Dans le cadre du projet emblématique Heure & Cap, le Comité Régional Olympique et Sportif Centre-Val de Loire propose avec le Comité de cyclisme du Loiret « 1er tour de roue », des cours pour adultes afin d’apprendre à rouler à vélo depuis le début du mois de novembre.

Les enfants bénéficient du dispositif « Savoir rouler à vélo » qui leur permet d’apprendre à se déplacer en toute sécurité à bicyclette mais il existe aussi « 1er tour de roue » pour les adultes à Orléans ! Depuis le début du mois de novembre, sept femmes, âgées de 36 à 65 ans et orientées notamment grâce au Secours populaire, aux centres Anim’Orléans, au CCAS d’Orléans ainsi que par le Relais Orléanais, bénéficient de cours gratuits pour apprendre à rouler à vélo. Tous les lundis et jeudis de 14h30 à 15h30, direction… le vélodrome de Saint-Denis-de-l’Hôtel ! En effet, c’est dans ce cadre « sportif » que les cyclistes en devenir apprennent à trouver leur équilibre et à dépasser leurs craintes. Mais n’allez pas croire que celles-ci sont jetées immédiatement sur la piste ! En effet, Nicolas et Nathalie du Comité de cyclisme du Loiret, outre le prêt des vélos sur place, leur dispensent des conseils ainsi que des exercices de manière progressive. La petite reine se laisse ainsi appréhender en douceur.

Le vélo s’apprend à tous les âges
« Tout le monde peut faire du vélo. Il suffit de savoir marcher ! », assure Nathalie, la chargée de développement, pour ceux et celles qui auraient encore des doutes. Il n’y a donc pas d’âge limite ! Au total, douze séances sont organisées dont les deux dernières se dérouleront à Orléans. La sécurité routière fait également partie de l’apprentissage proposé. De quoi motiver, malgré les caprices de la météo, les participantes, ravies de trouver un cours adapté. « J’ai toujours voulu faire du vélo pour pouvoir me déplacer, aller plus loin… C’était mon rêve », confiait l’une d’entre elles, se projetant déjà dans une promenade à bicyclette avec ses neveux. Un rêve partagé avec sa voisine, retraitée, qui voyait dans le vélo tout à la fois un moyen de déplacement pratique en centre-ville d’Orléans mais aussi le prétexte à une activité physique. « Cela m’évite de rester sédentaire », estimait-elle. La santé est aussi une raison avancée par une autre participante mais pas uniquement. « Savoir faire du vélo, c’est être libre ! Cela permet de ne pas rester enfermée ! », confiait celle-ci, le regard pétillant. De quoi transformer ce « 1er tour de roue » en échappée belle !

La semaine dernière, pendant trois jours, les commissions transversales se sont déroulées au centre de tir sportif de Fleury-Les-Aubrais. Au programme : une réflexion sur les actions prioritaires pour 2025 mais aussi un temps consacré aux bonnes pratiques à travers des témoignages très riches.

Dans chaque commission, la matinée a été consacrée à l’avancement des actions dans le cadre du Projet Sportif Territorial. De quoi présenter les évolutions mais aussi de réfléchir en groupe aux priorités pour la dernière ligne droite du Projet Sportif Territorial. Un travail d’équilibre car il s’agissait pour les participants de juger de la visibilité, de la capacité de réalisation ainsi que de la priorité de l’action parmi les autres autres actions. Avant une pause consacrée à la découverte du tir sportif avec la Ligue régionale, les membres et experts ont pu également étudier comment créer des liens entre les commissions transversales et les commissions techniques d’instruction.
Prévention et prise en charge des violences

Dans le cadre de la commission utilité sociale, l’après-midi a été consacrée à des témoignages autour de la prévention des violences dans le sport et à l’utilisation du sport dans le processus de restauration des victimes de violences.
Arnaud Besse et Julien Audebert du Comité Départemental Olympique et Sportif du Loir-et-Cher ont ainsi présenté leur démarche Sport sans violence allant de la mise en place d’une commission Sport Sans Violence rassemblant les représentants des comités sportifs départementaux référents à la mise en place du Stop Violence, un QR CODE déployé dans les lieux de pratiques sportives (accueils d’équipements sportifs, gymnases, locaux de collectivités…) sur des flyers permettant d’accéder à une page internet avec des numéros afin d’aider ou de se faire aider, prévenir et/ou lutter contre toutes les formes de violences dans le sport. Place aussi à la Ligue régionale de handball, représentée par Marc Pons et Bénédicte Baricault. Ces derniers ont expliqué leur stratégie de prévention et de lutte contre les violences.
Le rôle bénéfique du sport pour les victimes de violences, notamment pour les victimes de violences conjugales et sexuelles, a été abordé par le club d’escrime de Monts, en Touraine, représenté par Magali Moscaud et Bertrand Garreaud. Ce club a mis en place des ateliers thérapeutiques de réparation. Les victimes, adressées par des médecins d’associations partenaires, bénéficient de séances de quatre heures, une fois par mois. Ces modules collectifs d’accompagnement avec des maîtres d’armes formés et des thérapeutes permettent de mettre des mots sur ce qui a été vécu mais également de retrouver un pouvoir d’action. Un travail en groupe qui permet la prise de conscience et engendre l’émulation.
Sport et milieu professionnel

Le sport en milieu professionnel mais aussi le lien entre le monde sportif et le monde économique ont été au cœur des témoignages de la commission développement économique. Thomas Louis du C’Chartres Rugby, accompagné de Stéphane Morin d’Atid Consulting, a expliqué la stratégie partenariale développée par le club avec l’utilisation d’une application qualité de vie au travail et l’intervention de coachs du club dans les entreprises partenaires. Pascal Boucheron, représentant de la CCI du Loiret et co-fondateur du Swimcenter d’Orléans a partagé également son regard sur le sport en milieu professionnel.
Arthur Monteiro et Elise Villeneuve ont, pour leur part, présenté le Gymno’bus, porté par la Ligue Centre-Val de Loire du Sport d’entreprise. Ce projet emblématique de la Conférence Régionale du Sport sera inauguré le 12 décembre à Orléans. Cet utilitaire « sportif » ira à la rencontre des entreprises situées dans les parcs d’activités de la région Centre-Val de Loire afin de promouvoir et d’encadrer la pratique régulière et adaptée de séances d’activités physiques et sportives au bénéfice de la santé de tous les salariés.
Des friches urbaines à la réhabilitation d’équipements sportifs

Pour clore la semaine et la commission équilibre territorial, le dernier après-midi a été consacré aux équipements dans des lieux insolites, notamment les friches urbaines. Pierre Allorant, président du CESER Centre-Val de Loire a abordé, par le biais des travaux de cette institution, les possibilités de concilier équipements sportifs et sobriété foncière en évitant l’artificialisation des terres grâce à l’utilisation des friches mais aussi à la reconstruction de la ville sur la ville.
Paul Seignolle, président de l’ADA Blois (et vice-président de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire) a illustré le sujet en présentant le projet de centre de performance du club de basket dans une ancienne friche pharmaceutique à Blois. Pascale Fauquet et Richard Delimesle ont, quant à eux, expliqué comment la Ville de Saint-Jean-de-Braye, dans le Loiret, avait fait le choix de transformer son ancienne piscine en skatepark couvert plutôt que de démolir l’équipement.
Pour aller plus loin concernant les friches urbaines en Centre-Val de Loire et la contribution du Ceser sur la modification du sraddet (lire par ailleurs en cliquant sur https://sport-centrevaldeloire.fr/equipements-sportifs/les-friches-urbaines-en-centre-val-de-loire-une-piste-pour-les-equipements-sportifs/).
Pour aller plus loin concernant les friches urbaines en Centre-Val de Loire et la contribution du Ceser sur la modification du sraddet , voici quelques documents et outils.
Pour identifier les friches, deux outils existent :
https://outil2amenagement.cerema.fr/outils/cartofriches
https://www.settingup-centrevaldeloire.fr
Par ailleurs, l’ADEME a publié un outil d’aide à la décision baptisé Mutafriches :
Samedi dernier, les athlètes et para-athlètes de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire ont défilé dans le centre-ville de la capitale régionale. L’occasion pour ces sportifs d’échanger sur leur expérience des Jeux et déjà de se projeter dans les compétitions à venir, notamment les Jeux de Los Angeles !

à Orléans.
Pour Manon Brunet-Apithy, Boladé Apithy, Clément Berthier… la journée du 12 octobre, organisée par le Conseil Régional et la Ville d’Orléans, a ressemblé à un grand bain de foule suivi d’une rencontre avec le public au sein du Campo Santo, en présence notamment du Ministre des Sports et membre de la Conférence Régionale, Gil Avérous. Place aussi aux nombreux volontaires des Jeux, venus en tenues et en musique, pour célébrer encore un peu les Jeux. Entre les selfies et les autographes, l’heure était à la fête mais aussi à la rencontre entre sportifs.

Une première rencontre à Châteauroux-Déols
« Finalement, c’est à Châteauroux-Déols, au CNTS, lors de la présentation de la Team que nous avons découvert les autres athlètes et para-athlètes qui ont participé aux Jeux. On ne connaissait pas, à l’époque, les disciplines des uns et des autres », témoignaient Sarah Michel et Alice Métais, heureuses de discuter de leurs expériences respectives. D’autres comme Benjamin Pillerault évoquaient déjà le retour des compétitions avec une récente victoire française en volley-fauteuil mais aussi la préparation des Jeux de 2028. Mais tous se sont prêtés volontiers aux demandes du public : photos, autographes mais aussi toucher les fabuleuses médailles ! De quoi faire briller les yeux des petits et des grands jusqu’à la tombée de la nuit.


Le groupe de travail JOP 2024 s’est tenu vendredi dernier. L’occasion pour tous les participants de présenter leur bilan de cette année de Jeux et de témoigner de leur envie de continuer à travailler ensemble sous une nouvelle bannière : le groupe Héritage Centre-Val de Loire !

« Nous sommes de retour dans un monde réel avec la fin de la période olympique et paralympique. Il faut que l’on travaille pour porter la suite ! », a déclaré Frédéric Leclerc, président de la commission équilibre territorial. De l’UNSS en passant par France Travail jusqu’à la direction interrégionale des services pénitentiaires, le bilan de cette année sous le signe des Jeux est très positif.
Un bilan en or
Au total, pendant plus d’une année, des centaines d’actions ont mobilisé tous les publics de la région : les institutions, les collectivités locales mais aussi les demandeurs d’emploi… Des milliers d’enfants et d’élèves ont pu découvrir une multitude de disciplines grâce aux « 24 étapes en 2024 », à Ma classe aux jeux mais aussi aux actions de l’UNSS et de l’USEP.
Au niveau du Comité Régional Olympique et Sportif, on totalise pas moins de 7780 enfants de toute la région qui ont pu profiter de la dynamique des 24 étapes. 9540 personnes ont été également accueillies lors des journées ouvertes au grand public. La fête n’est pas encore terminée car « Prends-toi aux Jeux, l’appel à projets » envers les Ligues se poursuit jusqu’à fin octobre. Du côté du Centre Régional d’Information Jeunesse, près de 3000 jeunes ont pu être touchés avec la présence de l’Info truck et l’Escape Game sur la découverte des métiers des Jeux.
De l’animation à l’insertion
Pour ce qui est de France Travail près de 17 actions « Du stade vers l’emploi » ont été organisées ou vont être organisées cette année. Elles ont déjà rassemblé plus de 1000 participants. Ces événements rassemblant demandeurs d’emploi et entreprises se traduisent par un taux d’accès à l’emploi à trois mois de près de 40% ! Ce taux d’insertion est supérieur à celui d’un job dating classique. Prochains rendez-vous : à Chartres le 10 octobre (multisport), le 19 novembre à Châteauroux (badminton), le 28 novembre à Gien (badminton) et le 10 décembre à Orléans (basket).
Dans un autre domaine, les établissements pénitentiaires de la région (6 sur 7) ont profité aussi de la dynamique des Jeux en mobilisant plus de 400 personnes détenues autour d’actions sportives : match contre les Espoirs de l’Orléans Loiret basket, ateliers sport – santé nutrition ou encore des défis sportifs…
Continuer de construire l’Héritage
S’il est un dénominateur commun à l’ensemble du groupe, c’est bien l’envie de poursuivre en 2025 les actions et continuer à travailler ensemble. Le groupe a donc été rebaptisé « Héritage Centre-Val de Loire ». Pour continuer l’aventure, rendez-vous est donné au groupe, le 7 février 2025, afin de lancer la dynamique « Héritage ». Objectif de cette prochaine rencontre : faire un point sur les différentes initiatives menées et définir les axes d’une stratégie territoriale « Héritage » !
La Parade des Champions à peine terminée, la rentrée sportive donne déjà le la. Entre les inscriptions dans les clubs, les événements sportifs et les animations qui reprennent, on ne s’ennuie pas en Centre-Val de Loire !

Parmi les grands rendez-vous de la rentrée, il y a deux événements réunissant les pointures du tennis et paratennis internationales : le CO’ Met Orléans Open et l’Open de Paratennis du Loiret. C’est le CO’ Met Orléans qui ouvre le bal du 22 au 29 septembre dans l’Arena d’Orléans. On y retrouvera deux anciens vainqueurs comme Grégoire Barrère et Pierre-Hugues Herbert mais aussi Richard Gasquet, Lucas Pouille ainsi qu’Hamad Medjedovic ou encore Denis Shapovalov.
Place ensuite à l’Open de Paratennis du Loiret, du 5 au 9 novembre, au Complexe de la forêt à Saran qui accueille les meilleurs joueurs du monde en paratennis. On restera dans le Loiret, à Orléans, avec l’équipe de France masculine de handball qui lancera sa saison face à la Suède, le 6 novembre, à Co’Met, à 21h10.
Du côté de la Touraine, une affluence record est annoncée au Marathon de Tours ainsi qu’aux 10km et 20km. Dimanche 22 septembre, plus 15 000 coureurs sont attendus dans les rues de Tours. Parmi les nouveautés de cette édition, une épreuve à destination des athlètes en fauteuil de course, sans assistance, est organisée. On n’oubliera pas un autre temps fort de l’automne, en Eure-et-Loir : le cross national du 11 novembre, proposé par l’Athlé Chartres Lucé Mainvilliers, à Chartres.
Des événements dans toute la région
Dans le Cher, à Bourges, les filles du Tango Bourges Basket ont repris le chemin des terrains. Dans les effectifs, on retrouve ainsi Laëtitia Guapo qui a participé aux Jeux avec l’équipe de France 3 X 3. Prochain rendez-vous, ce samedi, pour le Trophée des Champions contre Villeneuve d’Ascq à Nanterre puis au Prado, le 29 septembre contre Chartres pour La Boulangère Wonderligue. Le coup d’envoi sera donné au Prado à 15h15 par Mohamed Moulay, membre de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire et conseiller régional délégué auprès du président chargé des sports avec trois athlètes de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire : la championne Sarah Michel-Boury, Timothé Vergiat, médaille d’argent aux Jeux en 3×3 et joueur de l’ADA Blois Basket ainsi que Marie N’Goussou, la plus jeune para-athlète de la délégation française qualifiée au 100 m (T47).
En basket toujours, les hommes de l’ADA Blois affronteront quant à eux Vichy ce vendredi. Parmi les membres de l’équipe blésoise, on retrouvera le médaillé olympique Timothé Vergiat !
Dans l’Indre, les footballeurs de la Berri se prépare à affronter Rouen ce vendredi en Normandie avant un déplacement à Concarneau, le 4 octobre.
Ces exemples ne sont qu’une infime partie des différentes rencontres sportives se déroulant dans les territoires.
La tête encore dans les Jeux

L’esprit des Jeux est encore bien présent en Centre-Val de Loire avec l’organisation de la dernière étape de« Prends-toi aux Jeux ! – Les 24 étapes en 2024 » à l’aire de loisirs de l’étang du Bois de Clos, route départemental 149 à Fontenay-sur-Eure, de 10h à 18h. Au programme, un village sportif avec plein de disciplines à découvrir ! Pour rappel, cet événement est gratuit et ouvert à tous.
« Prends-toi aux Jeux ! », l’appel à projets envers les Ligues se poursuit quant à lui jusqu’à fin octobre (voir la cartographie dédiée sur https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?mid=1WPE-VJuPXKIZJysad56qvi6uVVEe7to&ll=47.63888991499571%2C1.6095191500000183&z=7).
Place aussi à la Grande braderie des Jeux à Châteauroux, ville qui a accueilli les épreuves de tir et de paratir sportif, le 13 octobre, aux abords de la place de la République ! Chacun pourra y trouver des serviettes de bain et autres éléments de décoration aux couleurs des Jeux. Il y en aura pour tous les goûts. En effet, les dons d’équipements sportifs au mouvement sportif français et les Grandes Braderies des Jeux s’inscrivent dans la stratégie globale d’économie circulaire de Paris 2024 pour organiser un événement plus responsable. Certains équipements sont également encore disponibles sur la plateforme Seconde vie Paris 2024 (https://secondevie.paris2024.org/) à destination des collectivités, des entreprises, des fédérations sportives et associations.
Le sport et le parasport ne s’arrêtent pas aux médailles. C’est le cas pour Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité Paralympique et ancienne para-athlète, détentrice de neuf médailles paralympiques et originaire de la région Centre-Val de Loire.

Si aujourd’hui la commune de Saint-Jean-Le-Blanc dans le Loiret a baptisé son gymnase du nom de l’ancienne championne paralympienne et que depuis 2018, le village de Saint-Roch, au nord de Tours, a pour Marianne le visage de cette native de Vendôme, cela ne doit rien au hasard. En effet, Marie-Amélie pratique l’athlétisme depuis l’âge de six ans et voulait devenir pompier. Mais un accident routier de scooter, le 31 mars 2004, a changé sa vie. En effet, en raison de cet accident, Marie-Amélie se retrouve amputée de la jambe gauche, sous le genou. La sportive n’abandonne pas cependant sa passion et recommence à courir quatre mois après son opération. Pour l’accompagner dans sa reprise, sa famille prend contact avec la Fédération handisport.
Du téléfilm aux médailles d’or
Afin de préparer un tournage de téléfilm mettant en scène une jeune femme passionnée de course, Marie-Amélie va accélérer sa rééducation mais surtout ce film va lui permettre d’accéder à une prothèse adaptée à la course. De quoi lancer la carrière sportive de celle qui a emporté neuf médailles au total lors des Jeux Paralympiques et douze médailles lors des championnats du monde. Des titres emportés aussi bien sur 100 m, 200 m, 400 m mais aussi en saut en longueur. Après quinze ans de carrière et des records pulvérisés, la para-athlète a raccroché sa lame pour devenir en 2018, la présidente du Comité Paralympique et Sportif Français. Lors de la cérémonie des Jeux à Paris, elle a cependant repris la course sous le feu des projecteurs en faisant partie de la dernière équipe de relayeurs avant l’allumage de la vasque. Un relais entre athlètes et para-athlètes hautement symbolique avant d’ouvrir les premiers Jeux consacrés aux Paralympiens en France !

L’Héritage des Jeux
Lors de la journée régionale « Pour une France en forme », dans le cadre de la Grande Cause Nationale 2024, Marie-Amélie Le Fur a évoqué les Jeux et le futur héritage de ces Jeux. Retrouvez ces propos à travers notre interview sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/en-route-vers-les-jeux-paralympiques-avec-marie-amelie-le-fur/.

À 15 ans, Marie Ngoussou Ngouyi, membre de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire, est la plus jeune para-athlète de la délégation française. Cette sprinteuse loirétaine, licenciée à l’ECO-CJF Athlétisme s’apprête à vivre ses premiers Jeux. Pour cette sportive de haut niveau, même si la compétition sera au rendez-vous c’est aussi un vrai moment de plaisir qu’elle compte vivre pleinement. Rencontre.

Qu’est-ce qui vous a dirigé vers l’athlétisme ?
Marie Ngoussou : C’est très simple : j’ai toujours aimé courir ! J’aime courir mais pas longtemps. C’est pour cela que j’ai choisi le sprint ! Je pratique l’athlétisme depuis que je suis toute petite, depuis l’âge de quatre ou cinq ans, à l’ECO-CJF Athlétisme.
Quel est votre lien avec la région Centre-Val de Loire ?
M. N. : Je m’entraîne à Orléans. Je suis licenciée à l’ECO-CJF et cela ne changera pas car il y a mes entraîneurs Christophe Letellier et Nicola Queval. Je suis bien entourée et je m’y sens vraiment bien !
Qu’attendez-vous des Jeux ?
M. N. : Ce sont des Jeux en France, à la maison ! Ma famille et mes amis pourront être présents. Ce seront également mes premiers Jeux ! C’est une compétition exceptionnelle mais au-delà des médailles, je compte également prendre du plaisir à vivre pleinement ces Jeux. Je compte profiter de ces moments exceptionnels aussi avec mes coéquipiers.
Vous êtes la plus jeune sportive de la délégation. Comment le vivez-vous ?
M. N. : Cela ne me dérange pas du tout d’être la plus jeune. Les athlètes comme le staff me prennent sous leurs ailes !

Les Jeux s’achèvent dimanche mais le grand public va pouvoir participer à une expérience inédite samedi 10 août : le Marathon Pour Tous. Cet événement rassemble de nombreux sportifs amateurs venant de toute la France, notamment de la région Centre-Val de Loire. Parmi eux, certains ont choisi d’effectuer ce challenge sportif pour une bonne cause comme l’équipe de « Bougeons ensemble avec Tiziana ».

Le Marathon pour Tous est un marathon entre Paris et Versailles qui empruntera le même parcours que celui réalisé par les athlètes lors des Jeux (un parcours de 10 km est également proposé). Parmi les 20 024 participants qui vont s’élancer dans les rues de Paris, à partir de 21h, il y aura des sportifs de la région Centre-Val de Loire, notamment l’équipe de l’association « Bougeons ensemble avec Tiziana », basée à Bou dans le Loiret.
Une course qui a du sens
Cette association a pour but de participer ou organiser des événements pour financer des équipements servant à améliorer le quotidien de Tiziana, une petite fille atteinte de leucodystrophie métachromatique vivant dans le Loiret. Cette maladie rare se traduit par une dégénérescence rapide du système nerveux.
Ils seront donc six coureurs – trois hommes et trois femmes – ainsi que Tiziana, installée dans une joëlette (fauteuil tout terrain mono roue) à participer à cette aventure. « La genèse de cette participation vient de Nicolas Fouilloux qui habitait, comme moi, à Bou et voulait se lancer dans l’organisation d’une course afin de rassembler tout le village », se souvient Gaëtan. « Mais l’élément déclencheur a été la rencontre avec Tiziana, scolarisée dans la même école que ma fille ainsi que celle d’un autre Nicolas, professeur remplaçant qui pratiquait la course. Il a voulu emmener toute l’école courir aux Foulées abraysiennes », poursuit Gaëtan qui travaille au sein de la Ligue de volley régionale.
Outre une participation à la course abraysienne, la rencontre des différents protagonistes a donné lieu à la création d’un trail à Bou pour Tiziana qui fédère tout le village puis à une participation à plusieurs championnats du monde de joëlette. L’équipage boumien a ainsi emporté deux fois le titre de champion du monde de joëlette !
Courir avec Tiziana dans Paris

« Avec le Marathon pour tous, nous avons l’opportunité de participer avec Tiziana et de donner un peu de visibilité à l’association », précise Gaëtan. Samedi, ils seront donc « trois filles et trois garçons » à courir dans les rues de Paris, avec Tiziana dans la joëlette. « La course se passera de nuit. On suppose que Tiziana s’endormira mais on veillera toujours sur elle, avec ses parents. Techniquement, il y a quelques côtes à gravir. L’objectif est surtout d’arriver ensemble ! », conclut Gaëtan. Pour ce défi de taille, l’équipe s’est préparée avec Tiziana cet été, notamment en conditions nocturnes. Désormais, il ne reste plus qu’à attendre l’heure du départ de la course !
Pour en savoir plus : https://marathonpourtous.paris2024.org/fr et https://bougeonsensembleavectiziana.fr/lassociation-bougeons-ensemble-tiziana/
Plusieurs villes et équipements en Centre-Val de Loire ont accueilli ou accueillent encore des délégations dans leur préparation pour la course aux médailles.

Participer aux Jeux ne s’improvise pas ! Pour les athlètes et para – athlètes, quel que soit leur pays, des années d’entraînement sont nécessaires mais aussi un temps de préparation, dans les conditions les plus proches de celles des Jeux. En Centre-Val de Loire, plusieurs délégations ont choisi de s’entraîner de manière plus ou moins discrète.
Dans le Loiret, à Fleury-Les-Aubrais, c’est le centre de tir sportif qui accueille la délégation ukrainienne de para-tir sportif pour les Jeux. Une fierté pour la commune et le club qui ont fait la démarche pour faire partie de la sélection, dès les premiers recensements d’équipements. « Cela touche beaucoup de nos politiques », assurait – on du côté de cette commune engagée sur la question du sport et du handisport. Il faut dire que le centre fleuryssois est équipé en cibles électroniques comme celles utilisées en compétition et il permet le tir à 10 m, à 25m ainsi qu’à 50 m. De plus, le lieu accueille régulièrement des équipes internationales pour des stages et il organise le Grand Prix de France de tir.
Pour les para – athlètes ukrainiens comme Iryna Shchetnik, médaillée de bronze aux Jeux de Tokyo à la carabine air comprimé 10 m, le centre fleuryssois a aussi l’avantage de taille de se situer à mi-parcours entre Paris et Châteauroux où se dérouleront les épreuves de para -tir sportif. Au total, six athlètes et trois entraîneurs ont pris leurs quartiers dans le club fleuryssois jusqu’au 22 août, avant de se rendre au Centre National de Tir Sportif à Déols – Châteauroux.

Des arts martiaux au rugby
Toujours dans le Loiret, à Amilly, huit taekwondoïstes ouzbeks et leurs entraîneurs ont, quant à eux, fait le choix de la quiétude du dojo de cette commune, du 25 juillet jusqu’au 5 août. À Orléans, l’USO Judo a, pour sa part, accueilli la délégation de judo du Kosovo.
Du côté de l’Eure-et-Loir, le complexe aquatique L’Odyssée à Chartres a hébergé la préparation des équipes australiennes de natation entre le 29 juillet et le 4 août.
L’ Indre-et-Loire n’est pas en reste. Après avoir accueilli l’Irlande pour sa préparation de la Coupe du monde de rugby 2023, Tours a été, au début de l’été, le camp de base de cinq équipes de rugby à 7 pour les Jeux à Paris. Les équipes féminine et masculine d’Irlande, l’équipe masculine d’Australie mais aussi l’équipe féminine des États-Unis, l’équipe masculine de rugby d’Uruguay ont ainsi choisi la Touraine !
Des matchs préparatoires en région
En Eure-et-Loir, l’équipe de France de handball masculine s’est imposée lors d’un match préparatoire face à la Croatie, au Colisée, mi-juillet, à Chartres et l’équipe de France de basket 5×5 masculine a affronté le Canada et l’Australie dans l’Aréna de CO’ Met à Orléans, mi-juillet. Les joueuses de l’équipe de France féminine de basketball 3 X3 ont, quant à elles, emporté les Women’s Series d’Orléans fin juin.

Plus de 1000 centres sélectionnés
En France, plus de 1000 centres ont été sélectionnés pour permettre aux athlètes de se préparer. Pour retrouver l’ensemble des centres de préparation, rendez-vous sur https://prepare.paris2024.org/fr/
Certaines métropoles ou agglomérations ont également réalisé des guides recensant leurs équipements comme la Métropole d’Orléans : https://cdt45.media.tourinsoft.eu/upload/14234-ORLEANS-VDLT-MeetingGuideSport2022-210x297mm-Web.pdf