Accueil de la Conférence regionale du sport en centre val de loire

En 2025, la région Centre-Val de Loire s’affirme comme un terrain de jeu incontournable pour les passionnés de sport. Entre compétitions de haut niveau, événements locaux d’ampleur et rendez-vous incontournables, cette année s’annonce plus que jamais riche en émotions. Retour sur un calendrier qui promet de faire vibrer les foules, avec une première moitié de saison qui démarre sur les chapeaux de roues et une seconde partie tout aussi palpitante.

La Coupe Davis et Paris-Nice font étape.

Dès les premiers jours de janvier, le Centre-Val de Loire est entré dans le vif du sujet. Les amateurs de sports ont eu rendez-vous à Gien, où se sont tenues, du 10 au 12 janvier, les Championnats de France de para-badminton. Quelques jours plus tôt, le 8 janvier, Orléans accueillais les quarts de finale de la Judo Pro League, opposant l’équipe locale à celle de Montpellier. Le 18 et 19 janvier, la ville de Tours accueillera la 26ème édition du BMX Indoor de Tours !

Le mois de février marquera lui aussi un temps fort avec deux événements majeurs. La Coupe Davis fera escale à Orléans les 1er et 2 février, pour un premier tour opposant la France au Brésil. À peine le temps de souffler qu’un autre grand rendez-vous attend les amateurs de basket-ball : le 24 février, l’équipe de France affrontera la Bosnie-Herzégovine à CO’Met dans un match crucial pour les qualifications à l’Euro masculin.

La Coupe Davis fera escale à Orléans les 1er et 2 février, pour un premier tour opposant la France au Brésil

Mars ne sera pas en reste. Les passionnés de badminton pourront suivre l’Orléans Masters, un tournoi international de catégorie Super 100, du 4 au 9 mars. Le 10 mars, le cyclisme prendra le relais avec la deuxième étape de la célèbre course Paris-Nice, reliant Montesson (Yvelines) à Bellegarde (Loiret) qui passera le temps de quelques kilomètres par l’Eure-et-Loir. Et pour les fans de gymnastique, les demi-finales et la finale du Top 12 promettent des moments spectaculaires les 15 et 29 mars à Orléans.

Enfin, le printemps se poursuivra en beauté avec des compétitions de tennis de table à Gien (19 au 21 avril) et le très attendu Triathlon d’Orléans sur l’île Charlemagne, les 17 et 18 mai.

Une deuxième partie de saison animée

Après un printemps chargé, la saison estivale prendra le relais avec des événements sportifs d’envergure. Le 1er juin, Tours accueillera l’Ironman 70.3 Tours Métropole – Loire Valley, une épreuve mêlant natation, cyclisme et course à pied, où les participants, professionnels comme amateurs, pourront se surpasser. Toujours en juin, l’ équipe de France espoirs de football se rendra au stade de La Source pour disputer un match de préparation à l’Euro.

Juillet s’annonce particulièrement dense. Du 2 au 9 juillet, le CNTS de Châteauroux sera le théâtre du Championnat de France 25/50 mètres, avant que la place du Martroi à Orléans, quant à elle, ne s’anime du 7 au 13 juillet avec le Challenger masculin et les Women’s Séries de basket 3×3. Du 19 au 27 juillet, c’est à Lamotte-Beuvron que les projecteurs se tourneront pour les Championnats de France d’équitation de saut d’obstacles club, où 15 cavaliers des Écuries du Val de Loire tenteront de décrocher les honneurs.

Tadej Pogačar (ici en jaune) et les coureurs du Tour de France, reviendront en juillet prochain dans notre Région.

Août ne manquera pas de séduire les amateurs de cyclisme. La 86ᵉ Semaine fédérale internationale de cyclotourisme, organisée du 3 au 10 août, réunira des passionnés venus de toute la France pour découvrir la région à vélo.

La fin d’année sera marquée par des rendez-vous incontournables : le CO’Met Orléans Open (ATP Challenger), prévu du 21 au 28 septembre, l’Open de para-tennis à Saran en novembre, et le Grand Prix de sabre d’Orléans en décembre, qui conclura cette année sportive en apothéose.

L’année sera également ponctuée par les bons résultats des équipes de sport collectifs comme l’ ADA Blois, les Septors, l’US Orléans, L’OLB, Tango Bourges Basket, le Tours Volley-ball … qui espèrent jouer les premiers rôles jusqu’à la fin de la saison.

Entre « Prends-toi aux Jeux ! – Les 24 étapes en 2024 », l’appel à projets envers les Ligues « Prends-toi aux Jeux ! », le passage de la Flamme… et les épreuves de tir sportif au Centre National de Tir Sportif de Déols-Châteauroux, 2024 est l’année de tous les Jeux dans tous les territoires de la région Centre-Val de Loire. Découvrez un petit aperçu de cette année exceptionnelle avec notre vidéo !

Des conférences en passant par les 24 étapes

Pour revivre tous les temps forts de cette année 2024, vous pouvez retrouver nos articles et vidéos sur notre page dédiée aux dispositifs de Paris 2024 sur https://sport-centrevaldeloire.fr/les-dispositifs-paris-2024/

Vous pouvez également retrouver nos vidéos, notamment celle de la première conférence du cycle de rencontres, animées par Sport et Citoyenneté, autour du lien entre sport et société sur notre chaîne Youtube sur https://www.youtube.com/channel/UClZvlqq_vJeggDpRG67MMrw

Le Gymno’bus est un dispositif itinérant porté par la Ligue Centre-Val de Loire du Sport d’Entreprise et initié dans le cadre des Conférences Régionales du Sport et des Financeurs Centre-Val de Loire.  Particularité de cet utilitaire « sportif » : il va à la rencontre des entreprises situées dans les parcs d’activités de la région Centre-Val de Loire afin de promouvoir et d’encadrer la pratique régulière et adaptée de séances d’activités physiques et sportives au bénéfice de la santé de tous les salariés.

Le Gymno’bus a été inauguré par Alain Blanchard, président de la Ligue Centre-Val de Loire du Sport d’Entreprise, le 12 décembre à Orléans, en présence notamment de la Préfète et du Président de la Conférence Régionale du Sport. Crédit photo : DRAJES CVL.

Équipés de petits matériels légers, le Gymno’bus et ses éducateurs sportifs professionnels certifiés, vont s’installer en 2025 au cœur des parcs d’activités et des centres administratifs de la région afin de proposer aux entreprises ou collectivités et à leurs salariés un programme d’activités physiques et sportives accessibles à tous. Pour en bénéficier, les entreprises ou administrations ont simplement à souscrire un abonnement et à choisir leur activité.

L’activité physique, un levier social et économique

La pratique de l’activité physique et sportive est un enjeu de stratégie managériale pour les entreprises. Elle permet de contribuer au bien-être des salariés mais aussi une meilleure cohésion des équipes. De quoi en faire un véritable outil de prévention contre les troubles musculosquelettiques et les risques psycho-sociaux.

Pour rappel, le coût social de l’inactivité physique en France est estimé à 140 milliards d’euros par an (France Stratégie. L’évaluation socio-économique des effets de santé des projets d’investissement public. Synthèse. Ministère de la transition écologique ; 2022).

Selon l’OMS, la sédentarité constitue le quatrième facteur de risque de maladies non transmissibles et on estime qu’elle est à l’origine de 3,2 à 5 millions de décès par an. Dans son rapport annuel 2022, l’Assurance Maladie totalisait 72 millions de journées non travaillées en 2022 liées à des accidents du travail et maladies professionnelles.

Des soutiens régionaux, nationaux et même européens

Le Gymno’bus est désormais opérationnel pour se déplacer dans les parcs d’activités de la région. Crédit photo : DRAJES CVL.

Le Gymno’bus est un projet régional bénéficiant de financements de l’Agence Nationale du Sport, de l’Agence Régionale de Santé Centre-Val de Loire mais aussi de la Région Centre-Val de Loire, de l’Union Européenne dans le cadre du programme Erasmus + Sport ainsi que de la  Fondation Caisse d’Epargne Loire-Centre avec le concours de la Fondation du Sport Français.

Une fabrication en région Centre-Val de Loire

Le Gymno’bus a été fabriqué dans les ateliers de l’entreprise Toutenkamion à Ladon dans le Loiret. Il a été inauguré le 12 décembre à Orléans et est désormais opérationnel pour venir à la rencontre des entreprises.

Pour en savoir plus : https://gymnobus.com/#Projet

Dans le cadre du projet emblématique Heure & Cap, le Comité Régional Olympique et Sportif Centre-Val de Loire propose avec le Comité de cyclisme du Loiret « 1er tour de roue », des cours pour adultes afin d’apprendre à rouler à vélo depuis le début du mois de novembre.

Les participantes apprennent à trouver leur équilibre.

Les enfants bénéficient du dispositif « Savoir rouler à vélo » qui leur permet d’apprendre à se déplacer en toute sécurité à bicyclette mais il existe aussi « 1er tour de roue » pour les adultes à Orléans ! Depuis le début du mois de novembre, sept femmes, âgées de 36 à 65 ans et orientées notamment grâce au Secours populaire, aux centres Anim’Orléans, au CCAS d’Orléans ainsi que par le Relais Orléanais, bénéficient de cours gratuits pour apprendre à rouler à vélo. Tous les lundis et jeudis de 14h30 à 15h30, direction… le vélodrome de Saint-Denis-de-l’Hôtel ! En effet, c’est dans ce cadre « sportif » que les cyclistes en devenir apprennent à trouver leur équilibre et à dépasser leurs craintes. Mais n’allez pas croire que celles-ci sont jetées immédiatement sur la piste ! En effet, Nicolas et Nathalie du Comité de cyclisme du Loiret, outre le prêt des vélos sur place, leur dispensent des conseils ainsi que des exercices de manière progressive. La petite reine se laisse ainsi appréhender en douceur.

Nicolas et Nathalie du Comité de cyclisme du Loiret animent les ateliers.

Le vélo s’apprend à tous les âges

 « Tout le monde peut faire du vélo. Il suffit de savoir marcher ! », assure Nathalie, la chargée de développement, pour ceux et celles qui auraient encore des doutes. Il n’y a donc pas d’âge limite ! Au total, douze séances sont organisées dont les deux dernières se dérouleront à Orléans. La sécurité routière fait également partie de l’apprentissage proposé. De quoi motiver, malgré les caprices de la météo, les participantes, ravies de trouver un cours adapté. « J’ai toujours voulu faire du vélo pour pouvoir me déplacer, aller plus loin… C’était mon rêve », confiait l’une d’entre elles, se projetant déjà dans une promenade à bicyclette avec ses neveux. Un rêve partagé avec sa voisine, retraitée, qui voyait dans le vélo tout à la fois un moyen de déplacement pratique en centre-ville d’Orléans mais aussi le prétexte à une activité physique. « Cela m’évite de rester sédentaire », estimait-elle. La santé est aussi une raison avancée par une autre participante mais pas uniquement. « Savoir faire du vélo, c’est être libre ! Cela permet de ne pas rester enfermée ! », confiait celle-ci, le regard pétillant. De quoi transformer ce « 1er tour de roue » en échappée belle !

Malgré les caprices de la météo, les participantes sont motivées par l’apprentissage du vélo.

Dans notre région Centre-Val de Loire, ce second week-end d’octobre 2024 sera animé aux couleurs des Jeux ! Au programme le samedi 12 octobre, la grande fête autour des athlètes de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire, au Campo Santo à Orléans. Pour le dimanche 13 octobre, retrouvez la grande braderie des Jeux dans le centre-ville de Châteauroux.

Ce samedi 12 octobre à Orléans, c’est la fête !

Le conseil régional et la mairie d’Orléans présentent l’événement « Célébrons nos athlètes olympiques et paralympiques ». À cette occasion, une après-midi animée ou les athlètes Olympiques et Paralympiques de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire fêterons la réussite de ces Jeux de Paris 2024 avec le public.

Le Campo Santo ouvrira au public à partir de 16 heures où attendront nombre d’animations et d’activités sportives avant l’arrivée des athlètes.

À partir de 17h, les athlètes paraderont en bateau sur la Loire, avant de défiler dans les rues Orléans, jusqu’au Campo Santo, qu’ils rejoindront vers 18 heures.

Débutera alors la grande célébration des sportifs qui ont si bien représenté le Centre-Val de Loire aux Jeux olympiques cet été, entre animations, restauration sur place, et DJ sur scène. Une magnifique fête populaire qui s’annonce !

La grande braderie des Jeux à Châteauroux.

Vous êtes nostalgique des Jeux ? Vous aimez chiner ? Rendez-vous place de la République à Châteauroux, de 10 à 18 heures ce dimanche 13 octobre.

Parmi les objets que nous pourrons retrouver : des drapeaux des nations, des programmes des Jeux, des cordons accréditation, des serviettes de bain, des vestes de sécurité, des tenues de relayeur, des uniformes officiels ou de volontaires (bananes, bobs, chaussettes, chemises, coupe-vent, pantalons, polos…), infrastructures temporaires, mobilier, uniformes, équipements sportifs, nourritures et boissons, équipements technologiques…

En bref, il y en aura pour tous les goûts et pour tous les budgets puisque certains articles seront vendus à partir d’un euro.

Le groupe de travail JOP 2024 s’est tenu vendredi dernier. L’occasion pour tous les participants de présenter leur bilan de cette année de Jeux et de témoigner de leur envie de continuer à travailler ensemble sous une nouvelle bannière : le groupe Héritage Centre-Val de Loire !

Quel Héritage des Jeux en Centre-Val de Loire ?
Dans le cadre de l’Héritage des Jeux, certaines actions devraient se poursuivre en 2025.

« Nous sommes de retour dans un monde réel avec la fin de la période olympique et paralympique. Il faut que l’on travaille pour porter la suite ! », a déclaré Frédéric Leclerc, président de la commission équilibre territorial. De l’UNSS en passant par France Travail jusqu’à la direction interrégionale des services pénitentiaires, le bilan de cette année sous le signe des Jeux est très positif.

Un bilan en or  

Au total, pendant plus d’une année, des centaines d’actions ont mobilisé tous les publics de la région : les institutions, les collectivités locales mais aussi les demandeurs d’emploi… Des milliers d’enfants et d’élèves ont pu découvrir une multitude de disciplines grâce aux « 24 étapes en 2024 », à Ma classe aux jeux mais aussi aux actions de l’UNSS et de l’USEP.

Au niveau du Comité Régional Olympique et Sportif, on totalise pas moins de 7780 enfants de toute la région qui ont pu profiter de la dynamique des 24 étapes. 9540 personnes ont été également accueillies lors des journées ouvertes au grand public. La fête n’est pas encore terminée car « Prends-toi aux Jeux, l’appel à projets » envers les Ligues se poursuit jusqu’à fin octobre. Du côté du Centre Régional d’Information Jeunesse, près de 3000 jeunes ont pu être touchés avec la présence de l’Info truck et l’Escape Game sur la découverte des métiers des Jeux.

De l’animation à l’insertion

Pour ce qui est de France Travail près de 17 actions « Du stade vers l’emploi » ont été organisées ou vont être organisées cette année. Elles ont déjà rassemblé plus de 1000 participants. Ces événements rassemblant demandeurs d’emploi et entreprises se traduisent par un taux d’accès à l’emploi à trois mois de près de 40% ! Ce taux d’insertion est supérieur à celui d’un job dating classique. Prochains rendez-vous : à Chartres le 10 octobre (multisport), le 19 novembre à Châteauroux (badminton), le 28 novembre à Gien (badminton) et le 10 décembre à Orléans (basket).

Dans un autre domaine, les établissements pénitentiaires de la région (6 sur 7) ont profité aussi de la dynamique des Jeux en mobilisant plus de 400 personnes détenues autour d’actions sportives : match contre les Espoirs de l’Orléans Loiret basket, ateliers sport – santé nutrition ou encore des défis sportifs…

Continuer de construire l’Héritage

S’il est un dénominateur commun à l’ensemble du groupe, c’est bien l’envie de poursuivre en 2025 les actions et continuer à travailler ensemble. Le groupe a donc été rebaptisé « Héritage Centre-Val de Loire ». Pour continuer l’aventure, rendez-vous est donné au groupe, le 7 février 2025, afin de lancer la dynamique « Héritage ». Objectif de cette prochaine rencontre :  faire un point sur les différentes initiatives menées et définir les axes d’une stratégie territoriale « Héritage » !

Michel Lestrez a été désigné président de la commission développement économique de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire. Rencontre avec ce représentant du monde économique convaincu de l’importance de la pratique sportive.  

Michel Lestrez (au centre en blanc) est le nouveau président de la commission développement économique.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? 

Je suis retraité depuis cinq ans de mon activité dans le médico-social. J’ai été éducateur, responsable d’un établissement puis d’un ensemble d’établissements médico-sociaux. En résumé, une carrière dans le secteur associatif non lucratif ! Dans ce cadre, j’ai travaillé avec la fédération handisport et celle de sport adapté. Depuis ma retraite, je travaille dans l’entreprise de mon fils. Une entreprise de restauration collective. Je supervise ainsi la partie ressources humaines de Valeurs culinaires.  

Quel est votre rapport au sport ?  

J’ai toujours eu une pratique sportive, en compétition mais à une faible échelle ! En Touraine mais aussi dans le Nord, je jouais au tennis et au hockey sur gazon. Je continue encore aujourd’hui à avoir une activité sportive en salle de sport pour l’entretien et à faire du vélo avec une ou deux sorties par week-end. Je vais également faire de la randonnée dans le Pays-Basque… Et je suis aussi motard ! Je dois d’ailleurs participer prochainement à une sortie off-road de Thonon-Les-Bains jusqu’à Menton. Pour moi, l’activité physique et sportive fait partie de l’hygiène de vie !  

Qu’est-ce qui vous a conduit à participer à la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire et désormais à présider la commission développement économique ?  

Tout simplement, une opportunité ! En tant que membre de la CCI Touraine et de la CCI Centre-Val de Loire, j’ai eu l’occasion d’échanger avec Laurence Hervé. La CCI était déjà impliquée dans la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire. Laurence m’a donc demandé si j’étais intéressé pour y participer. 

Quelle est votre ambition pour la Conférence Régionale du Sport et plus particulièrement votre commission ?  

Je n’oublie pas ce qui a été fait avant. L’idée est de remuscler pour éviter l’essoufflement. Je préfère avoir peu d’objectifs mais plutôt d’essayer de les tenir ! La difficulté est celle du temps. La pérennité est liée à l’engagement des acteurs. Oui à la professionnalisation mais aussi au renforcement des compétences pour les bénévoles ! Le deuxième axe est aussi comment arriver à mobiliser le monde des entreprises lucratives, le monde du sport et celui des bénévoles.  

De la cérémonie d’ouverture aux dernières notes de la cérémonie de clôture, les Jeux rassemblant les Paralympiens du monde entier ont fait vibrer toute la France. Parmi les athlètes de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire rassemblant les athlètes licenciés en région participant aux Jeux, ils sont sept à avoir fièrement représenté la France lors de ces premiers Jeux paralympiques dans la patrie de Pierre de Coubertin et d’Alice Milliat.

Les para-athlètes du Centre-Val de Loire ont brillé sur les podiums. Place à la médaille de bronze pour le duo Clément Berthier et Esteban Herrault en para-tennis de table mais aussi pour Manon Genest en saut en longueur T37 ainsi que pour Rémy Boullé sur KL1 200 m en para-canoë. Une deuxième médaille après celle décrochée à Tokyo pour l’ancien-parachutiste ainsi que pour le pongiste Clément Berthier. Performance, émotions et ambiance déchaînée lors des épreuves ont prouvé que ces Jeux dédiés aux Paralympiens n’avaient rien à envier à ceux de leurs camarades valides, quelques semaines auparavant !

Rémy Boullé, médaillé de bronze sur KL1 200 m en para-canoë ! photo : M.Hartmann

Au-delà des médailles, on retiendra également la performance de Marie Ngoussou-Gouyi, plus jeune athlète de la délégation française, qui s’élançait, du haut de ses quinze ans, dans les couloirs du 100 m et du 200 m T47. Une belle première participation – avec une sixième place en 100 m – qui augure le meilleur en 2028 pour celle qui est désormais surnommée la « pépite du sprint ».

Parmi les regrets, il y a, malgré le soutien du public, la défaite de Morgen Caillaud en para-tennis de table, éliminée en quart de finale en simple ainsi que celle de Benjamin Pillerault avec l’équipe de France de volley assis. Les volleyeurs ont malheureusement terminé en huitième place, après une défaite face à l’Ukraine.

Trois médailles en para-tir à Châteauroux

La moisson de médailles pour la délégation française aura été par contre meilleure en para-tir qu’en tir au Centre National de Tir Sportif de Châteauroux-Déols ! En effet, Tanguy de La Forest a ramené la médaille d’or en 10 m carabine position couchée en équipe mixte SH2 et l’argent en 10 m carabine debout en équipe mixte SH2. Le dernier jour des épreuves s’est également achevé avec une médaille de bronze en carabine 50 m position debout par équipe, décrochée par Jean-Louis Michaud. De quoi offrir, au total, les trois couleurs à la délégation française en région Centre-Val de Loire !

La France, huitième au classement des médailles

Avec ses 75 médailles, La France a tenu son pari en obtenant la huitième place parmi les nations. Les para-athlètes français ont ainsi gagné à domicile : 19 médailles d’or, 28 en argent et 28 en bronze ! La France réalise son meilleur bilan depuis les Jeux à Sydney où elle avait décroché au total, 86 médailles mais elle fait mieux qu’aux Jeux de Tokyo (54 médailles) et qu’à Athènes (74 médailles). Désormais, rendez-vous est donné à Los Angeles mais en attendant, la question de l’Héritage des Jeux est soulevée !  

Un public en folie pour encourager le duo Clément Berthier et Esteban Herrault en para-tennis de table.

À 15 ans, Marie Ngoussou Ngouyi, membre de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire, est la plus jeune para-athlète de la délégation française. Cette sprinteuse loirétaine, licenciée à l’ECO-CJF Athlétisme s’apprête à vivre ses premiers Jeux. Pour cette sportive de haut niveau, même si la compétition sera au rendez-vous c’est aussi un vrai moment de plaisir qu’elle compte vivre pleinement. Rencontre.

Marie Ngoussou Ngouyi est licenciée à l'ECO-CJF
Marie Ngoussou Ngouyi est licenciée à l’ECO-CJF. Photo : DR.

Qu’est-ce qui vous a dirigé vers l’athlétisme ?

Marie Ngoussou : C’est très simple : j’ai toujours aimé courir ! J’aime courir mais pas longtemps. C’est pour cela que j’ai choisi le sprint ! Je pratique l’athlétisme depuis que je suis toute petite, depuis l’âge de quatre ou cinq ans, à l’ECO-CJF Athlétisme.

Quel est votre lien avec la région Centre-Val de Loire ?

M. N. : Je m’entraîne à Orléans. Je suis licenciée à l’ECO-CJF et cela ne changera pas car il y a mes entraîneurs Christophe Letellier et Nicola Queval. Je suis bien entourée et je m’y sens vraiment bien ! 

Qu’attendez-vous des Jeux ?

M. N. : Ce sont des Jeux en France, à la maison ! Ma famille et mes amis pourront être présents. Ce seront également mes premiers Jeux ! C’est une compétition exceptionnelle mais au-delà des médailles, je compte également prendre du plaisir à vivre pleinement ces Jeux. Je compte profiter de ces moments exceptionnels aussi avec mes coéquipiers.

Vous êtes la plus jeune sportive de la délégation. Comment le vivez-vous ?

M. N. : Cela ne me dérange pas du tout d’être la plus jeune. Les athlètes comme le staff me prennent sous leurs ailes !

Marie Ngoussou Ngouyi a décroché l'or sur 100 m et 200 m lors des championnats de France.
Marie Ngoussou Ngouyi a décroché l’or sur 100 m et 200 m lors des championnats de France. Photo : DR.

 La délégation ukrainienne prépare actuellement les épreuves de para-tir sportif au centre de tir sportif de Fleury-les-Aubrais, dans le Loiret. L’Ukraine, place forte du sport paralympique (troisième à Rio en 2016, sixième au tableau des médailles à Tokyo en 2021) nourrit de grandes ambitions lors de ces Jeux à Paris. Focus sur la préparation des para-athlètes pour les Jeux et sur les différentes catégories de handicap.  

Une délégation qui vise des médailles !  

Ils sont six athlètes paralympiques à s’entraîner depuis le 28 juillet de manière intensive au centre de tir de Fleury-les-Aubrais avec, en moyenne, cinq heures d’entraînement par jour. Sur les six, quatre sont déjà médaillés lors des Jeux précédents. Avec un palmarès aussi fourni, la délégation ukrainienne compte bien tirer son épingle du jeu lors de ces Jeux de 2024. Petit tour d’horizon de leur palmarès :  

La délégation ukrainienne en plein entraînement au centre de tir de Fleury-les-Aubrais

Et enfin Andrii Doroshenko qui a été médaillé d’argent lors des Jeux de Tokyo en 2020 en 10 m hommes air comprimé assis SH1.

Les différents types de handicap et leur signification

Sur les épreuves de tir comme dans les autres disciplines, les athlètes sont classés selon des catégories de handicap. Les athlètes, qui participent aux Jeux Paralympiques, appartiennent aux trois grandes catégories suivantes : 

Les athlètes concourent donc dans différentes catégories qui sont exprimées de la façon suivante : une lettre, et des chiffres. La lettre représente le nom du sport, généralement en anglais (S pour swimming pour la natation, T pour track pour l’athlétisme, C pour le cyclisme…). Ensuite, plus le chiffre est petit, plus le handicap est lourd, et plus il est grand, plus le handicap est léger. Une personne qui nagera en catégorie S1 sera donc beaucoup plus handicapée qu’un nageur de S10.

Les athlètes sont répartis en six catégories (1 – 6) : de la déficience visuelle (1) à l’absence d’un membre (6) en passant par la déficience intellectuelle (2). À ce premier chiffre y est accolé un deuxième, lié au degré du handicap, le 1 étant le plus fort. Le 11 catégorise donc ici un athlète déficient visuel lourdement handicapé. 

Derniers réglages avant les Jeux Para au centre de tir de Fleury-les-Aubrais.

Pour le Para-tir sportif, les athlètes sont répartis en 2 catégories (« SH » correspondant à « shooting » qui signifie « tir ») : 

SH1 : les sportifs de cette catégorie peuvent mobiliser leur arme sans difficulté et tirer en position debout ou assise (en fauteuil roulant ou sur une chaise). En SH1, il est possible de tirer au pistolet ou à la carabine.  

SH2 : les tireurs de cette catégorie rencontrent des difficultés réelles pour supporter le poids de leur carabine. Ils peuvent utiliser un support pour les aider, mais ils conservent toute l’action de guidage et de contrôle de la carabine lors de la séquence de tir. Certains sportifs peuvent avoir un assistant pour charger leur arme.

Pour retrouver notre interview : Iryna shchetnik, une ambassadrice en or, cliquez ici.