Lors de l’assemblée plénière de la Conférence Régionale des Financeurs qui se tenait conjointement à la Conférence Régionale du Sport à Châteauroux, les propositions des commissions techniques d’instruction ont été présentées.

Après un temps d’éclairage de cette campagne ANS 2025 par Rodolphe Legendre, Délégué Régional Académique à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports, les présidents des différentes commissions ont expliqué comment se sont déroulées les instructions.
Dans le cadre de la commission technique « savoirs fondamentaux », présidée par Véronique Bury, 180 000€ sont alloués aux savoirs fondamentaux, répartis en 54 500€ pour « savoir rouler à vélo ». Idem pour « aisance aquatique ». 71 000€ sont attribués aux dispositifs « savoir nager ». 35 associations ou collectivités sont ainsi concernées pour environ 250 stages « J’apprends à nager » et « aisance aquatique ». Cela représente également 14 associations et 109 stages de « savoir rouler à vélo ».
Pour ce qui est de la commission technique d’instruction « équipements sportifs », présidée par Frédéric Leclerc, plus de 2,3 millions d’euros sont consacrés aux équipements sportifs régionaux (montant mis à jour suite au conseil d’administration de l’ANS et à la note modificative relative aux équipements sportifs). 44 demandes ont été ainsi déposées pour 13 projets retenus au niveau des équipements de proximité. 34 demandes pour 12 projets retenus concernant les équipements structurants. La présence d’élus lors des commissions techniques d’instruction a permis de trancher, lors des derniers ajustements.
La commission technique d’instruction « aides à l’emploi », présidée par Michel Lestrez, a retenu, quant à elle, 57 dossiers sur 149 instruits. Les créations représentent ainsi 240 000€ de l’enveloppe budgétaire. Les consolidations totalisent 144 000€. 96 800€ reviennent aux emplois sportifs qualifiés Parasport. Les aides ponctuelles sont évaluées à 20 000€.
Résultats détaillés sur https://www.ac-orleans-tours.fr/agence-nationale-du-sport-123143

Un an après les Jeux, de nombreuses marques de cette période si particulière sont encore présentes en Centre-Val de Loire. Entre les anneaux olympiques au lycée Blaise Pascal, les barres asymétriques de Kaylia Nemour au club d’Avoine-Beaumont et plusieurs initiatives de collectivités pour faire perdurer l’engouement, le « feu » des Jeux est encore présent.
À quelques encablures du CNTS qui a accueilli les épreuves de tir sportif l’an dernier et reçoit, cette année encore, plusieurs championnats, les anneaux emblématiques ornent le lycée Blaise-Pascal de Châteauroux depuis décembre dernier. Un symbole qui rappelle aux lycéens que le lieu a hébergé et nourri trente fédérations internationales pendant les Jeux. Au club de gymnastique d’Avoine-Beaumont, le souvenir de la victoire de Kaylia Nemour est présent avec les barres asymétriques, offertes par la communauté de communes Chinon Vienne et Loire, sur lesquelles elle a décroché l’or. Les collectivités qui ont choisi d’accueillir la flamme, quant à elles, conservent précieusement une copie de la précieuse torche. Le Département du Loiret a ainsi fait le choix de placer la sienne sur un morceau de chêne centenaire.

L’Olympisme se cultive à la Plaine départementale des Sports

Depuis plus de 10 ans, la Plaine Départementale des Sports à Châteauroux est reconnue pour ses activités de sports de sable, accueillant des équipes françaises, des compétitions nationales et internationales, notamment pour le beach soccer, beach handball, beach-volley et beach tennis. Elle a la particularité d’abriter une halle connectée et elle doit accueillir lors d’une prochaine phase de travaux de nouveaux équipements : des vestiaires-sanitaires et un espace 3×3 couvert. Mais au-delà d’être un équipement de pointe, un parcours d’initiation à la culture olympique et paralympique y est accessible au public.
Place ainsi à un nouveau parcours d’orientation « Héritage » de 35 balises comportant un quizz géant dédié aux Jeux de Paris 2024 à travers des QR Codes associés aux visages des champions français disséminés dans les infrastructures. Une exposition photo des héros qui ont fait vibrer le monde entier, lors des dernières éditions des Jeux Paralympiques, orne également les lieux.

Des parcours sportifs à Monts
L’engouement sportif est loin de s’être arrêté à Monts, en Touraine. En effet, la commune a travaillé avec ses habitants à l’élaboration de trois parcours sportifs complémentaires avec des niveaux de difficulté différents. L’objectif de ces parcours, outre de proposer de l’activité physique et sportive à tous ses habitants, est de redécouvrir le patrimoine local en utilisant le mobilier urbain et les aménagements existants.

Des animations sportives qui se poursuivent
Même si les Jeux ne seront de retour en France qu’en 2030, les animations et initiations sportives proposées par les Comités Départementaux Olympiques et Sportifs mais aussi le Comité Régional Olympique et Sportif avec le soutien de collectivités locales se poursuit. Au programme : animations dans les campings, les centres de loisirs et dans les communes cet été.
En Touraine, cet été, la caravane sportive, portée par le Conseil départemental d’Indre-et-Loire en collaboration avec le Comité Départemental Olympique et Sportif d’Indre-et-Loire (CDOS 37), est d’ailleurs de retour et dans le Loiret, le Comité Régional Olympique et Sportif investit les campings et centres de loisirs. Dans l’Indre, le Tour de l’Indre des Sports, initié par le Conseil départemental, les comités et les clubs sportifs, va faire escale dans 19 communes, du 7 juillet au 1er août et en Eure-et-Loir, le Comité Départemental Olympique et Sportif propose trois étapes des Jeux sportifs jusqu’au 4 octobre. La première étape est prévue le 5 juillet à Brou.
Programme complet sur www.indre.fr/fr/actualites/le-tour-de-lindre-des-sports-sinstalle-dans-vos-communes
L’assemblée plénière conjointe de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire se tenait, jeudi 19 juin, à Balsan’éo à Châteauroux. Au programme : les propositions des commissions techniques d’instruction concernant la campagne ANS 2025 et le vote concernant la priorisation des 10 projets retenus par les commissions transversales dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt « Projet Sportif de Territoire ».

L’ancienne friche Balsan, bel exemple de réhabilitation où le sport n’a pas été oublié, a été le théâtre de réflexions et débats entre les membres et experts de la Conférence Régionale du Sport. En effet, avant l’assemblée plénière conjointe, les commissions transversales se sont réunies afin d’examiner les 36 dossiers déposés dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) « Projet Sportif de Territoire ». En s’appuyant sur le Projet Sportif de Territoire, les experts ont ainsi pu sélectionner cinq projets en commission utilité sociale, trois en commission équilibre territorial et deux en commission développement économique. Des projets qui ont été ensuite présentés en assemblée plénière de la Conférence Régionale du Sport afin que les élus puissent voter l’ordre de priorité dans le financement de ces dossiers.

Projet préféré : des équipements sportifs au service d’une activité sportive en territoire rural
C’est la Ligue de handball Centre-Val de Loire qui a obtenu le plus de voix des élus et arrive en tête (équilibre territorial). La Ligue propose un plan de déploiement d’équipements sportifs de handball à 4 mobiles, sur l’ensemble d’un territoire rural en collaboration avec le Conseil Départemental de l’Indre et la Fédération Française de Handball sur huit secteurs géographique identifiés et en lien avec le tissu scolaire. Place ensuite, sur la deuxième marche du podium, à un projet porté par la Comité Paralympique Sportif qui consiste en l’organisation d’une journée type forum dans le Loiret et en Eure-et-Loir. La troisième place est, quant à elle, occupée par le Comité Territorial 37 Montagne Escalade(utilité sociale). Au programme : l’accessibilité de l’escalade aux personnes en situation de handicap en Indre-et-Loire.
La quatrième place revient à l’USEP (Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré) régional avec « Mon asso booste mon cerveau », un projet regroupant activité physique, sommeil et nutrition tout en associant les parents. Place à des journées sportives parents/enfants, des colloques pour sensibiliser le grand public mais aussi à des outils pour répondre aux besoins de ce projet : un livret pédagogique, un agenda du sommeil, une exposition, un jeu de plateau sur les besoins du cerveau, une tente pédagogique et un poster composé de 15 défis ou encore une application numérique pour faire le lien avec les familles.
Du sport partagé en passant par une expérimentation de développement de l’emploi
C’est ensuite l’UNSS Orléans-Tours (utilité sociale) qui arrive en cinquième position avec un projet autour du développement du sport partagé. Outre des formations sport partagé à destination des animateurs d’associations sportives, des journées sport partagé multi-activités seront organisées dans chaque département. La sixième place est, quant à elle, attribuée à Daytoursport (utilité sociale) avec « Sport & Engagement pour les jeunes de l’E2C – Construire ensemble un parcours citoyen sportif ». Ce projet vise à proposer un parcours innovant d’inclusion et de remobilisation par le sport pour les jeunes de l’École de la 2e Chance (E2C) Val de Loire au château de la Bourdaisière (37).
Une proposition qui est suivie de celle du Comité Régional Olympique et Sportif, en 7e position, avec une expérimentation de développement de l’emploi et de la formation à l’échelle d’un bassin de vie hors axe ligérien.
La huitième place revient à la Ligue Centre-Val de Loire de Tennis de Table (équilibre territorial) avec un projet baptisé « Proxi’ping : l’animation éducative, active, inclusive ». De quoi rendre la pratique du tennis de table accessible dans les territoires carencés grâce à un équipement mobile.
Des « Lauriers de la QVCT » pour mobiliser les entreprises
L’avant-dernière place est sinon décernée aux Lauriers de la QVCT. Il s’agit d’un appel à projets porté par la Ligue régionale de Sport en entreprise. Son objectif est de mobiliser les entreprises de toutes tailles, y compris les collectivités locales et territoriales, afin qu’elles partagent leurs initiatives pour améliorer les conditions de travail et la santé des collaborateurs tant sur le plan physique que psychologique, en activant les leviers de la pratique d’activités physiques et sportives.
Enfin, la dixième place est occupée par la Ligue du Centre-Val de Loire de handball (utilité sociale) pour la mise en place d’actions autours de la lutte contre les incivilités dans le sport : le théâtre Forum et la Mallette de lutte contre les incivilités.

Pour en savoir plus sur l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) « Projet Sportif de Territoire », lire l’article dédié sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/un-appel-a-manifestation-dinteret-projet-sportif-de-territoire/

Le mois de mai est l’occasion d’une grande mobilisation pour adopter le vélo dans toute la France : « Mai à vélo ». En Centre-Val de Loire, plusieurs actions concernant cet événement sont recensées mais c’est aussi le début de la quatorzième édition des Échappées à vélo, des balades festives portées par le Conseil Régional, ainsi que les 20 ans de la Loire à vélo ! Une bonne occasion de se (re)mettre en selle !
« Mai à vélo » fête cette année ses cinq ans. Cette opération nationale est portée par un collectif, présidé par Maria Jebli-Chedeville, adjointe au maire de Chartres à la démarche Éco-Ville.
Concrètement, il s’agit de célébrer le vélo sous toutes ses formes. On retrouve ainsi sur le site internet dédié (https://maiavelo.fr/) des propositions de fêtes du vélo, cyclo randonnées, ateliers de réparation… mais aussi des challenges afin de réaliser le plus de kilomètres entre amis, clubs, écoles ou entreprises. De nombreuses propositions sont recensées dans la région. C’est le cas, par exemple, des universités d’Orléans et de Tours (Informations sur https://www.univ-orleans.fr/fr/univ/agenda-actualites/mai-velo-2025-0 et https://www.univ-tours.fr/l-universite/nos-valeurs/transition-ecologique/challenge-mai-a-velo).
Sur le site internet, on retrouve également des ressources, notamment certaines à destination des collectivités comme un guide « Rendre sa voirie cyclable » par la CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) ou encore un livret pédagogique concernant le programme Savoir rouler à vélo.
Des échappées et les 20 ans de la Loire à vélo
De mai jusqu’à octobre, place aussi aux Échappées à vélo, portées par le Conseil Régional. Près de 60 balades festives permettent de (re)découvrir en pédalant les trésors naturels, patrimoniaux et gastronomiques de leur territoire. Le programme complet est disponible sur https://www.echappeesavelo.fr/.
Pour rappel, cette année marque également les 20 ans de la Loire à vélo, cette véloroute, accessible à tous, qui traverse la région Centre-Val de Loire.
Outre une étape du Tour de France entre Chinon et Châteauroux, le 13 juillet, le vélo sera, par ailleurs, à l’honneur en Centre-Val de Loire avec la Semaine Fédérale Internationale de Cyclotourisme. Entre 8000 et 10 000 participants venus de toute la France et de plus de 21 pays étrangers sont attendus, du 3 au 10 août, à Orléans.
Plus d’informations sur https://sf2025-orleans.fr/.
Une activité profitable à la santé et pour le climat

Au-delà de cette mise en lumière, la pratique de la petite reine est une activité physique et sportive accessible au plus grand nombre en Centre-Val de Loire. Et elle n’a que des effets positifs !
En effet, une évaluation nationale, publiée en mars 2024, révèle les bienfaits pour la santé, pour l’économie et pour le climat de la pratique du vélo en France. Selon l’étude, réalisée par l’unité PACRI – Pasteur-Cnam risques infectieux et émergents, quand une personne fait 1h40 de vélo par semaine, elle réduit son risque de décès de 10%.
Si l’activité cycliste en France reste relativement faible par rapport à certains pays voisins, sa pratique représente néanmoins 5 milliards de kilomètres en 2019. Ce niveau de pratique permet, selon cette étude, d’éviter 2 000 décès par an et 6 000 cas de maladies chroniques. Une activité qui permet également d’éviter une dépense de 200 millions d’euros par an pour l’Assurance maladie. Au total, ce sont près de 5 milliards d’euros qui sont économisés en France en termes de coûts sociaux grâce à la pratique du vélo.
Pour plus d’informations, lire l’article complet dans Le Journal de la recherche sur le site internet de l’Institut Pasteur : https://www.pasteur.fr/fr/journal-recherche/actualites/potentiel-inexploite-du-velo-sante-publique-climat#:~:text=%C2%AB%20Quand%20une%20personne%20fait%201h40,physique%20et%20%C3%A9v%C3%A9nements%20de%20sant%C3%A9.
Entre « Prends-toi aux Jeux ! – Les 24 étapes en 2024 », l’appel à projets envers les Ligues « Prends-toi aux Jeux ! », le passage de la Flamme… et les épreuves de tir sportif au Centre National de Tir Sportif de Déols-Châteauroux, 2024 est l’année de tous les Jeux dans tous les territoires de la région Centre-Val de Loire. Découvrez un petit aperçu de cette année exceptionnelle avec notre vidéo !

Des conférences en passant par les 24 étapes
Pour revivre tous les temps forts de cette année 2024, vous pouvez retrouver nos articles et vidéos sur notre page dédiée aux dispositifs de Paris 2024 sur https://sport-centrevaldeloire.fr/les-dispositifs-paris-2024/
Vous pouvez également retrouver nos vidéos, notamment celle de la première conférence du cycle de rencontres, animées par Sport et Citoyenneté, autour du lien entre sport et société sur notre chaîne Youtube sur https://www.youtube.com/channel/UClZvlqq_vJeggDpRG67MMrw
Dans notre région Centre-Val de Loire, ce second week-end d’octobre 2024 sera animé aux couleurs des Jeux ! Au programme le samedi 12 octobre, la grande fête autour des athlètes de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire, au Campo Santo à Orléans. Pour le dimanche 13 octobre, retrouvez la grande braderie des Jeux dans le centre-ville de Châteauroux.

Ce samedi 12 octobre à Orléans, c’est la fête !
Le conseil régional et la mairie d’Orléans présentent l’événement « Célébrons nos athlètes olympiques et paralympiques ». À cette occasion, une après-midi animée ou les athlètes Olympiques et Paralympiques de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire fêterons la réussite de ces Jeux de Paris 2024 avec le public.
Le Campo Santo ouvrira au public à partir de 16 heures où attendront nombre d’animations et d’activités sportives avant l’arrivée des athlètes.
À partir de 17h, les athlètes paraderont en bateau sur la Loire, avant de défiler dans les rues Orléans, jusqu’au Campo Santo, qu’ils rejoindront vers 18 heures.
Débutera alors la grande célébration des sportifs qui ont si bien représenté le Centre-Val de Loire aux Jeux olympiques cet été, entre animations, restauration sur place, et DJ sur scène. Une magnifique fête populaire qui s’annonce !
La grande braderie des Jeux à Châteauroux.
Vous êtes nostalgique des Jeux ? Vous aimez chiner ? Rendez-vous place de la République à Châteauroux, de 10 à 18 heures ce dimanche 13 octobre.
Parmi les objets que nous pourrons retrouver : des drapeaux des nations, des programmes des Jeux, des cordons accréditation, des serviettes de bain, des vestes de sécurité, des tenues de relayeur, des uniformes officiels ou de volontaires (bananes, bobs, chaussettes, chemises, coupe-vent, pantalons, polos…), infrastructures temporaires, mobilier, uniformes, équipements sportifs, nourritures et boissons, équipements technologiques…
En bref, il y en aura pour tous les goûts et pour tous les budgets puisque certains articles seront vendus à partir d’un euro.
Iryna Shchetnik, dotée d’un excellent Français, joue à merveille son rôle d’ambassadrice de la délégation ukrainienne. La double médaillée de bronze aux Jeux en 2020 revient pour nous sur la préparation de l’équipe d’Ukraine au centre de tir de Fleury-les-Aubrais et sur ses attentes lors de ces Jeux.

Quelles sont les ambitions de la délégation de para-tir sportif d’Ukraine ?
I.S : Notre équipe est composée de plusieurs athlètes déjà médaillés et de champions du monde, c’est pour cela que nous visons tous la médaille d’or !
Vous parlez très bien français. Est-ce que pour vous ces Jeux à Paris ont une signification particulière ?
I.S : Oui, bien sûr ! C’est évidemment une pression supplémentaire pour moi. Pas seulement sportivement mais surtout par le fait de pratiquer une langue étrangère. Mais je suis tellement ravie d’être ici que cela me donne une motivation supplémentaire pour décrocher le meilleur résultat !
C’est votre premier voyage en France ?
I.S : Oui, c’est ma première fois en France ! Je parle bien français car j’ai étudié cette langue à l’université à Odessa et c’est une belle expérience !
Pourquoi avez-vous choisi Fleury-les-Aubrais pour votre préparation ?
I.S : Fleury-les-Aubrais est vraiment proche de Châteauroux, là où auront lieu les Jeux paralympiques. C’était très pratique pour nous !
Est-ce que pour vous, représenter l’Ukraine, est une motivation supplémentaire ?
I.S : Pour chaque équipe c’est l’événement le plus important et le plus motivant. Chaque équipe s’entraîne très dur et le niveau est très relevé. Mais pour nous en Ukraine, c’est sûr que nous avons besoin de victoire !
Ils se nomment Perrine, Fanny, Bertrand, Corinne, Weny, Steve ou Sébastien… Ils travaillent pour une Ligue ou au sein du Comité Régional Olympique et Sportif… mais surtout ils viennent de toute la région Centre-Val de Loire pour participer aux Jeux comme volontaires.

Ces bénévoles constituent la grande équipe des Jeux, mobilisée à Paris comme à Châteauroux ! Pour participer à l’aventure des Jeux, ils ne sont pas moins de 45 000, venant de toute la France et notamment de notre région.
Parmi eux, il y a Perrine, 29 ans, travaillant pour la Ligue de Sport Adapté. Celle-ci a rapidement envoyé sa candidature après l’appel au volontariat. « J’ai dès le départ demandé Châteauroux », explique Perrine qui est tombée dans la marmite du sport à l’âge de six ou sept ans. Cette handballeuse – qui continue de pratiquer sa passion à Vierzon et qui s’adonne à la course avec les Gazelles de Vineuil – a d’ailleurs choisi de devenir volontaire « pour redonner un peu ce que le sport a pu m’apporter dans ma vie, au niveau de ma construction personnelle ». Une motivation qui l’a conduite à demander Châteauroux comme affectation car elle connaît le Centre National de Tir Sportif (CNTS). Celui-ci se situe d’ailleurs non loin de chez elle. Pas de problème d’hébergement pour assurer la mission !
« J’ai suivi déjà une formation à distance de Paris 2024 et j’ai pu également bénéficier d’un temps de formation sur site afin de connaître les points de vigilance », expliquait cette volontaire, ravie de vivre les Jeux de l’intérieur, deux jours avant de rejoindre sa mission d’accueil du public. Perrine sera présente également pour les Jeux Paralympiques. « C’était une évidence en travaillant dans le sport adapté ! », selon la jeune femme. Pour ceux qui viendront au CNTS pour assister aux épreuves, elle sera l’un des nombreux sourires que le public pourra croiser dans l’uniforme si reconnaissable des volontaires.
À Paris, le sport réunit
Envie de vivre au cœur des Jeux, de savourer des moments historiques, d’approcher des légendes du sport mais aussi de vibrer grâce à une ambiance unique, multiculturelle… Quelle que soit leur motivation, les volontaires ont tous un point commun : la flamme des Jeux brille dans leurs yeux quand il parle de leur engagement.
Certains ont ainsi posé leurs congés d’été, ont organisé leur hébergement entre les appartements des amis ou de la famille et quelques nuits en auberge de jeunesse… Tout cela dans un seul but : venir soutenir l’organisation des matchs ou tournois comme ceux de badminton à l’Arena La Chapelle. C’est d’ailleurs la mission de Fanny, Bertrand, Corinne, Bruno et Weny, tous choisis pour leur expérience liée à l’organisation de l’Orléans Masters badminton comme bénévoles et embarqués dans les coulisses des Jeux.
Au total, selon les chiffres de Paris 2024, 101 départements français, soit la totalité du territoire, sont représentés à travers ces bénévoles. 30% des volontaires viennent du milieu associatif. 190 pays au total sont représentés. Un nombre qui est bien proche du nombre de pays dans le monde. On peut donc dire que le monde s’est donné rendez-vous en France. À Paris comme à Châteauroux !

Dans le cadre des Jeux, le Centre National de Tir Sportif (CNTS) de Déols-Châteauroux accueille les épreuves de tir sportif. Découvrez cet équipement d’envergure internationale où sera décernée la première médaille des Jeux !

Le centre du monde se trouvera dans quelques jours à Châteauroux-Déols ! En effet, c’est au Centre National de Tir Sportif, samedi 27 juillet, que se tiendra le match pour la médaille de bronze à 10h30. La finale se disputera juste après, au concours de tir à la carabine à 10m par équipes mixtes. À la mi-journée, place au premier podium des Jeux ! Un moment historique. Peu de gens connaissent cependant l’histoire de ce site. Moins nombreux encore sont ceux qui savent qu’il est la seule installation civile sportive capable au niveau européen d’accueillir toutes les disciplines du tir entre 10 m et 600 m.
De l’ancien camp militaire au CNTS
Le Centre National de Tir Sportif est né de la volonté de la Fédération Française de Tir Sportif de réunir les infrastructures permettant de pratiquer l’ensemble de ses douze disciplines dans un même lieu. Elle a acheté dans ce but, en 2012, les 80 hectares de l’ancien camp militaire de la Martinerie à Déols-Châteauroux. Un projet financé par l’ensemble des licenciés de la fédération (80%) avec des soutiens nationaux et régionaux. Pour lui donner corps, le chantier est lancé en mars 2016 et le site est inauguré en mai 2018.
Le CNTS décroche ses anneaux

Mais le CNTS a failli ne jamais voir les épreuves qui se dérouleront à partir de samedi. En effet, au départ, c’est le complexe semi provisoire de La Courneuve qui a été privilégié mais en juillet 2022, l’équipement de l’Indre a été finalement officiellement retenu. De quoi lancer les Jeux en Centre-Val de Loire !
Pour en savoir un peu plus sur ce site particulier, voici la vidéo réalisée par la Fédération Française de Tir Sportif sur https://www.youtube.com/watch?v=tZjVzpcKnDI
Pour en savoir plus sur le tir et les épreuves qui se préparent, lire par ailleurs notre article sur https://sport-centrevaldeloire.fr/paris-2024/le-tir-sportif-sous-le-feu-des-projecteurs/
Si vous souhaitez en savoir plus sur le tir, découvrir des reportages sur les athlètes participants aux Jeux dans les différentes disciplines… vous pouvez également regarder les vidéos réalisées par la Fédération Française de Tir sportif sur sa chaîne YouTube https://www.youtube.com/user/FFTIR
S’il est bien un sport qui sera particulièrement sous le feu des projecteurs en Centre-Val de Loire, c’est bien le tir sportif ! En effet, le Centre National de Tir Sportif (CNTS) à Déols-Châteauroux accueillera les épreuves olympiques de tir sportif. Un point sur ce sport trop méconnu avec Sylvie Lanson, trésorière de la Fédération Française de Tir Sportif et secrétaire de la Ligue de tir du Centre-Val de Loire.

Saviez-vous que le tir est le quatrième sport individuel le plus pratiqué au monde ? Il fait également partie des disciplines olympiques historiques des Jeux Olympiques modernes. En Centre-Val de Loire pour la fin de saison 2023-2024, 10 461 licenciés étaient comptabilisés par la Ligue. Un nombre en augmentation car ils étaient 9711 en fin de saison l’année dernière. Si les mots « tir sportif » évoquent pour la plupart des gens une carabine ou un pistolet, c’est bien mal connaître ce sport. En effet, ce n’est pas moins de 12 disciplines qui sont représentées en Centre-Val de Loire : arbalète, armes anciennes, Bench Rest (tir avec appui), carabine, cible mobile, écoles de tir, para tir, pistolet, silhouettes métalliques, tir aux armes réglementaires, tir au plateau et tir sportif de vitesse.
Une médaille à Tokyo et deux à Rio

Côté équipe de France, les épreuves démarrent le 27 juillet ! 15 tireurs représenteront la France (La liste complète est à retrouver sur https://www.fftir.org/paris-2024-la-selection-olympique/). Pour rappel, lors des Jeux Olympiques de Tokyo, la France a emporté la médaille d’or à l’épreuve de 25 m pistolet feu rapide hommes (Jean Quiquampoix). En 2016, elle s’était illustrée avec la médaille d’argent en pistolet vitesse (Jean Quiquampoix) et par une médaille de bronze en carabine 50 m trois positions (Alexis Raynaud).
Pour ces Jeux, Jean Quiquampoix défendra son titre olympique et il sera accompagné de jeunes tireurs comme Romain Aufrère, double champion du monde juniors ou Lucas Kryzs, vice-champion d’Europe à 23 ans. Au sein de cette équipe tricolore, on retrouvera également Océanne Muller, médaillée de bronze par équipes mixtes aux championnats du monde de tir 2023. Celle-ci va vivre ses deuxième Jeux à seulement 21 ans !
La liste d’inscription pour le tir sportif aux Jeux Olympiques de Paris 2024, publiée le 9 juillet, compte au total 340 athlètes, issus de 81 pays différents et deux réfugiés. Si l’on tient compte des doubles et triples départs, ces 342 tireurs participeront à 432 départs. Ce seront la Chine et l’Inde qui compteront les plus grandes équipes avec chacune 21 athlètes. Le plus jeune tireur de ces Jeux sera l’Iranien Mohammed Beyranvand, 15 ans, qui participera à l’épreuve de fosse olympique. Le doyen sera, quant à lui, le Vénézuélien Lionel Martinez, participant également à l’épreuve de fosse.
Le para tir également à Déols-Châteauroux
Le para tir sportif fait partie des disciplines paralympiques depuis les Jeux de Toronto. Des épreuves paralympiques auront donc lieu également au CNTS, cet été. Parmi les espoirs au sein de la délégation française, on compte notamment Pierre Guillaume-Sage, champion d’Europe et du monde de para tir à la carabine à 10 m 2023. Désormais, pour les athlètes comme les para athlètes, il ne reste plus qu’à faire un carton !
Pour en savoir plus sur le tir, retrouvez ci-dessous notre vrai ou faux en vidéo avec Sylvie Lanson, trésorière de la Fédération Française de Tir Sportif, secrétaire de la Ligue de tir du Centre-Val de Loire et du club de Fleury mais aussi élue au Comité Régional Olympique et Sportif.