Nageuse médaillée aux Global Games, la plus grande compétition internationale de sport adapté de haut niveau (l’argent pour le relais mixte 4 x 100 m nage libre et le bronze aux 400 m 4 nages), Maëly Chevallier est actuellement en train de se préparer pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Cette athlète de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire était présente le 25 janvier dernier dans l’hémicycle du Conseil Régional à Orléans afin de lancer le compte à rebours six mois avant les Jeux. Rencontre avec cette championne de sport adapté, fière de représenter la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire !
Qu’est-ce qui vous a conduit à choisir comme discipline la natation ? Pourquoi ce choix ?
Maëly Chevallier : J’ai fait le choix de cette discipline grâce à ma famille. Mes parents m’ont mise très tôt dans l’eau ! J’ai commencé petite, vers l’âge de quatre ans. C’est venu assez naturellement car j’étais à l’aise dans l’eau comme un poisson ! Je n’ai ensuite plus jamais quitté les bassins.
Entretenez-vous un lien particulier avec votre région ? De quelle manière se traduit-il ?
M. C. : Oui, je viens du club nautique de Chinon. Le maire nous soutient ! Je suis aussi très fière de représenter la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire !
Comment appréhendez-vous les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 ?
M. C. : Pour moi, mon but est déjà d’arriver à faire les temps ! C’est vraiment important. Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 représentent aussi une très belle aventure que j’ai envie de vivre.
Médaillé de bronze aux championnats du monde à l’épreuve de vitesse de paracyclisme, l’an dernier mais aussi lors des Jeux Paralympiques de Tokyo, Raphaël Beaugillet a actuellement, au sens propre, la tête dans le guidon avec la préparation des Jeux Paralympiques. Rencontre avec cet athlète, membre de la Team CRS CVL (Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire), lors de la dernière Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire au Centre National de Tir Sportif à Déols.
Qu’est-ce qui vous a dirigé vers le paracyclisme ?
Raphaël Beaugillet : J’ai perdu la vue à 20 ans. Le sport m’a beaucoup aidé dans cette nouvelle vie, notamment à accepter le handicap. J’ai d’abord acheté un vélo d’appartement pour me défouler. Un voisin m’a dit : est-ce que tu veux qu’on achète un tandem ? C’était, au départ, pour voir si cela lui plaisait et si j’aimais cela aussi… Et je me suis pris au jeu car je suis compétiteur dans l’âme ! Avant je faisais du football ! J’ai ensuite gravi les échelons petit à petit.
Quel est votre lien avec la région Centre-Val de Loire ?
R.B. : Je suis originaire du Loir-et-Cher. Je vis ici depuis ma naissance. Mes racines, c’est la région ! Le lien est important. Hormis le soutien financier, on rencontre aussi des élus. Par exemple, Mohamed Moulay qui est très présent lors des manifestations sportives. Récemment quand je l’ai croisé, il m’a dit de ne rien lâcher ! Il n’y a pas que les bons côtés, les médailles… Il y a des moments où c’est très dur aussi. C’est important de se sentir soutenu en tant qu’athlète, dans les bons comme les mauvais moments.
Qu’attendez-vous des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 ?
R.B. : C’est un moment de partage ! J’ai eu la chance de vivre mes premiers Jeux à Tokyo. Il n’y avait pas de public. Là, en France, ce sera à Saint-Quentin-en-Yvelines. C’est comme si on était vraiment à domicile. Là, l’important est de se qualifier dans un premier temps. De vivre cela avec la famille, les amis et les partenaires. Que tout le monde soit présent pour cet événement ! Je ne revivrai jamais cela en France. 2028, c’est loin. C’est un moment de fête et de partage mais sans oublier la compétition ! On n’y va pas seulement pour participer !
Raphaël Beaugillet lors de la présentation de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire au Centre National de Tir Sportif à Déols.
