Accueil de la Conférence regionale du sport en centre val de loire

Joseph Terhec, licencié à l’USO judo, a retrouvé « le plaisir et le goût de l’entraînement depuis l’été dernier ». Longtemps dans l’ombre de Teddy Riner, Joseph Terhec a de grandes ambitions.

Photo de Joseph Terhec, licencié de l'USO Judo et membre de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire.
Joseph Terhec est licencié de l’USO Judo. Crédit photo : Laëtitia Cabanne.

Plusieurs faits d’armes sur les tatamis

Ils ne sont pas nombreux à pouvoir se vanter d’avoir vaincu Teddy Riner ! Joseph Terhec a le privilège de faire partie de ceux-là. En octobre 2020 à Brest, lors des championnats de France par équipes, celui qui est souvent identifié comme le partenaire d’entraînement de Teddy Riner a montré qu’il était bien plus que ça et a vécu sa victoire comme une libération.

« Ça reste l’une des victoires les plus importantes de ma carrière, même si ce n’était pas le combat
le plus joli. Il avait été très tactique. Avec Teddy, on se connaît presque par cœur. Cela m’a montré que j’étais capable de tenir face au meilleur judoka du monde et ça m’a libéré dans cette catégorie des plus de 100 kg 
», livrait Joseph Terhec au journaliste de 20 minutes, le 3 octobre 2022.

Une année charnière dans sa carrière

Cela fait bien longtemps que Joseph Terhec rêve de cette année 2024 ! En 2018, il déclarait dans les colonnes de Ouest France : « Je pense qu’en 2024 je serai dans la force de
l’âge, j’aurai la trentaine 
(29ans), ça pourrait être le moment idéal. »

Mais 2023 n’a pas été de tout repos ! Joseph a traversé une période de turbulences, notamment en raison de blessures. De quoi le pousser à prendre un temps de réflexion sur sa carrière sans pour autant diminuer son ambition et l’envie de revenir sur les tatamis. « Moi, je reste motivé. Je ne perds pas espoir. J’aimerais bien décrocher une sélection pour les championnats d’Europe, du monde, car je pense que les sélectionnés olympiques ne feront pas tout d’ici aux Jeux », confiait, le 6 février 2024, au quotidien Ouest France, le judoka qui ne s’interdisait pas d’envisager les Jeux Olympiques de 2028, s’il est encore « dans le coup ».

Mi-mai, en pleine préparation, ce judoka depuis l’âge de huit ans était présent sur les tatamis de l’USM Saran pour proposer un échauffement aux jeunes du club ainsi que de précieux conseils. Il a également participé à « L’itinéraire des Champions », la tournée sportive et citoyenne de France Judo, dans l’Orne, son département d’origine, en avril dernier.


Un sens du partage qui n’est pas nouveau pour ce membre de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire qui avait tenu à « remercier l’ensemble des acteurs qui œuvrent dans le sport en Centre-Val de Loire », lors de la présentation de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire en novembre dernier, à travers une petite vidéo.

Du judo à la kinésithérapie

En dehors des tatamis, Joseph Terhec a d’autres talents. En effet, celui qui a suivi des études en école de kinésithérapie à Saint-Maurice (94) est bien conscient que la carrière d’un sportif de haut niveau est éphémère. C’est ce qui l’a conduit, en parallèle de sa carrière sportive, à préparer un diplôme de kinésithérapeute, afin d’anticiper au mieux sa reconversion. En parallèle du judo, il a donc décroché un diplôme d’État de Masseur-kinésithérapeute !

Palmarès

2023

Médaille d’argent aux championnats du monde par équipes mixtes

2022

Médaille d’argent aux championnats du monde par équipes mixtes

Médaille d’or aux championnats d’Europe par équipes mixtes

2021

Médaille de bronze au Paris Grand Slam en plus de 100 kg.




 



Mercredi 29 mai se tenait l’assemblée plénière conjointe des Conférences Régionales du Sport et des Financeurs du Sport Centre-Val de Loire dans l’hémicycle du Conseil Régional à Orléans. Une plénière placée sous le thème de la consultation avec une intervenante éclairante : Marie-George Buffet, co-présidente du Comité national pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport !

La Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire a été placée sous le signe de la consultation. En effet, suite à la venue de la Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques à Orléans en mars dernier(https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/je-vous-demande-de-participer-a-lecriture-dune-loi/), il est demandé aux Conférences Régionales du Sport d’organiser une consultation auprès de leurs membres pour évaluer leur fonctionnement mais aussi une consultation autour du rapport du Comité national pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport (rapport dit Buffet-Diagana). Le but de cette consultation est de permettre l’écriture d’une loi « Héritage », après les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. C’est pour lancer cette dernière phase de consultation que la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire a accueilli Marie-George Buffet.

Marie-George Buffet est venue présenter son rapport en séance plénière de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire.
Marie-George Buffet a pu échanger avec les membres et experts de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire.

Une première à l’échelle régionale

« Le rapport de Marie-George Buffet est très centré sur l’éthique et le devenir des pratiques sportives. Il faut tirer parti de l’élan des Jeux et aborder le sujet de l’engagement », a observé François Bonneau, président de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire en accueillant Marie-George Buffet à la tribune. « C’est la première fois que vous venez présenter ce rapport dans une région », a poursuivi celui qui est également président de la Région Centre-Val de Loire.

Marie-George Buffet a, pour sa part, rappelé qu’au-delà « des affaires médiatisées », c’est « grâce au mouvement sportif que le droit à l’accès à la pratique sportive est possible pour nos concitoyens ». Le rapport contient « 37 recommandations qui sont des outils pour le mouvement. Il faut que ces propositions soient débattues pour arriver à une loi-cadre. On ne parle pas du développement du sport dans notre pays. Le sport n’a pas trouvé sa place dans le débat public », a déclaré la co-présidente du Comité national pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport.

Marie-George Buffet a balayé plusieurs des préconisations du rapport : revenir au scrutin de liste « pour permettre le renouvellement et la parité », la reconnaissance des bénévoles avec « une indemnisation transparente des bénévoles dirigeants, sur des aides publiques, comme c’est le cas pour les élus » mais aussi « des décharges horaires pour des personnes qui travaillent » ou encore une valorisation des « trimestres pour la retraite »… Pour Marie-George Buffet, « sur l’éthique, la présence d’un comité d’éthique est très inégale selon les fédérations. Celui-ci doit avoir la capacité de s’autosaisir. Le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) devrait jouer un rôle plus important. Il faut mettre en place un comité supra-fédéral qui doit pouvoir pallier si le comité d’éthique est insuffisant. Il doit être composé de personnes extérieures ».

« Vous lancez une concertation, je vous félicite ! »

La protection des pratiquants est aussi au cœur du rapport. « Il faut revoir le rapport entraîneur-entraîné ! Il faut revoir aussi la formation des encadrants. Signal-Sports est une avancée mais son rôle est limité. La mise en place d’une agence indépendante semble nécessaire afin de libérer la parole car il est difficile au sein d’une famille de dire les comportements délictueux… » La co-présidente du Comité national pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport a conclu son intervention en félicitant la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire de sa concertation. Marie-George Buffet a ensuite échangé avec les membres et experts présents dans l’hémicycle ainsi qu’avec Fabien Lefèvre, directeur de la prévention de Colosse aux pieds d’argile.

Vote pour les propositions d'amélioration par ordre de priorités.
Les participants ont pu voter pour leurs priorités parmi les propositions d’amélioration du fonctionnement de l’instance.

Trois consultations

Au-delà de la consultation autour du rapport, l’assemblée plénière a été l’occasion pour les intervenants d’Olbia-CDES qui accompagnent la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire de restituer les résultats de la consultation interne. L’assemblée plénière a permis aussi de présenter, en direct, sous forme d’un vote, des propositions pour améliorer le fonctionnement de l’instance.

À quelques jours de l’arrivée de la flamme olympique dans la région Centre-Val-de Loire, quelles sont les villes et les villages qui auront l’occasion de voir la flamme sillonner leurs routes ? Petit point sur son passage en quelques dates.

Présentation du parcours de la flamme olympique dans le département du Loiret.
Photo d’archives : Présentation du périple de la flamme dans le Loiret en juin 2023 à l’Hôtel du Conseil départemental du Loiret.

Le relais de la flamme olympique traversera quatre départements du Centre-Val de Loire. La première étape se déroulera dans l’Indre le 27 mai avant de poursuivre la route en Eure-et-Loir, le 7 juillet, puis dans le Loir-et-Cher, le 8 juillet. Ce périple régional se terminera dans le Loiret, le 10 juillet.

L’Indre ouvre le bal…

Le 27 mai 2024, le relais de la Flamme traversera 9 communes de l’Indre : Le Blanc, Cuzion, Baraize, La Châtre, Buzançais, Issoudun, Valençay, Déols et Châteauroux.

La journée commencera au Blanc et se terminera à Châteauroux avec un départ de la flamme olympique depuis l’abbaye de Déols à 18h15 et, pendant plus d’une heure, une traversée de l’agglomération castelroussine sur 8 km. Le dernier relayeur devrait faire son arrivée vers 19h20, à la Plaine des sports, où sera allumé le chaudron olympique.

Retrouvez les informations sur les lieux et horaires dans l’Indre (https://www.indre.fr/fr/parcours-de-la-flamme-olympique-et-programme-des-festivites).

Avant l’enchaînement dans l’Eure-et-Loir et le Loir-et-Cher

Dans l’Eure-et-Loir le 7 juillet, le relais prendra le départ de Dreux, avant de poursuivre son périple à Châteaudun, puis Bonneval. Cette journée se terminera à Chartres pour l’allumage de la vasque vers 19h20, au niveau de l’hippodrome. Un écran géant, un animateur et un DJ seront présents pour mettre le public dans l’ambiance du Relais de la Flamme !

Le détail du tracé et les horaires sont à retrouver sur https://www.eure-et-loir.gouv.fr/Actualites/Annee-2024/Juillet/Dossier-de-presse-7-juillet-2024-Relais-de-la-flamme-olympique-en-Eure-et-loir

Dans le Loir-et-Cher, le 8 juillet, la première étape se tiendra à Fréteval puis un passage est prévu à Vendôme avant de se diriger vers le château de Chaumont-sur-Loire. La flamme se dirigera ensuite vers Thésée, puis en Sologne à Romorantin-Lanthenay.

Un passage royal est même prévu car le symbole olympique doit passer par l’escalier du château de Chambord afin de rejoindre les terrasses, avant de redescendre dans ses jardins ! La flamme arrivera au château à 17h02 et repartira à 17h32.

La journée se terminera à Blois, avec un départ du stade des Allées, et un passage tout près du château, avant l’escalier Denis-Papin et les jardins de l’Évêché. L’embrasement du chaudron se déroulera Place de la République aux alentours de 19h20.

Le détail des animations et le tracé à Blois sont à retrouver sur https://www.blois.fr/info/jop.

La totalité du parcours est à retrouver sur https://www.departement41.fr/ses-missions/autres-missions/sport-et-activites-de-nature/le-41-declare-sa-flamme/

Une fin en apothéose dans le Loiret

Dans le Loiret, le parcours de la flamme est titanesque. C’est en équipe avec le comité d’organisation des JO et le Conseil départemental du Loiret que les sept communes loirétaines concernées ont dessiné son parcours pour le 10 juillet 2024 !

La flamme partira du Malesherbois à partir de 8h20 avant de poursuivre sa route vers Sully-sur-Loire (9h20), Montargis (11h06), Neuville-aux-Bois (12h11), Gien (14h34), Meung-sur-Loire (16h11) avant de finir sa course à Orléans, Esplanade Boulevard Alexandre Martin, à 19h20. Au total, 100 personnes se relaieront dans le Loiret !

Retrouvez les informations sur les lieux et horaires dans le Loiret (https://olympics.com/fr/paris-2024/relais-de-la-flamme-olympique/etapes/loiret-orleans et sur https://loiret2024.fr/.

Une flamme peut en cacher une autre

Après la flamme olympique, la flamme paralympique scintillera dans la région Centre-Val de Loire !

Quelques jours avant la cérémonie d’ouverture qui se déroulera le 28 août, la flamme sera allumée à Stoke Mandeville, en Angleterre, où ont eu lieu les premiers Jeux paralympiques de l’Histoire, en 1960. En plus de celle arrivée à Calais, 11 flammes seront allumées dans des villes aux extrémités du territoire de l’Hexagone (Strasbourg, Thonon-les-Bains, Lourdes ou encore Lorient).

Le 26 août, les flammes vont parcourir les territoires, et celles allumées à Lorient et La Roche-sur-Yon passeront, respectivement, par Chartres et Blois. Ces deux villes auront donc le privilège de voir passer les deux flammes ! La flamme olympique et la flamme paralympique !

Le parcours de la flamme paralympique est à retrouver sur https://www.chartres.fr/relais-flamme-olympique et https://www.blois.fr/info/jop

Au sein du groupe JOP 2024 de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire, il y a des animations sportives et culturelles pour tous les publics mais aussi des initiatives comme « Du Stade vers l’Emploi » qui riment avec insertion professionnelle !

Crédit photo France Travail : Candidats et recruteurs se rencontrent en dehors du cadre de l’habituel entretien d’embauche.

Athlétisme, badminton, tennis de table mais aussi rugby, football ou encore handball et basket-ball… Voici les sports qui sont proposés, par France Travail et ses partenaires en Centre-Val de Loire, aux demandeurs d’emploi comme aux recruteurs lors de jobs dating qui sortent de l’ordinaire.

Le principe est simple : candidats et recruteurs sont conviés à l’événement en tenue sportive et identifiés seulement par leurs prénoms. En équipes et sous la conduite d’encadrants, ils vont passer la matinée autour d’une activité sportive. Des activités propices à mettre en valeur l’esprit d’équipe, la capacité d’écoute et de mobilisation, la rigueur, le sens de l’anticipation… Ces ateliers sans notion de compétition sont ouverts à tous et adaptés aux capacités physiques de chacun. Le but est de permettre une découverte entre les candidats et les recruteurs sans le filtre du CV et de l’entretien professionnel. Après les défis sportifs, un repas gratuit est partagé entre les participants. De quoi poursuivre, dans la convivialité, les échanges du matin ! L’après-midi, place à un job dating entre recruteurs et candidats, avec des entretiens facilités par les échanges de la journée.

Entreprises en difficulté de recrutement et candidats éloignés de l’emploi

Cette initiative porte ses fruits en Centre-Val de Loire avec un taux d’accès à l’emploi de 46,1% à six mois, supérieur à un job dating classique. Par ailleurs, cette opération offre de très bons résultats auprès des demandeurs d’emploi les plus éloignés du marché du travail ainsi qu’auprès des entreprises ayant des difficultés dans leurs recrutements. Une opération gagnant-gagnant. À noter, les candidats sont préparés en amont dans les agences de France Travail.


En 2023, ce sont plus de 1300 demandeurs d’emplois et 275 entreprises qui ont participé à l’opération en Centre-Val de Loire. Les prochains rendez-vous auront lieu en mai à Dreux/Vernouillet avec du handball mais aussi le 30 mai à Orléans autour du football et le 4 juin avec du badminton à Château-Renault.

Les actualités de France Travail sont à retrouver sur https://www.francetravail.fr/region/centre-val-de-loire/

L’Insee Centre-Val de Loire a présenté, la semaine dernière, une étude, réalisée en partenariat avec la Direction régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES). Un éclairage intéressant sur la pratique sportive en Centre-Val de Loire.

Crédit photo Dimitri Vetsikas -Pixabay – Parmi les fédérations unisports, le football est le sport qui compte le plus de licenciés en région Centre-Val de Loire.

En 2022, 410 000 licences sportives ont été délivrées par les fédérations unisports en région, soit 160 licences pour 1000 habitants. Un nombre très légèrement supérieur à la moyenne nationale qui place le Centre-Val de Loire au huitième rang des régions françaises. Parmi les départements de la région, l’Indre-et-Loire et le Loiret comptent le plus de licenciés par rapport à la population (163 pour 1000 habitants). Le plus faible taux de licences se situe en Eure-et-Loir (152 pour 1000 habitants). Par ailleurs, le nombre de licences rapporté à la population à l’échelle régionale a diminué lors de la crise sanitaire (il était de 170 pour 1000 habitants jusqu’en 2019). En 2022, ce nombre remonte mais n’atteint pas son niveau de 2019 (-7%).

Football, tennis et équitation : le tiercé des licenciés

En Centre-Val de Loire, c’est la Fédération de football qui octroie le plus de licences (83 000 en 2022). Le tennis et l’équitation suivent ensuite puis le basket-ball, le judo (disciplines associées) et le handball. Ces disciplines concentrent la moitié des licences de la région et sont les mêmes qu’au niveau national.

Plus d’hommes et de jeunes

En 2022, seulement un tiers des licences unisports sont détenues par des femmes (33,6%). Un taux de féminisation néanmoins légèrement supérieur à celui de la France métropolitaine (32,8%) et qui s’est accru en cinq ans (+1,2 point). On dénombre ainsi 104 licences pour 1000 femmes en Centre-Val de Loire contre 218 pour 1000 hommes (101 pour 1000 femmes et 220 pour 1000 hommes au niveau France métropolitaine). Les fédérations les plus féminisées sont : le twirling bâton, la danse, les sports de glace, la gymnastique et l’équitation.

Autre constat : la moitié des licences sont détenues par des personnes de moins de 20 ans et moins de 10% par des personnes de 65 ans ou plus. La souscription de licences est la plus fréquente chez les 5 à 14 ans, avec une licence pour deux personnes de cette tranche d’âge. Cette proportion de licences chez les enfants est un peu inférieure à celle au niveau national. Aux âges plus avancés, les taux de licences sont nettement plus bas que pour les moins de 20 ans mais légèrement supérieur en Centre-Val de Loire qu’à l’échelle nationale.

Licenciés des villes ou licenciés des champs ?

En 2021, le taux de licences de la population résidant en périphérie des agglomérations est plus important que dans les territoires urbains les plus densément peuplés et que dans les territoires ruraux non périurbains. Néanmoins, la pratique sportive reste plus élevée dans les communes urbaines denses de la région qu’en France métropolitaine. A noter, en 2021, les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) représentent moins de 3% des licences unisports contre 6% de la population. La pratique du football prédomine (46% des licences unisports contre 21% pour l’ensemble de la région). Concernant les fédérations multisports, les fédérations scolaires (USEP, UNSS…) sont plus présentes dans l’ensemble des licences. Parmi ces licenciés des QPV, la part des jeunes de moins de 20 ans est également plus élevée qu’en moyenne régionale. Le taux de féminisation des licences est aussi plus faible qu’ailleurs.

Deux habitants sur trois ont une pratique régulière

Mais l’activité sportive peut également s’exercer hors licences. Quatre habitants de la région Centre-Val de Loire sur cinq pratiquent des activités physiques ou sportives de manière au moins occasionnelle en 2020 et deux sur trois ont une pratique régulière. Des proportions qui sont similaires au niveau national.

Les activités nécessitant peu de matériel et pouvant se pratiquer hors structure sont privilégiées. Dans la région, la marche, la course, l’athlétisme, les sports de cycles, urbains ou motorisés sont cités par plus de deux personnes sur cinq. Comme pour les licenciés, les jeunes pratiquent davantage des activités sportives. Idem pour les hommes qui se livrent plus à des activités sportives que les femmes. 

Retrouvez l’intégralité de l’étude sur https://www.insee.fr/fr/statistiques/8070731

Contacts des référents dans les Ligues



Capitaine des Tango de Bourges, Sarah Michel-Boury fait également partie de l’équipe de France féminine de basket. Cette basketteuse internationale, réputée pour son esprit collectif et son leadership, est également la capitaine des Bleues ! Rencontre avec cette athlète de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire qui était présente lors de l’assemblée plénière de la Conférence Régionale du Sport, le 15 novembre, au Centre National de Tir Sportif de Déols.

Sarah Michel-Boury lors de la présentation de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire.

Qu’est-ce qui vous a conduit à choisir votre discipline sportive ?

Sarah Michel-Boury : J’ai choisi le basket car c’est une histoire de famille. Mes parents faisaient du basket, mon frère aussi. J’ai voulu faire comme eux. J’aimais bien aussi l’idée de pratiquer un sport collectif.

Entretenez-vous un lien particulier avec votre région ?

Sarah Michel-Boury : Je suis arrivée à Bourges, il y a maintenant sept ans. Je joue au Tango Bourges Basket. C’est un endroit qui me plaît bien : l’engouement autour du club, tout ce qui est mis en place par la ville, la Région… pour que le club puisse briller au niveau européen. Et puis, j’ai rencontré aussi mon mari dans la région !  

Qu’espérez-vous des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 ?

Sarah Michel-Boury : Cela va être grandiose, j’espère ! Je souhaite que ce soit une belle fête et qu’il y ait énormément de médailles… Cela fait longtemps que l’on attend le retour des Jeux à Paris. Il y aura la parité, les affiches des Jeux Paralympiques et Olympiques qui peuvent être mêlées pour former une grande fresque unique… C’est un pas en avant. Pour le sport français, j’attends surtout une belle réussite et de grandes médailles !

Que pensez-vous de la Conférence Régionale du Sport et de faire partie de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire ?

Sarah Michel-Boury : C’est une belle initiative. C’est quelque chose qui nous aide au quotidien. Tous les sportifs confondus. Cela nous permet d’appartenir à une équipe un peu plus élargie et autre que notre sport mais aussi de découvrir d’autres athlètes. Cela permet également de progresser et de se préparer au mieux pour Paris 2024 ! Ensemble !

Sous un soleil éclatant, les représentants de la Conférence Régionale du Sport et des Financeurs du Sport Centre-Val de Loire, en présence de Pierre-François Bouguet, maire de Briare, de la conseillère départementale du Loiret Aude Denizot et du sous-préfet Régis Castro, ont lancé officiellement « Prends-toi aux Jeux – Les 24 étapes en 2024 ».

 Cérémonie d’ouverture de «Prends-toi aux Jeux – Les 24 étapes en 2024 » à Briare.
Cérémonie d’ouverture de «Prends-toi aux Jeux – Les 24 étapes en 2024 » à Briare.

« Briare est la plus belle ville olympique du monde ! », a déclaré François Bouguet, maire de Briare, soulignant sa fierté de voir, la veille, 417 enfants de sa commune profitant « d’un moment de joie et découvrant de nouveaux sports ». « Ces sont de vraies valeurs, l’esprit olympique doit être dans l’esprit de de tous », a conclu l’édile.

« C’est le vrai visage des Jeux ! Je suis ému d’être là », a assuré, pour sa part, François Bonneau, président de la Conférence Régionale du Sport et président de Région. « Bien sûr, nous sommes heureux des Jeux Olympiques et Paralympiques qui rassemblent de grands champions mais ce n’est pas que cela. C’est aussi un travail, ensemble, avec le mouvement sportif, en amont des Jeux », a poursuivi l’élu.

Jean-Louis Desnoues, vice-président de la Conférence Régionale du Sport et président du Comité Régional Olympique et Sportif Centre-Val de Loire a, quant à lui, rappelé que la moitié de la population française déclare pratiquer une activité sportive mais qu’il fallait convaincre encore l’autre moitié. À l’approche des Jeux, le représentant du Comité Régional Olympique et Sportif a également remercié « l’implication des bénévoles, ceux qui œuvrent dans l’ombre ». « Les Jeux sont une étape, il faut penser leur Héritage pour qu’il y ait plus de pratiquants », a rappelé Jean-Louis Desnoues en concluant sur la devise olympique pour atteindre ce but : « Plus vite, plus haut, plus fort – ensemble ».  

Régis Castro, sous-préfet de Montargis, a ajouté, quant à lui : « Pour que la fête soit belle, il faut la mobilisation de tous ! » Pour cet événement qui « n’arrive qu’une fois par siècle », il a notamment salué l’investissement des gendarmes et des associations locales mobilisées.

Au-delà du contexte des Jeux, Francis Cammal, président de la Conférence Régionale des Financeurs du Sport Centre-Val de Loire et maire de Gien, a rappelé le rôle de la Conférence Régionale des Financeurs, notamment en matière de financement d’équipements sportifs.

Pour Aude Denizot, conseillère départementale du Loiret, le sport est un moyen de lutter contre la sédentarité et les écrans, notamment auprès des jeunes. Un propos complété par Rodolphe Legendre, secrétaire général de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire et Délégué Régional Académique à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports, qui a cité l’exemple de TikTok. L’application mobile de partage de vidéos vient en effet d’annoncer le lancement d’une application rémunérant les utilisateurs pour le visionnage de vidéos. « Les forces du bien, celles du sport, doivent se regrouper pour lutter ensemble contre les acteurs de la sédentarité », a insisté le secrétaire général de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire.

Chorégraphie de la « danse des JOP » réalisée par les enfants du centre aéré de Briare.
Chorégraphie de la « danse des JOP » réalisée par les enfants du centre aéré de Briare.

Quatre étapes par département

Dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, du 5 avril au 6 juillet, des animations sportives et culturelles sont en effet proposées dans toute la région, à l’initiative de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire*, la Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES) Centre-Val de Loire, la Région Centre-Val de Loire et le Comité Régional Olympique et Sportif Centre-Val de Loire (CROS). L’organisation est assurée par les Comités Départementaux Olympiques et Sportifs – CDOS 41, CDOS 36, CDOS 37, CDOS 28 et CDOS 18 – ainsi que le CROS, les préfectures, les villes qui accueillent ces jeux et les conseils départementaux du Loiret, du Cher, du Loir-et-Cher et de l’Eure-et-Loir. Cela représente quatre étapes par département, soit 24 étapes.

À noter, outre les animations proposées au grand public, l’ensemble des élèves de chaque collectivité hôte bénéficie de classes olympiques et animations culturelles: projections de films, rencontres avec des athlètes, témoignages, ateliers lecture, conférences… en lien avec les associations et clubs locaux, le CRIJ, le FRAC, Ciclic…

Prochaine étape, les 17 et 18 mai, à Anet (28) et à La Ferté-Saint-Aubin (45) !

Pour retrouver l’ensemble des étapes, rendez-vous sur notre page Paris 2024, rubrique agenda https://sport-centrevaldeloire.fr/les-dispositifs-paris-2024/

Carte des 24 étapes réalisée par Explore.
Reportage graphique réalisé par Explore.

Un appel à projets envers les Ligues également

En plus de ces 24 étapes dans toute la région, l’appel à projets à destination des Ligues « Prends-toi aux jeux ! en Centre-Val de Loire », organisé par la Région avec le concours de la DRAJES, permet de proposer 370 animations sur l’ensemble des territoires. Le but est de permettre à chacun de nos concitoyens, en ruralité comme en agglomération, de participer d’une manière ou d’une autre à cette grande fête populaire que sont les Jeux Olympiques et Paralympiques.

Au total, 16 dossiers déposés par les Ligues sont soutenus. Au programme, des animations variées se dérouleront entre le 1er mai et le 3 novembre. Découverte des disciplines équestre, tournois de basketball 3 x3 mais aussi sport santé pour tous, golf tour, basket fauteuil et athlétisme handisport, urban tennis tour… ou encore triathlon, volley et tennis de table permettront à tous de découvrir de nouvelles pratiques sportives.

Toutes les dates sont à retrouver sur https://www.google.com/maps/d/u/0/edit?mid=1WPE-VJuPXKIZJysad56qvi6uVVEe7to&usp=sharing

Le groupe de travail JOP 2024 s’est réuni, vendredi 5 avril, au CREPS à Bourges. Une après-midi permettant la mise en lumière des projets et actions des différents participants : de l’Escape Game autour des métiers autour des Jeux, mis en place par le Centre Régional d’Information Jeunesse (CRIJ), en passant par « Prends-toi aux Jeux – Les 24 étapes en 2024 » et le plan d’animations Jeux Olympiques et Paralympiques en milieu carcéral !

Le groupe de travail JOP 2024 s’est tenu au CREPS à Bourges, le 5 avril.

Pour commencer la séance, l’Escape Game consacré aux métiers liés aux Jeux (lire notre article par ailleurs ) a été présenté. Celui-ci sera notamment présent sur certaines dates des 24 étapes de « Prends-toi aux Jeux – Les 24 étapes en 2024 ! » ainsi qu’au Printemps de Bourges.

Quant au cycle de conférences autour du lien entre sport et société, organisé par le Think Tank Sport et Citoyenneté, celui se poursuit avec une dernière conférence prévue autour de l’Héritage des Jeux au dernier trimestre. L’objectif est aussi de capitaliser sur les débats menés tout au long du cycle avec la production d’un document mais aussi en plastifiant les reportages graphiques réalisés par les facilitatrices graphiques d’Explore afin de les exposer lors de la dernière conférence. Place aussi à une présentation des animations sportives et culturelles « Prends-toi aux Jeux -Les 24 étapes en 2024 ! » qui ont commencé les 5 et 6 avril à Loches et à Aubigny-sur-Nère ainsi qu’un tour d’horizon de l’appel à projets envers les Ligues qui rassemble 370 événements. De quoi offrir aux habitants de toute la région, en ruralité comme en milieu urbain, des animations sportives et culturelles gratuites d’avril à novembre.

« Du stade vers l’emploi » à l’animation en milieu carcéral

L’émulation des Jeux concerne aussi France Travail avec son dispositif « Du stade vers l’emploi » rassemblant entreprises et demandeurs d’emploi autour du sport. En région Centre-Val de Loire, 22 événements sont prévus autour de l’athlétisme, du badminton, du tennis de table ou encore du rugby… Particularité de l’opération : elle permet de dépasser le taux d’insertion classique après un job dating et touche autant les entreprises ayant le plus de difficultés de recrutement que les demandeurs d’emploi les plus éloignés du marché du travail. Au-delà des Jeux, fort de ce bilan positif, l’objectif est de poursuivre cette opération dans le cadre de l’Héritage. Un travail est réalisé avec la Délégation Régionale Académique à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports (DRAJES) et la Direction Régionale de l’Economie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS) pour poursuivre ce dispositif dans des zones non ciblées jusqu’à présent.

Dans un autre registre, les Jeux concerneront aussi le milieu carcéral ! En effet, la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires de Dijon – dont dépend la région Centre-Val de Loire – a conçu un programme d’animations. L’objectif est de renforcer la pratique sportive notamment à travers des projets autour du sport et des familles développés dans deux établissements en Centre-Val de Loire (Blois et Châteaudun). Le premier concerne un dispositif de permissions pour une sortie père-enfant autour d’une pratique sportive et l’autre consiste dans la mise en place d’un atelier sportif ludique père-enfant au sein de l’établissement. De quoi prouver que l’esprit des Jeux concerne tous les publics en Centre-Val de Loire !

Frédéric Leclerc préside la commission équilibre territorial dont fait partie le groupe de travail JOP 2024.

Basketteuse professionnelle et internationale française en 5x 5 puis en 3 x 3, Ana Maria Filip fait partie du Tango Bourges Basket. Après trois mois d’arrêt à cause d’une blessure au dos, l’ancienne championne d’Europe 2019 a fait son grand retour avec brio sur les parquets, fin février. Cette athlète de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire était présente le 15 novembre dernier, au Centre National de Tir de Sportif, lors de la présentation des 24 athlètes. Rencontre.

Ana Filip au CNTS à Déols, le 15 novembre.

Qu’est-ce qui vous a conduit à choisir votre discipline sportive ?

Ana Maria Filip : J’ai commencé le basket à l’âge de neuf ans. Ma mère avait déjà fait du basket. Très jeune, j’étais déjà de très grande de taille. Naturellement, je me suis dirigée vers le basket.

Entretenez-vous un lien particulier avec votre région ?

Ana Maria Filip : C’est très important pour moi. Je joue à Bourges depuis plusieurs années. J’aime beaucoup cette région. Je suis très contente de pouvoir la représenter.


Comment appréhendez-vous les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 ?

Ana Maria Filip : Premièrement, déjà, j’espère que cela sera une belle fête du sport ! Mais j’espère aussi que cela permettra aux gens de se mettre au sport et d’en faire plus régulièrement. Pour la France et surtout l’équipe de basket de France, j’espère que l’on va ramener des médailles ! Le 3 x 3 va se jouer à la Tour Eiffel. C’est un super spot. J’espère que cela va rayonner dans le monde entier !

Que pensez-vous de la Conférence Régionale du Sport et de faire partie de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire ?

Ana Maria Filip : C’est super important de faire cela pour les athlètes. C’est très valorisant. Cela permet aussi de nous aider et entre nous de s’entraider, d’avoir un seul objectif commun. Cela permet également d’échanger autour de nos différentes expériences. Je trouve cela top car ce n’est pas toujours le cas.