S’il est bien un sport qui sera particulièrement sous le feu des projecteurs en Centre-Val de Loire, c’est bien le tir sportif ! En effet, le Centre National de Tir Sportif (CNTS) à Déols-Châteauroux accueillera les épreuves olympiques de tir sportif. Un point sur ce sport trop méconnu avec Sylvie Lanson, trésorière de la Fédération Française de Tir Sportif et secrétaire de la Ligue de tir du Centre-Val de Loire.

Saviez-vous que le tir est le quatrième sport individuel le plus pratiqué au monde ? Il fait également partie des disciplines olympiques historiques des Jeux Olympiques modernes. En Centre-Val de Loire pour la fin de saison 2023-2024, 10 461 licenciés étaient comptabilisés par la Ligue. Un nombre en augmentation car ils étaient 9711 en fin de saison l’année dernière. Si les mots « tir sportif » évoquent pour la plupart des gens une carabine ou un pistolet, c’est bien mal connaître ce sport. En effet, ce n’est pas moins de 12 disciplines qui sont représentées en Centre-Val de Loire : arbalète, armes anciennes, Bench Rest (tir avec appui), carabine, cible mobile, écoles de tir, para tir, pistolet, silhouettes métalliques, tir aux armes réglementaires, tir au plateau et tir sportif de vitesse.
Une médaille à Tokyo et deux à Rio

Côté équipe de France, les épreuves démarrent le 27 juillet ! 15 tireurs représenteront la France (La liste complète est à retrouver sur https://www.fftir.org/paris-2024-la-selection-olympique/). Pour rappel, lors des Jeux Olympiques de Tokyo, la France a emporté la médaille d’or à l’épreuve de 25 m pistolet feu rapide hommes (Jean Quiquampoix). En 2016, elle s’était illustrée avec la médaille d’argent en pistolet vitesse (Jean Quiquampoix) et par une médaille de bronze en carabine 50 m trois positions (Alexis Raynaud).
Pour ces Jeux, Jean Quiquampoix défendra son titre olympique et il sera accompagné de jeunes tireurs comme Romain Aufrère, double champion du monde juniors ou Lucas Kryzs, vice-champion d’Europe à 23 ans. Au sein de cette équipe tricolore, on retrouvera également Océanne Muller, médaillée de bronze par équipes mixtes aux championnats du monde de tir 2023. Celle-ci va vivre ses deuxième Jeux à seulement 21 ans !
La liste d’inscription pour le tir sportif aux Jeux Olympiques de Paris 2024, publiée le 9 juillet, compte au total 340 athlètes, issus de 81 pays différents et deux réfugiés. Si l’on tient compte des doubles et triples départs, ces 342 tireurs participeront à 432 départs. Ce seront la Chine et l’Inde qui compteront les plus grandes équipes avec chacune 21 athlètes. Le plus jeune tireur de ces Jeux sera l’Iranien Mohammed Beyranvand, 15 ans, qui participera à l’épreuve de fosse olympique. Le doyen sera, quant à lui, le Vénézuélien Lionel Martinez, participant également à l’épreuve de fosse.
Le para tir également à Déols-Châteauroux
Le para tir sportif fait partie des disciplines paralympiques depuis les Jeux de Toronto. Des épreuves paralympiques auront donc lieu également au CNTS, cet été. Parmi les espoirs au sein de la délégation française, on compte notamment Pierre Guillaume-Sage, champion d’Europe et du monde de para tir à la carabine à 10 m 2023. Désormais, pour les athlètes comme les para athlètes, il ne reste plus qu’à faire un carton !
Pour en savoir plus sur le tir, retrouvez ci-dessous notre vrai ou faux en vidéo avec Sylvie Lanson, trésorière de la Fédération Française de Tir Sportif, secrétaire de la Ligue de tir du Centre-Val de Loire et du club de Fleury mais aussi élue au Comité Régional Olympique et Sportif.
Plus que quelques jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux et quelques heures avant l’ouverture du village olympique ! En attendant les premières médailles au Centre National de Tir Sportif de Déols-Châteauroux, voici un tour d’horizon des sportifs de la Team qui n’ont pas encore été présentés.

Des paniers au concours complet
Quels sont les points communs entre Karim Laghouag et Alix Duchet ? Tous les deux ont décroché la médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo. Ils partagent également la même passion pour les chevaux. En effet, Karim Laghouag, cavalier de Nogent-Le-Rotrou, a été sacré en 2016 à Rio puis à Tokyo en 2021 par équipes. Il se prépare actuellement avec son fidèle Triton Fontaine pour faire briller l’équipe de France de concours complet dans le cadre prestigieux du château de Versailles.
Alix Duchet, basketteuse du Tango Bourges, a elle aussi brillé lors des Jeux de Tokyo mais la meneuse de l’équipe berruyère a annoncé en mai dernier renoncer aux Jeux pour des raisons personnelles. L’athlète de haut niveau expliquait dans une interview sur le site internet de la Fédération française de basket avoir fait ce choix difficile en sachant que c’était le meilleur pour elle. Elle racontait déjà au printemps dernier avoir subi un burnout et avoir retrouvé l’équilibre grâce à l’équitation.

De la poutre aux cerceaux
Grâce et agilité sont deux qualificatifs qui viennent aisément lorsque l’on regarde Carolann Héduit et Aïnoha Dot-Espinosa, les deux gymnastes de la Team. À cela, il faut associer un mental d’acier et une rigueur sans faille. Médaillée de bronze aux championnats d’Europe de gymnastique artistique en 2022, Carolann Héduit a annoncé en juin dernier mettre fin à sa carrière. Cette athlète de 20 ans, licenciée au club d’Avoine-Beaumont, est demeurée fidèle jusqu’au bout à son club. Elle a d’ailleurs terminé son parcours par une victoire aux championnats de France par équipes en DN1 à Mulhouse.
Désormais, côté gymnastique, reste la Loirétaine Aïnoha Dot-Espinosa pour défendre les couleurs de la Team au sein de l’équipe de France de gymnastique rythmique. Cette licenciée de 19 ans au SMO a remporté avec son équipe une médaille d’argent au classement général et une autre d’or en cerceaux à l’étape de coupe du Monde en Ouzbékistan fin avril 2024. Cette année, elle participera à ses premiers Jeux Olympiques !
Des para athlètes de haut vol

Les para athlètes n’ont rien à envier à leurs camarades valides. En effet, parmi la team, on compte la Castelroussine Manon Genest, première médaillée française des championnats du monde handisport avec sa médaille de bronze de saut en longueur T 37. Elle fait partie des para athlètes sélectionnés pour les Jeux. Place aussi au sein de la Team à la Tourangelle Typhaine Soldé, neuvième au saut en longueur T 64 à Tokyo en 2021.
Parmi les para-athlètes licenciés en Centre-Val de Loire, il y a également la Loirétaine Marie Ngoussou Ngouyi, 15 ans, la plus jeune para-athlète de la délégation française (lire par ailleurs son interview sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/marie-ngoussou-la-plus-jeune-para-athlete-de-la-delegation-francaise/) ! Cette sprinteuse, licenciée à l’ECO-CJF Athlétisme, réalise sa première participation aux Jeux, aux épreuves du 100 m et du 200m femmes T47. Pour rappel, Marie Ngoussou était présente lors de l’étape de « Prends-toi aux Jeux !- Les 24 étapes en 2024 » à La Ferté-Saint-Aubin. Avant sa séance de dédicaces, elle a d’ailleurs testé avec succès le mur d’escalade, installé non loin du Cosson.

Volley assis et para canoë-kayak

Le volley assis est représenté par Benjamin Pillerault qui s’entraîne à Muides dans le Loir-et-Cher. Celui qui a participé au relais de la flamme collectif à Orléans et qui est sélectionné au sein de l’équipe de France est un sportif complet. En effet, il a emporté également le titre de champion du monde slalom, celui de vice-champion du monde descente, RX, combiné et le titre de meilleur athlète para rafting international en 2021.
Autre champion qui a porté la flamme olympique à Orléans : l’Orléanais Rémy Boullé. Cet ancien commando parachutiste, aujourd’hui champion d’Europe, a décroché le bronze aux Jeux de Tokyo. Il compte bien ramener la plus belle des médailles pour ses troisièmes Jeux paralympiques !

Le début des Jeux se rapproche à grands pas et les escrimeurs de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire n’ont pas fini de faire mouche. Tour d’horizon des sabreurs et sabreuses de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire aux lames bien affutées.

Après avoir remporté le championnat du monde à Athènes en équipes, les sabreuses françaises ont ramené une fois de plus le titre de championnes d’Europe en équipes à la maison, fin juin ! Une équipe de choc composée notamment de trois escrimeuses de la Team Conférence régionale du Centre-Val de Loire : Manon Brunet-Apithy, Cécilia Berder et Caroline Queroli. Retrouvez les interviews en vidéo des deux premières athlètes citées sur notre site internet surhttps://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/manon-brunet-apithy-un-mental-dacier/ et sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/cecilia-berder-le-look-de-lescrimeuse/. Quant à Caroline Queroli, sociétaire du Cercle d’Escrime Orléanais également, elle talonne ses aînées et a parfaitement rempli sa mission lors des dernières compétitions internationales, notamment en l’absence de la numéro un mondiale Sara Balzer.
Boladé Apithy et les frères Patrice
Si nous avions pu rencontrer Boladé Apithy (lire par ailleurs sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/bolade-apithy-un-objectif-clair-faire-retentir-la-marseillaise/) lorsque la composition de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire a été dévoilée au Centre National de Tir Sportif de Déols en novembre dernier, nous n’avions pas encore pu présenter les frères Patrice. En effet, la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire compte une fratrie d’origine marseillaise, issue du Cercle d’Escrime Orléanais : Jean-Philippe Patrice, l’aîné et Sébastien Patrice, de trois ans son cadet. Jean-Philippe Patrice s’est illustré en juin dernier en décrochant la médaille de bronze en championnat d’Europe, son premier podium international individuel. Sébastien Patrice, lui, a emporté la finale de l’étape de Coupe du monde à Madrid, en mai dernier.

Sabreurs et chercheurs d’or
Même si le public orléanais a pu voir Manon Brunet-Apithy porter la flamme olympique dans les rues d’Orléans, mercredi dernier, nos escrimeurs se préparent activement aux épreuves olympiques ! En effet, Manon Brunet-Apithy et Cécilia Berder sont sélectionnées en sabre en individuel et par équipes. Du côté des hommes, idem pour Boladé Apithy et Sébastien Patrice. Jean-Philippe Patrice est quant à lui remplaçant par équipes. De quoi augurer des médailles et des émotions fortes cet été !
Après l’arrivée dans l’Indre à Châteauroux fin mai, la flamme olympique a parcouru trois départements de la région entre dimanche dernier et mercredi ! Retour sur cette traversée de l’Eure-et-Loir, du Loir-et-Cher et enfin du Loiret augurant le début imminent des Jeux.

Si l’on devait résumer le passage de la flamme olympique en Centre-Val de Loire en deux mots, ce serait « fête populaire ». En effet, de l’allumage du chaudron à Châteauroux en passant par l’atmosphère des rues de Chartres ou celle de Blois mais également en ruralité, à Neuville-aux-Bois, ou au bord de la dalle de l’Esplanade du Souvenir à Orléans, la foule était là. Elle se pressait, joyeuse, savourant l’instant historique. Des familles, des personnes en situation de handicap, de trois ans à plus de 100 ans… La fièvre des Jeux était bien présente dans les territoires tout comme les athlètes de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire pour porter la flamme (lire notre article par ailleurs sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/les-secrets-de-la-flamme/).
Un périple entre villes et campagnes qui était aussi l’occasion de mettre en avant l’important patrimoine régional, du château de Chambord en passant par la cathédrale de Chartres ou le château de Sully.
Des campagnes jusqu’au cœur des villes

Dans le Loiret, les cris de joie, les drapeaux et les panneaux avec des messages d’encouragement pour les relayeurs étaient au rendez-vous tout au long du tracé. Les petits comme les grands n’auraient pour rien au monde manqué ce moment unique. Idem pour les relayeurs dont le doyen, Maurice Châtelet, ancien président du Comité Régional Olympique et Sportif, est âgé de plus de cent ans !
Au-delà du passage de la flamme, place aussi aux animations sportives, aux concerts (mention particulière au show du Tour Vibration à Neuville-aux-Bois) et aux spectacles.
Au niveau de l’Esplanade du Souvenir à Orléans, les premiers spectateurs faisaient la queue bien avant l’ouverture de l’espace. Réveil musculaire avec le coach Nordine Attab, show de Breaking mais aussi spectacles des performers proposés par les partenaires ont ainsi enflammé le cœur de la capitale de région. L’allumage du chaudron par la para athlète Mona Francis, tout juste sélectionnée pour les Jeux, a été bien sûr l’apothéose.

Des Jeux pour tous
Le passage de la flamme à Sully-sur-Loire (Loiret) a été aussi l’occasion d’une opération unique en France organisée par le Secours Populaire et le Comité Régional Olympique et Sportif Centre-Val de Loire. En effet, 400 personnes ont été transportées par neuf cars venant de toute la région pour acclamer le symbole olympique et profiter d’une journée exceptionnelle. Elles ont pu découvrir des animations sportives, des spectacles proposés par la Ville de Sully mais aussi bénéficier d’une entrée au château de Sully, offerte par le Conseil départemental du Loiret.

Un grand retour de flamme !
Le feu sacré des Jeux ne va pas s’éteindre en Centre-Val de Loire. En effet, les épreuves de tir sportif vont se dérouler au Centre National de Tir Sportif de Châteauroux-Déols. D’ailleurs, c’est ici que la première médaille des Jeux sera décrochée ! La flamme sportive ne s’éteindra pas non plus une fois les Jeux Olympiques terminés car la flamme paralympique prendra le relais, le 26 août, à Blois et à Chartres. Sans oublier, bien sûr, les épreuves paralympiques de tir sportif à Châteauroux-Déols !
Pour Blois, le départ sera donné depuis la cour du château de Blois à 17h30 puis les porteurs se relaieront devant les lieux les plus emblématiques de la ville. Le dernier relayeur, dont l’identité est d’ailleurs toujours tenue secrète, embrasera le chaudron à 19h dans la cour du château. Pour plus d’informations concernant les animations de la journée, cliquez-ici.
Du côté de Chartres, comme à Blois, le départ (17h30) et l’arrivée seront au même endroit : place des Epars, au cœur de la ville. Une boucle sera parcourue trois fois avant l’aphotéose en début de soirée vers 19h et l’allumage du chaudron. Pour plus d’informations concernant les animations de la journée, cliquez-ici.
Plus d’information sur le parcours et les animations sur https://www.blois.fr/info/jop et sur https://www.chartres.fr/relais-flamme-olympique
Retrouvez notre vidéo de l’allumage du chaudron à Orléans, le 10 juillet.
Ce mardi 9 juillet, Orléans accueillait le départ de la 10ème étape du Tour de France 2024 en direction de Saint-Amand-Montrond. Une journée qui a permis au public de voir les meilleurs coureurs du monde en action mais également de passer une journée festive et conviviale, fidèle aux valeurs du Tour de France.

Le grand départ d’Orléans !
Orléans a vibré lors de cette 111e édition du Tour de France. Tout est parti du Boulevard Alexandre-Martin où les coureurs ont pu prendre le temps de signer quelques autographes et de faire des photos avant le départ. Place du Martroi, un écran géant pour suivre l’étape en direct et quelques animations ont animé la journée.
Fidèle à la tradition, le passage de la caravane publicitaire du Tour de France était un moment très attendu par le public. Des véhicules plus originaux les uns que les autres ainsi que les fameux goodies ont fait patienter les milliers de spectateurs jusqu’au passage des coureurs.
Enfin, peu après 13h les coureurs ont pris le départ et ont défilé dans les rues d’Orléans sous les applaudissements d’un public heureux de retrouver le Tour de France, 23 ans après le dernier passage en 2001.

Les jeunes mis en lumière
Cette 10ème étape ne restera pas dans les mémoires comme l’étape la plus animée du Tour de France 2024 mais après 187 kilomètres entre Orléans et Saint-Amand-Montrond c’est finalement le sprinteur belge de la formation Alpecin-Deceunink Jasper Philipsen qui s’est imposé, après un gros travail de son équipe et notamment du champion du monde Mathieu van der Poel dans le dernier kilomètre.
L’étape du jour qui traversait quatre départements (le Loiret, le Loir-et-Cher, l’Indre et le Cher) a permis aux nombreux téléspectateurs de profiter des joyaux de notre région Centre-Val de Loire, commentés par l’œil expert de Franck Ferrand (historien spécialiste du patrimoine français traversé par le Tour de France sur les antennes de France Télévisions).
Autour du Tour, ASO (Amaury Sport Organisation) a porté deux opérations pour mettre les jeunes en valeurs : les Casques LCL qui ont permis à huit jeunes d’une école de cyclisme d’avoir les honneurs du podium au départ de l’étape du Tour, et l’opération Cadets Juniors qui se matérialise par le défilé de huit cyclistes (cadets ou juniors) juste avant la caravane du Tour, sur les 30 premiers kilomètres de l’étape ainsi que sur les 30 derniers avant de franchir la ligne d’arrivée à Saint-Amand-Montrond quelques heures avant le peloton professionnel. Une journée inoubliable pour ces jeunes !

Retrouvez ci-dessous notre vidéo concernant le départ de l’étape à Orléans.

Ils se nomment Sylvie, Raphaël, Manon… Ils sont athlètes ou para athlètes, secrétaires de fédération… mais surtout ils sont les porteurs de la célèbre flamme olympique. Au-delà d’un parcours à travers la France, pour ces relayeurs, porter la flamme est un moment unique qui restera gravé pour toujours.

On la nomme toujours flamme olympique mais il s’agit véritablement d’une torche en acier recyclé qui mesure 70 cm et pèse 1, 5 kg. Dessinée par le designer français Mathieu Lehanneur et fabriquée par l’entreprise Arcelor Mittal, la flamme est alimentée grâce à une cartouche de biopropane. Même si elle a été imaginée pour résister aux éléments, pour les porteurs de la flamme, la gestion du poids avec la recharge de gaz, l’émotion et la crainte de tomber font de leur passage avec le précieux symbole un moment très fort. Un moment merveilleux mais aussi empli d’une certaine tension nerveuse. « J’avais des papillons dans le ventre ! », se souvient ainsi Sylvie Lanson, secrétaire de la Fédération française de tir et capitaine du relais à Châteauroux.
Des athlètes de la Team CRS
Parmi les relayeurs, on notera le choix d’athlètes et para athlètes appartenant à la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire (Lire par ailleurs sur https://sport-centrevaldeloire.fr/paris-2024/la-team-crs-centre-val-de-loire-deja-en-route-pour-les-jop-2024/ ) comme Manon Genest à Déols-Châteauroux, Manon Brunet-Apithy, Rémy Boullé et Benjamin Pillerault à Orléans. À l’Odyssée de Chartres, Maëly Chevallier faisait partie du relais collectif. Enfin, à Blois, c’est Raphaël Beaugillet qui a été désigné pour allumer le chaudron.
Vous pouvez retrouver le relais de la flamme dans les villes de la région Centre-Val de Loire sur https://www.france.tv/sport/les-jeux-olympiques/
Un anneau rassemblant la communauté des Éclaireurs
Après avoir porté la flamme, l’aventure ne s’arrête pas là. En effet, un anneau doré dans un coffret numéroté est remis au porteur de la flamme. Il est accompagné d’un mot signé par Tony Estanguet, président de Paris 2024 et par Thomas Bach, président du Comité International Olympique. On peut y lire ceci : « En vous remettant le cœur de la torche, nous vous confions une part de l’histoire des Jeux. Cet anneau représente le lien qui rassemble la communauté des Éclaireurs et témoigne de votre engagement dans cette aventure. À vous désormais de partager les émotions et l’expérience que vous avez vécues pour transmettre et faire perdurer les valeurs et l’esprit des Jeux, matérialisés par ce symbole unique et inédit ». De quoi vraiment transmettre la flamme !
Marie-Amélie Le Fur, régionale de l’étape en Centre-Val de Loire, était présente lors de la Journée Pour une France en forme à Orléans, fin mai. Rencontre avec la présidente du Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) à l’approche des Jeux Paralympiques.
Cet été, il n’y a pas que les Jeux Olympiques ! Le public a, en effet, rendez-vous avec les Jeux Paralympiques, du 28 août au 8 septembre. La présidente du Comité Paralympique et Sportif Français et triple championne paralympique, Marie-Amélie Le Fur, a profité de sa venue à Orléans pour lancer un appel à la mobilisation pour les Jeux. Elle a également laissé entrevoir ce que pourrait être, pour elle, l’ « Héritage » de ces Jeux Paralympiques en France.
Son interview est à découvrir ci-dessous.

La Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire porte deux projets emblématiques, les fameux CPOF (Contrats Pluriannuels d’Orientation et de Financement). Si le projet Gymno’bus, porté par la Ligue Centre-Val de Loire de sport d’entreprise, devrait commencer à circuler au dernier trimestre, le projet Heure & Cap a quant à lui déjà débuté. Objectif : impliquer les publics les plus éloignés de toute pratique physique ou sportive !

Dispositif porté par le Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) en articulation avec les actions du Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) ainsi que celles de l’Union Française des Œuvres Laïques d’Education Physique (UFOLEP) dans le cadre du dispositif d’inclusion par le sport (DIPS), Heure & Cap est présent dans toute la région Centre-Val de Loire dans une démarche de sport santé pour tous. Concrètement il s’agit de proposer des temps d’activité physique ou sportive dans des établissements médico-sociaux, des EHPAD, des accueils de jour pour personnes âgées comme dans des établissements accueillant des personnes en situation de handicap ou dans des associations luttant contre l’exclusion mais aussi dans des centres sociaux, des accueils de jour pour des personnes en grande précarité…
Le but est de permettre à ces publics éloignés de l’activité physique et sportive d’intégrer ou de réintégrer une pratique dans leur quotidien.
Objectif santé
Heure & Cap se base, en effet, sur la définition de la santé de l’OMS : le bien-être physique, le bien-être mental et le bien-être social. Cela passe par des cours donnés par un club ou un éducateur sportif en établissement mais aussi par des cours en direction d’un public fragile voire vulnérable, en dehors des structures (personnes sans abri, femmes victimes de violences, personnes en précarité…), orienté par des travailleurs sociaux ou des bénévoles d’associations caritatives dans une logique de parcours d’insertion global des personnes.
L’inscription en club
Au sein des structures, place à de l’équithérapie, de l’aviron, de l’escrime, du renforcement musculaire ou encore de la plongée subaquatique, du tennis de table, de la boxe éducative ainsi que du volley-ball, du volley assis… En dehors des publics en structure, yoga, gym douce, self défense, boxe, escrime, arts martiaux… sont proposés par des clubs ou intervenants locaux. Des séances en petits groupes qui permettent de lever les freins à une reprise d’activité physique et sportive. Un temps qui est valorisé par les travailleurs sociaux dans un parcours d’insertion ou de reconstruction des personnes suivies.
Au second semestre 2023, année où l’expérimentation a été mise en place dans le Loiret (les cours ont commencé en 2024 dans l’Indre. L’objectif est de toucher la région au bout de trois ans) auprès des travailleurs sociaux de missions locales, CCAS, associations et accueils de jour de personnes précaires, 270 bénéficiaires ont été totalisés lors de 73 séances.
Particularité de ce dispositif : il a pour bénéfice ultime d’amener les pratiquants vers une activité en club classique. Une pratique qui continue même lorsque l’emploi du temps est bouleversé par une reprise d’emploi et même lorsqu’il y a des enfants en bas âge à gérer. Et cela marche ! Quelques personnes ont déjà intégré un club ou vont intégrer un club à la rentrée.
Dénouer les corps et les esprits

Sur le parquet d’un centre communal d’action sociale, il est possible de voir ainsi à l’œuvre Liliane, professeure de stretching postural de l’association Art et corps, avec des bénéficiaires passées par un centre d’hébergement pour femmes de victimes de violences.
Plus loin, dans les locaux du Secours populaire de Saint-Jean-de-La-Ruelle, un groupe de femmes se retrouve pour pratiquer le yoga avec une intervenante chaque semaine. En franchissant la porte, ambiance zen de fin de cours car celui-ci est plongé dans la pénombre et le calme ! De quoi permettre de dénouer les corps et les esprits après une heure d’efforts. « Ici, bénévoles et bénéficiaires participent ensemble à la séance », précise Laïla, l’une des bénévoles. « C’est un temps pour elles !», estiment, à l’unisson, Liliane et Laïla du Secours Populaire. « Il y a un petit noyau de participantes régulières. La semaine dernière, elles sont toutes venues malgré le rideau de pluie. Elles nous le disent souvent après les cours : ‘’cela fait du bien !’’ ». Une bouffée d’oxygène et d’exercices dans le tumulte des tracas du quotidien.
La Team Conférence Régionale du Centre-Val de Loire fait la part belle au tennis de table et au para tennis de table. En effet, elle compte quatre pongistes de haute voltige !

Si nous avons déjà pu présenter Clément Berthier (lire notre article https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/clement-berthier-saisit-la-balle-au-bond/), ce n’est pas encore le cas d’Esteban Herrault ou de Morgen Caillaud. Ces trois para-athlètes ont pourtant de nombreux points communs. Ils sont en effet tous trois licenciés au TT Joué et sont sélectionnés officiellement pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024. Audrey Zarif appartient aussi aux licenciés du TT Joué. De quoi en conclure que la Touraine est une terre d’excellence en matière de tennis de table, non ?
Sélectionnés pour les Jeux
Au-delà de ces dénominateurs communs, Esteban Herrault pratique le para tennis depuis ses 6 ans et cette pratique sportive lui a permis d’oublier son handicap. Celui qui a décroché la médaille de bronze aux championnats d’Europe de 2019 et 2023 est depuis deux ans engagé dans la préparation des Jeux. Pour grimper dans le classement, Esteban a choisi de participer à un maximum de tournois à l’international pour gagner des points. Et cela paye car il fait partie des heureux sélectionnés !
Morgen Caillaud, quant à elle, a commencé le tennis de table au collège, à 12 ans, et a connu une progression rapide. Depuis 2024, elle est en effet très présente sur les podiums. Elle a notamment décroché l’or en double dames et en double mixte en Égypte, le bronze en simple lors de l’open de Costa Brava (Espagne), l’or en double mixte et le bronze en double dames à l’Open de Lignano (Italie) et l’argent en double dames en Pologne.

Parmi les membres de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire, on compte également la championne de France 2023 de tennis de table, Audrey Zarif. Celle-ci a notamment emporté, avec son équipe, la médaille de bronze aux championnats du monde à Busan. Cela faisait depuis 1991 que l’équipe de France féminine n’avait pas remporté de médaille aux championnats du monde par équipes !

La Conférence Régionale des Financeurs du Sport Centre-Val de Loire a tenu son assemblée plénière, le 29 mai. L’occasion pour les présidents des commissions de revenir sur le déroulement des commissions techniques d’instruction des enveloppes ANS 2024.

Francis Cammal, président de la Conférence Régionale des Financeurs du Sport Centre-Val de Loire a ouvert la séance en rappelant qu’une pré-instruction des dossiers avait eu lieu, cette année, dans tous les départements de la région. « Cela a permis de gagner du temps », a-t-il observé.
180 000€ dédiés aux savoirs fondamentaux
Au niveau de la commission instruisant les dossiers « savoirs fondamentaux » et l’appel à manifestation d’intérêt « Prévention des violences dans le sport », Véronique Bury, la présidente, a présenté les choix qui ont été retenus. Cela représente 17 associations et 124 stages pour « savoir rouler à vélo » pour un montant total de 66 000€. Pour les deux dispositifs de prévention des noyades, 34 associations ou collectivités sont concernées. Environ 250 stages sont prévus pour une enveloppe totale de 114 000€.
Concernant l’appel à manifestation d’intérêt « prévention des violences dans le sport », six structures départementales sont retenues ainsi qu’une coordination régionale pour réaliser au minimum 24 actions de prévention. Le budget dédié à cet appel à manifestation d’intérêt est de 60 000€.
Plus de 2,6 millions d’euros pour les équipements
Côté équipements, Frédéric Leclerc, président de la commission, a souligné également la nouveauté d’une concertation départementale en amont des commissions techniques d’instruction et l’accent mis cette année sur les cours d’écoles actives. « C’est important pour les jeunes », a rappelé celui est également représentant de l’ANDES (Association nationale des élus en charge du sport). Celui-ci a insisté sur la qualité des projets en matière d’équipements structurants. « Malgré une enveloppe restreinte, nous avons de beaux projets en concertation avec le projet de territoire. En ruralité comme dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV)!», a conclu Frédéric Leclerc.
23 projets ont été retenus sur les 68 demandes d’équipements sportifs de proximité pour un montant global de 822 668€. Pour les cours d’écoles actives, 12 projets ont été retenus sur 18 demandes pour un montant de 91 400€. Quant aux équipements structurants, 11 projets ont été retenus pour 34 demandes pour un montant total de 1 444 249€.
Concernant la commission technique d’instruction « aides à l’emploi », son nouveau président Michel Lestrez a rappelé que les enveloppes ANS ont pour vocation de pérenniser l’emploi sportif. « Il y a eu des arbitrages pour rentrer dans les enveloppes ainsi qu’une pondération des départements et des ligues », a observé Michel Lestrez. Au total sur 195 dossiers déposés, 48 ont été retenus (hors emplois parasport). Neuf dossiers concernant le parasport ont été retenus pour un montant de 149 600€. Au total, plus d’1,120 million d’euros sont consacrés à des poursuites de conventions, 554 400 au PST et 480 000€ pour le socio-sport.
Retrouvez les résultats de la campagne ANS 2024 sur Agence nationale du sport | Académie d’Orléans-Tours (ac-orleans-tours.fr)
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