Accueil de la Conférence regionale du sport en centre val de loire

La Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire porte deux projets emblématiques, les fameux CPOF (Contrats Pluriannuels d’Orientation et de Financement). Si le projet Gymno’bus, porté par la Ligue Centre-Val de Loire de sport d’entreprise, devrait commencer à circuler au dernier trimestre, le projet Heure & Cap a quant à lui déjà débuté. Objectif : impliquer les publics les plus éloignés de toute pratique physique ou sportive !

Cours  de stretching postural.
Heure & Cap se base sur la définition de la santé de l’OMS : le bien-être physique, le bien-être mental et le bien-être social.

Dispositif porté par le Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) en articulation avec les actions du Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) ainsi que celles de l’Union Française des Œuvres Laïques d’Education Physique (UFOLEP) dans le cadre du dispositif d’inclusion par le sport (DIPS), Heure & Cap est présent dans toute la région Centre-Val de Loire dans une démarche de sport santé pour tous. Concrètement il s’agit de proposer des temps d’activité physique ou sportive dans des établissements médico-sociaux, des EHPAD, des accueils de jour pour personnes âgées comme dans des établissements accueillant des personnes en situation de handicap ou dans des associations luttant contre l’exclusion mais aussi dans des centres sociaux, des accueils de jour pour des personnes en grande précarité…

Le but est de permettre à ces publics éloignés de l’activité physique et sportive d’intégrer ou de réintégrer une pratique dans leur quotidien.

Objectif santé

Heure & Cap se base, en effet, sur la définition de la santé de l’OMS : le bien-être physique, le bien-être mental et le bien-être social. Cela passe par des cours donnés par un club ou un éducateur sportif en établissement mais aussi par des cours en direction d’un public fragile voire vulnérable, en dehors des structures (personnes sans abri, femmes victimes de violences, personnes en précarité…), orienté par des travailleurs sociaux ou des bénévoles d’associations caritatives dans une logique de parcours d’insertion global des personnes.

L’inscription en club

Au sein des structures, place à de l’équithérapie, de l’aviron, de l’escrime, du renforcement musculaire ou encore de la plongée subaquatique, du tennis de table, de la boxe éducative ainsi que du volley-ball, du volley assis… En dehors des publics en structure, yoga, gym douce, self défense, boxe, escrime, arts martiaux… sont proposés par des clubs ou intervenants locaux. Des séances en petits groupes qui permettent de lever les freins à une reprise d’activité physique et sportive. Un temps qui est valorisé par les travailleurs sociaux dans un parcours d’insertion ou de reconstruction des personnes suivies.

Au second semestre 2023, année où l’expérimentation a été mise en place dans le Loiret (les cours ont commencé en 2024 dans l’Indre. L’objectif est de toucher la région au bout de trois ans) auprès des travailleurs sociaux de missions locales, CCAS, associations et accueils de jour de personnes précaires, 270 bénéficiaires ont été totalisés lors de 73 séances.

Particularité de ce dispositif : il a pour bénéfice ultime d’amener les pratiquants vers une activité en club classique. Une pratique qui continue même lorsque l’emploi du temps est bouleversé par une reprise d’emploi et même lorsqu’il y a des enfants en bas âge à gérer. Et cela marche ! Quelques personnes ont déjà intégré un club ou vont intégrer un club à la rentrée.

Dénouer les corps et les esprits

Le cours de yoga est plongé dans la pénombre et le calme après une heure d'efforts.
Ambiance zen de fin de cours après une heure d’efforts.

Sur le parquet d’un centre communal d’action sociale, il est possible de voir ainsi à l’œuvre Liliane, professeure de stretching postural de l’association Art et corps, avec des bénéficiaires passées par un centre d’hébergement pour femmes de victimes de violences.

Plus loin, dans les locaux du Secours populaire de Saint-Jean-de-La-Ruelle, un groupe de femmes se retrouve pour pratiquer le yoga avec une intervenante chaque semaine. En franchissant la porte, ambiance zen de fin de cours car celui-ci est plongé dans la pénombre et le calme ! De quoi permettre de dénouer les corps et les esprits après une heure d’efforts. « Ici, bénévoles et bénéficiaires participent ensemble à la séance », précise Laïla, l’une des bénévoles. « C’est un temps pour elles !», estiment, à l’unisson, Liliane et Laïla du Secours Populaire. « Il y a un petit noyau de participantes régulières. La semaine dernière, elles sont toutes venues malgré le rideau de pluie. Elles nous le disent souvent après les cours : ‘’cela fait du bien !’’ ». Une bouffée d’oxygène et d’exercices dans le tumulte des tracas du quotidien.

La Team Conférence Régionale du Centre-Val de Loire fait la part belle au tennis de table et au para tennis de table. En effet, elle compte quatre pongistes de haute voltige !

Esteban Herrault est sélectionné pour les Jeux Paralympiques.
Esteban Herrault est sélectionné pour les Jeux Paralympiques. Photo DR.

Si nous avons déjà pu présenter Clément Berthier (lire notre article https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/clement-berthier-saisit-la-balle-au-bond/), ce n’est pas encore le cas d’Esteban Herrault ou de Morgen Caillaud. Ces trois para-athlètes ont pourtant de nombreux points communs. Ils sont en effet tous trois licenciés au TT Joué et sont sélectionnés officiellement pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024. Audrey Zarif appartient aussi aux licenciés du TT Joué. De quoi en conclure que la Touraine est une terre d’excellence en matière de tennis de table, non ?

Sélectionnés pour les Jeux

Au-delà de ces dénominateurs communs, Esteban Herrault pratique le para tennis depuis ses 6 ans et cette pratique sportive lui a permis d’oublier son handicap. Celui qui a décroché la médaille de bronze aux championnats d’Europe de 2019 et 2023 est depuis deux ans engagé dans la préparation des Jeux. Pour grimper dans le classement, Esteban a choisi de participer à un maximum de tournois à l’international pour gagner des points. Et cela paye car il fait partie des heureux sélectionnés !

Morgen Caillaud, quant à elle, a commencé le tennis de table au collège, à 12 ans, et a connu une progression rapide. Depuis 2024, elle est en effet très présente sur les podiums. Elle a notamment décroché l’or en double dames et en double mixte en Égypte, le bronze en simple lors de l’open de Costa Brava (Espagne), l’or en double mixte et le bronze en double dames à l’Open de Lignano (Italie) et l’argent en double dames en Pologne.

Morgen Caillaud fait lors de la présentation de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire.
Morgen Caillaud lors de la présentation de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire.

Parmi les membres de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire, on compte également la championne de France 2023 de tennis de table, Audrey Zarif. Celle-ci a notamment emporté, avec son équipe, la médaille de bronze aux championnats du monde à Busan. Cela faisait depuis 1991 que l’équipe de France féminine n’avait pas remporté de médaille aux championnats du monde par équipes !

Audrey Zarif, championne de France 2023 au CNTS, le 15 novembre dernier.
Audrey Zarif, le 15 novembre 2023, au CNTS.

La Conférence Régionale des Financeurs du Sport Centre-Val de Loire a tenu son assemblée plénière, le 29 mai. L’occasion pour les présidents des commissions de revenir sur le déroulement des commissions techniques d’instruction des enveloppes ANS 2024.

L'assemblée plénière de la CRF, présidée par Francis Cammal, s'est tenue à Orléans, le 29 mai 2024.
La Conférence Régionale des Financeurs du Sport Centre-Val de Loire a tenu son assemblée plénière, le 29 mai à l’Hôtel de Région à Orléans.

Francis Cammal, président de la Conférence Régionale des Financeurs du Sport Centre-Val de Loire a ouvert la séance en rappelant qu’une pré-instruction des dossiers avait eu lieu, cette année, dans tous les départements de la région. « Cela a permis de gagner du temps », a-t-il observé.

180 000€ dédiés aux savoirs fondamentaux

Au niveau de la commission instruisant les dossiers « savoirs fondamentaux » et l’appel à manifestation d’intérêt « Prévention des violences dans le sport », Véronique Bury, la présidente, a présenté les choix qui ont été retenus. Cela représente 17 associations et 124 stages pour « savoir rouler à vélo » pour un montant total de 66 000€. Pour les deux dispositifs de prévention des noyades, 34 associations ou collectivités sont concernées. Environ 250 stages sont prévus pour une enveloppe totale de 114 000€.  

Concernant l’appel à manifestation d’intérêt « prévention des violences dans le sport », six structures départementales sont retenues ainsi qu’une coordination régionale pour réaliser au minimum 24 actions de prévention. Le budget dédié à cet appel à manifestation d’intérêt est de 60 000€.

Plus de 2,6 millions d’euros pour les équipements

Côté équipements, Frédéric Leclerc, président de la commission, a souligné également la nouveauté d’une concertation départementale en amont des commissions techniques d’instruction et l’accent mis cette année sur les cours d’écoles actives. « C’est important pour les jeunes », a rappelé celui est également représentant de l’ANDES (Association nationale des élus en charge du sport). Celui-ci a insisté sur la qualité des projets en matière d’équipements structurants. « Malgré une enveloppe restreinte, nous avons de beaux projets en concertation avec le projet de territoire. En ruralité comme dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV)!», a conclu Frédéric Leclerc.

23 projets ont été retenus sur les 68 demandes d’équipements sportifs de proximité pour un montant global de 822 668€. Pour les cours d’écoles actives, 12 projets ont été retenus sur 18 demandes pour un montant de 91 400€. Quant aux équipements structurants, 11 projets ont été retenus pour 34 demandes pour un montant total de 1 444 249€.

Concernant la commission technique d’instruction « aides à l’emploi », son nouveau président Michel Lestrez a rappelé que les enveloppes ANS ont pour vocation de pérenniser l’emploi sportif. « Il y a eu des arbitrages pour rentrer dans les enveloppes ainsi qu’une pondération des départements et des ligues », a observé Michel Lestrez. Au total sur 195 dossiers déposés, 48 ont été retenus (hors emplois parasport). Neuf dossiers concernant le parasport ont été retenus pour un montant de 149 600€. Au total, plus d’1,120 million d’euros sont consacrés à des poursuites de conventions, 554 400 au PST et 480 000€ pour le socio-sport.

Retrouvez les résultats de la campagne ANS 2024 sur Agence nationale du sport | Académie d’Orléans-Tours (ac-orleans-tours.fr)

Lire également : https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/une-pleniere-sous-le-signe-de-la-consultation/

Joseph Terhec, licencié à l’USO judo, a retrouvé « le plaisir et le goût de l’entraînement depuis l’été dernier ». Longtemps dans l’ombre de Teddy Riner, Joseph Terhec a de grandes ambitions.

Photo de Joseph Terhec, licencié de l'USO Judo et membre de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire.
Joseph Terhec est licencié de l’USO Judo. Crédit photo : Laëtitia Cabanne.

Plusieurs faits d’armes sur les tatamis

Ils ne sont pas nombreux à pouvoir se vanter d’avoir vaincu Teddy Riner ! Joseph Terhec a le privilège de faire partie de ceux-là. En octobre 2020 à Brest, lors des championnats de France par équipes, celui qui est souvent identifié comme le partenaire d’entraînement de Teddy Riner a montré qu’il était bien plus que ça et a vécu sa victoire comme une libération.

« Ça reste l’une des victoires les plus importantes de ma carrière, même si ce n’était pas le combat
le plus joli. Il avait été très tactique. Avec Teddy, on se connaît presque par cœur. Cela m’a montré que j’étais capable de tenir face au meilleur judoka du monde et ça m’a libéré dans cette catégorie des plus de 100 kg 
», livrait Joseph Terhec au journaliste de 20 minutes, le 3 octobre 2022.

Une année charnière dans sa carrière

Cela fait bien longtemps que Joseph Terhec rêve de cette année 2024 ! En 2018, il déclarait dans les colonnes de Ouest France : « Je pense qu’en 2024 je serai dans la force de
l’âge, j’aurai la trentaine 
(29ans), ça pourrait être le moment idéal. »

Mais 2023 n’a pas été de tout repos ! Joseph a traversé une période de turbulences, notamment en raison de blessures. De quoi le pousser à prendre un temps de réflexion sur sa carrière sans pour autant diminuer son ambition et l’envie de revenir sur les tatamis. « Moi, je reste motivé. Je ne perds pas espoir. J’aimerais bien décrocher une sélection pour les championnats d’Europe, du monde, car je pense que les sélectionnés olympiques ne feront pas tout d’ici aux Jeux », confiait, le 6 février 2024, au quotidien Ouest France, le judoka qui ne s’interdisait pas d’envisager les Jeux Olympiques de 2028, s’il est encore « dans le coup ».

Mi-mai, en pleine préparation, ce judoka depuis l’âge de huit ans était présent sur les tatamis de l’USM Saran pour proposer un échauffement aux jeunes du club ainsi que de précieux conseils. Il a également participé à « L’itinéraire des Champions », la tournée sportive et citoyenne de France Judo, dans l’Orne, son département d’origine, en avril dernier.


Un sens du partage qui n’est pas nouveau pour ce membre de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire qui avait tenu à « remercier l’ensemble des acteurs qui œuvrent dans le sport en Centre-Val de Loire », lors de la présentation de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire en novembre dernier, à travers une petite vidéo.

Du judo à la kinésithérapie

En dehors des tatamis, Joseph Terhec a d’autres talents. En effet, celui qui a suivi des études en école de kinésithérapie à Saint-Maurice (94) est bien conscient que la carrière d’un sportif de haut niveau est éphémère. C’est ce qui l’a conduit, en parallèle de sa carrière sportive, à préparer un diplôme de kinésithérapeute, afin d’anticiper au mieux sa reconversion. En parallèle du judo, il a donc décroché un diplôme d’État de Masseur-kinésithérapeute !

Palmarès

2023

Médaille d’argent aux championnats du monde par équipes mixtes

2022

Médaille d’argent aux championnats du monde par équipes mixtes

Médaille d’or aux championnats d’Europe par équipes mixtes

2021

Médaille de bronze au Paris Grand Slam en plus de 100 kg.




 



Mercredi 29 mai se tenait l’assemblée plénière conjointe des Conférences Régionales du Sport et des Financeurs du Sport Centre-Val de Loire dans l’hémicycle du Conseil Régional à Orléans. Une plénière placée sous le thème de la consultation avec une intervenante éclairante : Marie-George Buffet, co-présidente du Comité national pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport !

La Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire a été placée sous le signe de la consultation. En effet, suite à la venue de la Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques à Orléans en mars dernier(https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/je-vous-demande-de-participer-a-lecriture-dune-loi/), il est demandé aux Conférences Régionales du Sport d’organiser une consultation auprès de leurs membres pour évaluer leur fonctionnement mais aussi une consultation autour du rapport du Comité national pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport (rapport dit Buffet-Diagana). Le but de cette consultation est de permettre l’écriture d’une loi « Héritage », après les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. C’est pour lancer cette dernière phase de consultation que la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire a accueilli Marie-George Buffet.

Marie-George Buffet est venue présenter son rapport en séance plénière de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire.
Marie-George Buffet a pu échanger avec les membres et experts de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire.

Une première à l’échelle régionale

« Le rapport de Marie-George Buffet est très centré sur l’éthique et le devenir des pratiques sportives. Il faut tirer parti de l’élan des Jeux et aborder le sujet de l’engagement », a observé François Bonneau, président de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire en accueillant Marie-George Buffet à la tribune. « C’est la première fois que vous venez présenter ce rapport dans une région », a poursuivi celui qui est également président de la Région Centre-Val de Loire.

Marie-George Buffet a, pour sa part, rappelé qu’au-delà « des affaires médiatisées », c’est « grâce au mouvement sportif que le droit à l’accès à la pratique sportive est possible pour nos concitoyens ». Le rapport contient « 37 recommandations qui sont des outils pour le mouvement. Il faut que ces propositions soient débattues pour arriver à une loi-cadre. On ne parle pas du développement du sport dans notre pays. Le sport n’a pas trouvé sa place dans le débat public », a déclaré la co-présidente du Comité national pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport.

Marie-George Buffet a balayé plusieurs des préconisations du rapport : revenir au scrutin de liste « pour permettre le renouvellement et la parité », la reconnaissance des bénévoles avec « une indemnisation transparente des bénévoles dirigeants, sur des aides publiques, comme c’est le cas pour les élus » mais aussi « des décharges horaires pour des personnes qui travaillent » ou encore une valorisation des « trimestres pour la retraite »… Pour Marie-George Buffet, « sur l’éthique, la présence d’un comité d’éthique est très inégale selon les fédérations. Celui-ci doit avoir la capacité de s’autosaisir. Le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) devrait jouer un rôle plus important. Il faut mettre en place un comité supra-fédéral qui doit pouvoir pallier si le comité d’éthique est insuffisant. Il doit être composé de personnes extérieures ».

« Vous lancez une concertation, je vous félicite ! »

La protection des pratiquants est aussi au cœur du rapport. « Il faut revoir le rapport entraîneur-entraîné ! Il faut revoir aussi la formation des encadrants. Signal-Sports est une avancée mais son rôle est limité. La mise en place d’une agence indépendante semble nécessaire afin de libérer la parole car il est difficile au sein d’une famille de dire les comportements délictueux… » La co-présidente du Comité national pour renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport a conclu son intervention en félicitant la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire de sa concertation. Marie-George Buffet a ensuite échangé avec les membres et experts présents dans l’hémicycle ainsi qu’avec Fabien Lefèvre, directeur de la prévention de Colosse aux pieds d’argile.

Vote pour les propositions d'amélioration par ordre de priorités.
Les participants ont pu voter pour leurs priorités parmi les propositions d’amélioration du fonctionnement de l’instance.

Trois consultations

Au-delà de la consultation autour du rapport, l’assemblée plénière a été l’occasion pour les intervenants d’Olbia-CDES qui accompagnent la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire de restituer les résultats de la consultation interne. L’assemblée plénière a permis aussi de présenter, en direct, sous forme d’un vote, des propositions pour améliorer le fonctionnement de l’instance.

À quelques jours de l’arrivée de la flamme olympique dans la région Centre-Val-de Loire, quelles sont les villes et les villages qui auront l’occasion de voir la flamme sillonner leurs routes ? Petit point sur son passage en quelques dates.

Présentation du parcours de la flamme olympique dans le département du Loiret.
Photo d’archives : Présentation du périple de la flamme dans le Loiret en juin 2023 à l’Hôtel du Conseil départemental du Loiret.

Le relais de la flamme olympique traversera quatre départements du Centre-Val de Loire. La première étape se déroulera dans l’Indre le 27 mai avant de poursuivre la route en Eure-et-Loir, le 7 juillet, puis dans le Loir-et-Cher, le 8 juillet. Ce périple régional se terminera dans le Loiret, le 10 juillet.

L’Indre ouvre le bal…

Le 27 mai 2024, le relais de la Flamme traversera 9 communes de l’Indre : Le Blanc, Cuzion, Baraize, La Châtre, Buzançais, Issoudun, Valençay, Déols et Châteauroux.

La journée commencera au Blanc et se terminera à Châteauroux avec un départ de la flamme olympique depuis l’abbaye de Déols à 18h15 et, pendant plus d’une heure, une traversée de l’agglomération castelroussine sur 8 km. Le dernier relayeur devrait faire son arrivée vers 19h20, à la Plaine des sports, où sera allumé le chaudron olympique.

Retrouvez les informations sur les lieux et horaires dans l’Indre (https://www.indre.fr/fr/parcours-de-la-flamme-olympique-et-programme-des-festivites).

Avant l’enchaînement dans l’Eure-et-Loir et le Loir-et-Cher

Dans l’Eure-et-Loir le 7 juillet, le relais prendra le départ de Dreux, avant de poursuivre son périple à Châteaudun, puis Bonneval. Cette journée se terminera à Chartres pour l’allumage de la vasque vers 19h20, au niveau de l’hippodrome. Un écran géant, un animateur et un DJ seront présents pour mettre le public dans l’ambiance du Relais de la Flamme !

Le détail du tracé et les horaires sont à retrouver sur https://www.eure-et-loir.gouv.fr/Actualites/Annee-2024/Juillet/Dossier-de-presse-7-juillet-2024-Relais-de-la-flamme-olympique-en-Eure-et-loir

Dans le Loir-et-Cher, le 8 juillet, la première étape se tiendra à Fréteval puis un passage est prévu à Vendôme avant de se diriger vers le château de Chaumont-sur-Loire. La flamme se dirigera ensuite vers Thésée, puis en Sologne à Romorantin-Lanthenay.

Un passage royal est même prévu car le symbole olympique doit passer par l’escalier du château de Chambord afin de rejoindre les terrasses, avant de redescendre dans ses jardins ! La flamme arrivera au château à 17h02 et repartira à 17h32.

La journée se terminera à Blois, avec un départ du stade des Allées, et un passage tout près du château, avant l’escalier Denis-Papin et les jardins de l’Évêché. L’embrasement du chaudron se déroulera Place de la République aux alentours de 19h20.

Le détail des animations et le tracé à Blois sont à retrouver sur https://www.blois.fr/info/jop.

La totalité du parcours est à retrouver sur https://www.departement41.fr/ses-missions/autres-missions/sport-et-activites-de-nature/le-41-declare-sa-flamme/

Une fin en apothéose dans le Loiret

Dans le Loiret, le parcours de la flamme est titanesque. C’est en équipe avec le comité d’organisation des JO et le Conseil départemental du Loiret que les sept communes loirétaines concernées ont dessiné son parcours pour le 10 juillet 2024 !

La flamme partira du Malesherbois à partir de 8h20 avant de poursuivre sa route vers Sully-sur-Loire (9h20), Montargis (11h06), Neuville-aux-Bois (12h11), Gien (14h34), Meung-sur-Loire (16h11) avant de finir sa course à Orléans, Esplanade Boulevard Alexandre Martin, à 19h20. Au total, 100 personnes se relaieront dans le Loiret !

Retrouvez les informations sur les lieux et horaires dans le Loiret (https://olympics.com/fr/paris-2024/relais-de-la-flamme-olympique/etapes/loiret-orleans et sur https://loiret2024.fr/.

Une flamme peut en cacher une autre

Après la flamme olympique, la flamme paralympique scintillera dans la région Centre-Val de Loire !

Quelques jours avant la cérémonie d’ouverture qui se déroulera le 28 août, la flamme sera allumée à Stoke Mandeville, en Angleterre, où ont eu lieu les premiers Jeux paralympiques de l’Histoire, en 1960. En plus de celle arrivée à Calais, 11 flammes seront allumées dans des villes aux extrémités du territoire de l’Hexagone (Strasbourg, Thonon-les-Bains, Lourdes ou encore Lorient).

Le 26 août, les flammes vont parcourir les territoires, et celles allumées à Lorient et La Roche-sur-Yon passeront, respectivement, par Chartres et Blois. Ces deux villes auront donc le privilège de voir passer les deux flammes ! La flamme olympique et la flamme paralympique !

Le parcours de la flamme paralympique est à retrouver sur https://www.chartres.fr/relais-flamme-olympique et https://www.blois.fr/info/jop

Au sein du groupe JOP 2024 de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire, il y a des animations sportives et culturelles pour tous les publics mais aussi des initiatives comme « Du Stade vers l’Emploi » qui riment avec insertion professionnelle !

Crédit photo France Travail : Candidats et recruteurs se rencontrent en dehors du cadre de l’habituel entretien d’embauche.

Athlétisme, badminton, tennis de table mais aussi rugby, football ou encore handball et basket-ball… Voici les sports qui sont proposés, par France Travail et ses partenaires en Centre-Val de Loire, aux demandeurs d’emploi comme aux recruteurs lors de jobs dating qui sortent de l’ordinaire.

Le principe est simple : candidats et recruteurs sont conviés à l’événement en tenue sportive et identifiés seulement par leurs prénoms. En équipes et sous la conduite d’encadrants, ils vont passer la matinée autour d’une activité sportive. Des activités propices à mettre en valeur l’esprit d’équipe, la capacité d’écoute et de mobilisation, la rigueur, le sens de l’anticipation… Ces ateliers sans notion de compétition sont ouverts à tous et adaptés aux capacités physiques de chacun. Le but est de permettre une découverte entre les candidats et les recruteurs sans le filtre du CV et de l’entretien professionnel. Après les défis sportifs, un repas gratuit est partagé entre les participants. De quoi poursuivre, dans la convivialité, les échanges du matin ! L’après-midi, place à un job dating entre recruteurs et candidats, avec des entretiens facilités par les échanges de la journée.

Entreprises en difficulté de recrutement et candidats éloignés de l’emploi

Cette initiative porte ses fruits en Centre-Val de Loire avec un taux d’accès à l’emploi de 46,1% à six mois, supérieur à un job dating classique. Par ailleurs, cette opération offre de très bons résultats auprès des demandeurs d’emploi les plus éloignés du marché du travail ainsi qu’auprès des entreprises ayant des difficultés dans leurs recrutements. Une opération gagnant-gagnant. À noter, les candidats sont préparés en amont dans les agences de France Travail.


En 2023, ce sont plus de 1300 demandeurs d’emplois et 275 entreprises qui ont participé à l’opération en Centre-Val de Loire. Les prochains rendez-vous auront lieu en mai à Dreux/Vernouillet avec du handball mais aussi le 30 mai à Orléans autour du football et le 4 juin avec du badminton à Château-Renault.

Les actualités de France Travail sont à retrouver sur https://www.francetravail.fr/region/centre-val-de-loire/

L’Insee Centre-Val de Loire a présenté, la semaine dernière, une étude, réalisée en partenariat avec la Direction régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES). Un éclairage intéressant sur la pratique sportive en Centre-Val de Loire.

Crédit photo Dimitri Vetsikas -Pixabay – Parmi les fédérations unisports, le football est le sport qui compte le plus de licenciés en région Centre-Val de Loire.

En 2022, 410 000 licences sportives ont été délivrées par les fédérations unisports en région, soit 160 licences pour 1000 habitants. Un nombre très légèrement supérieur à la moyenne nationale qui place le Centre-Val de Loire au huitième rang des régions françaises. Parmi les départements de la région, l’Indre-et-Loire et le Loiret comptent le plus de licenciés par rapport à la population (163 pour 1000 habitants). Le plus faible taux de licences se situe en Eure-et-Loir (152 pour 1000 habitants). Par ailleurs, le nombre de licences rapporté à la population à l’échelle régionale a diminué lors de la crise sanitaire (il était de 170 pour 1000 habitants jusqu’en 2019). En 2022, ce nombre remonte mais n’atteint pas son niveau de 2019 (-7%).

Football, tennis et équitation : le tiercé des licenciés

En Centre-Val de Loire, c’est la Fédération de football qui octroie le plus de licences (83 000 en 2022). Le tennis et l’équitation suivent ensuite puis le basket-ball, le judo (disciplines associées) et le handball. Ces disciplines concentrent la moitié des licences de la région et sont les mêmes qu’au niveau national.

Plus d’hommes et de jeunes

En 2022, seulement un tiers des licences unisports sont détenues par des femmes (33,6%). Un taux de féminisation néanmoins légèrement supérieur à celui de la France métropolitaine (32,8%) et qui s’est accru en cinq ans (+1,2 point). On dénombre ainsi 104 licences pour 1000 femmes en Centre-Val de Loire contre 218 pour 1000 hommes (101 pour 1000 femmes et 220 pour 1000 hommes au niveau France métropolitaine). Les fédérations les plus féminisées sont : le twirling bâton, la danse, les sports de glace, la gymnastique et l’équitation.

Autre constat : la moitié des licences sont détenues par des personnes de moins de 20 ans et moins de 10% par des personnes de 65 ans ou plus. La souscription de licences est la plus fréquente chez les 5 à 14 ans, avec une licence pour deux personnes de cette tranche d’âge. Cette proportion de licences chez les enfants est un peu inférieure à celle au niveau national. Aux âges plus avancés, les taux de licences sont nettement plus bas que pour les moins de 20 ans mais légèrement supérieur en Centre-Val de Loire qu’à l’échelle nationale.

Licenciés des villes ou licenciés des champs ?

En 2021, le taux de licences de la population résidant en périphérie des agglomérations est plus important que dans les territoires urbains les plus densément peuplés et que dans les territoires ruraux non périurbains. Néanmoins, la pratique sportive reste plus élevée dans les communes urbaines denses de la région qu’en France métropolitaine. A noter, en 2021, les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) représentent moins de 3% des licences unisports contre 6% de la population. La pratique du football prédomine (46% des licences unisports contre 21% pour l’ensemble de la région). Concernant les fédérations multisports, les fédérations scolaires (USEP, UNSS…) sont plus présentes dans l’ensemble des licences. Parmi ces licenciés des QPV, la part des jeunes de moins de 20 ans est également plus élevée qu’en moyenne régionale. Le taux de féminisation des licences est aussi plus faible qu’ailleurs.

Deux habitants sur trois ont une pratique régulière

Mais l’activité sportive peut également s’exercer hors licences. Quatre habitants de la région Centre-Val de Loire sur cinq pratiquent des activités physiques ou sportives de manière au moins occasionnelle en 2020 et deux sur trois ont une pratique régulière. Des proportions qui sont similaires au niveau national.

Les activités nécessitant peu de matériel et pouvant se pratiquer hors structure sont privilégiées. Dans la région, la marche, la course, l’athlétisme, les sports de cycles, urbains ou motorisés sont cités par plus de deux personnes sur cinq. Comme pour les licenciés, les jeunes pratiquent davantage des activités sportives. Idem pour les hommes qui se livrent plus à des activités sportives que les femmes. 

Retrouvez l’intégralité de l’étude sur https://www.insee.fr/fr/statistiques/8070731

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Capitaine des Tango de Bourges, Sarah Michel-Boury fait également partie de l’équipe de France féminine de basket. Cette basketteuse internationale, réputée pour son esprit collectif et son leadership, est également la capitaine des Bleues ! Rencontre avec cette athlète de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire qui était présente lors de l’assemblée plénière de la Conférence Régionale du Sport, le 15 novembre, au Centre National de Tir Sportif de Déols.

Sarah Michel-Boury lors de la présentation de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire.

Qu’est-ce qui vous a conduit à choisir votre discipline sportive ?

Sarah Michel-Boury : J’ai choisi le basket car c’est une histoire de famille. Mes parents faisaient du basket, mon frère aussi. J’ai voulu faire comme eux. J’aimais bien aussi l’idée de pratiquer un sport collectif.

Entretenez-vous un lien particulier avec votre région ?

Sarah Michel-Boury : Je suis arrivée à Bourges, il y a maintenant sept ans. Je joue au Tango Bourges Basket. C’est un endroit qui me plaît bien : l’engouement autour du club, tout ce qui est mis en place par la ville, la Région… pour que le club puisse briller au niveau européen. Et puis, j’ai rencontré aussi mon mari dans la région !  

Qu’espérez-vous des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 ?

Sarah Michel-Boury : Cela va être grandiose, j’espère ! Je souhaite que ce soit une belle fête et qu’il y ait énormément de médailles… Cela fait longtemps que l’on attend le retour des Jeux à Paris. Il y aura la parité, les affiches des Jeux Paralympiques et Olympiques qui peuvent être mêlées pour former une grande fresque unique… C’est un pas en avant. Pour le sport français, j’attends surtout une belle réussite et de grandes médailles !

Que pensez-vous de la Conférence Régionale du Sport et de faire partie de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire ?

Sarah Michel-Boury : C’est une belle initiative. C’est quelque chose qui nous aide au quotidien. Tous les sportifs confondus. Cela nous permet d’appartenir à une équipe un peu plus élargie et autre que notre sport mais aussi de découvrir d’autres athlètes. Cela permet également de progresser et de se préparer au mieux pour Paris 2024 ! Ensemble !