Jeudi dernier, se tenait le bilan de l’opération 1er tour de roue, organisé par le Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) et le Comité départemental de cyclisme du Loiret à Fleury-Les-Aubrais avec les bénéficiaires de la première session. Un moment de joie et de fierté pour les premières stagiaires de cette initiative, menée dans le cadre du projet emblématique Heure & Cap.

Exit les premières hésitations et chutes ! Jeudi après-midi, quatre nouvelles cyclistes, assurées et rayonnantes, ont pu faire la démonstration de leur capacité à rouler à vélo en toute sécurité. En effet, cette journée clôturait la première session de cours gratuits pour adultes qu’ont pu suivre sept femmes, âgées de 36 à 65 ans, avec l’opération 1er tour de roue.
Pendant douze séances, à partir du mois de novembre dernier, ces stagiaires orientées notamment grâce au Secours populaire, aux centres d’animation sociale d’Orléans, au CCAS d’Orléans ainsi que par le Relais Orléanais, ont pu bénéficier de cours gratuits pour apprendre à rouler à vélo. Tous les lundis et jeudis de 14h30 à 15h30, direction… le vélodrome de Saint-Denis-de-l’Hôtel ! Grâce aux conseils de Nicolas et Nathalie du Comité de cyclisme du Loiret, sur des vélos prêtés pour les séances, elles ont pu apprendre à pédaler en toute sécurité. La dernière séance s’est déroulée à Orléans, notamment pour mettre en pratique les conseils de sécurité.
Une attestation et un vélo

« Elles ont été assidues par tous les temps et ont même testé la piste du vélodrome ! », a précisé Jean-Louis Desnoues, président du Comité Régional Olympique et Sportif et vice-président de la Conférence Régionale du Sport, en saluant l’engagement des cyclistes et en leur remettant une attestation. Après cette « remise de diplôme », les stagiaires ont pu montrer leurs talents à vélo. Prochainement, un vélo d’occasion leur sera également donné afin qu’elles puissent poursuivre leurs progrès à bicyclette.
« Mon fils est très fier de moi », a témoigné l’une d’entre elles, les yeux brillants, en enfourchant sa bicyclette avec assurance. À la fin de la journée, toutes étaient très heureuses de l’expérience et des liens tissés grâce à 1er tour de roue. De quoi leur donner des ailes pour relever de nouveaux défis mais pour l’heure, toutes avaient en tête une seule destination pour leur prochaine promenade à vélo : les bords de Loire !

Les inscriptions et vœux sur la plateforme nationale Parcoursup se déroulent jusqu’au 13 mars. Une occasion pour les jeunes de découvrir et peut-être de s’inscrire dans les formations aux métiers du sport proposées en Centre-Val de Loire.

Pour ceux qui souhaitent se diriger vers les métiers du sport, il existe plusieurs formations en Centre-Val de Loire ! L’une des plus connues est la filière STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives), accessible aux titulaires du baccalauréat, proposée par l’Université d’Orléans sur ses sites d’Orléans et de Bourges. Les étudiants peuvent y suivre en formation continue un cursus de licence (quatre mentions : activité physique adaptée et santé, entraînement sportif, éducation et motricité, management du sport).
À noter, une licence STAPS, mention entraînement sportif – parcours analyse de la performance en apprentissage ouvre à Bourges (troisième année de licence. Informations détaillées sur https://www.cfa-univ.fr/formation/licence-staps-mention-entrainement-sportif/).
Une formation qui peut être complétée par un master sur le site d’Orléans : master Staps mention ingénierie et ergonomie de l’activité physique (EAP) parcours ergonomie de la motricité, master mention entraînement et optimisation de la performance sportive (EOPS), master STAPS mention activité physique adaptée et santé, master STAPS mention aménagement et valorisation événementielle des espaces sportifs et de loisirs. Sans oublier, le Master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF EPS).
Des formations avec ou sans bac

Par ailleurs, il existe plusieurs centres de formations dans la région (CREPS, FORMASAT, IPMS, IRSS…) permettant de préparer le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport (BPJEPS), un diplôme d’État de niveau 4 (niveau bac). Place aussi, dans le domaine équestre, au bac pro conduite et gestion de l’entreprise hippique qui peut se préparer dans plusieurs établissements (CFA agricole d’Indre-et-Loire à Fondettes, lycée agricole d’Amboise, lycée agricole privé Saint-Cyran à Saint-Cyran-du-Jambot, Maison familiale rurale à Beaumont-les-Autels). Plusieurs lycées proposent également des mentions complémentaires ou certificats de spécialisation accessibles avec le baccalauréat comme animation – gestion de projets dans le secteur sportif qui peuvent amener vers le BPJEPS en permettant l’obtention de certaines unités capitalisables (lycée de Beauregard à Château-Renault, lycée Paul Gauguin à Orléans-La Source, lycée Elsa Triolet à Lucé…).
Pour ceux qui ont également une fibre commerciale, l’IPMS à Tours propose une formation négociateur technico-commercial option marketing sportif permettant l’obtention d’un titre professionnel de niveau 5 (Bac + 2). À Orléans, l’école Excelia dispose également d’un Bachelor business avec une spécialisation Management et événement du sport en alternance. Toujours dans le domaine du management du sport, la Win Sport School à Tours offre différentes possibilités de formations du Bachelor au MBA événementiel sportif.
Concilier sport et études
Pour rappel, il existe également des dispositifs permettant de concilier sport et études dès le collège. Au niveau du lycée, des sections sportives sont ainsi présentes dans chacun des départements de la région Centre-Val de Loire. Les différents parcours de formation sont à découvrir sur https://eduscol.education.fr/1348/les-differents-parcours-de-formation-pour-les-sportifs
Pour en savoir plus, retrouvez le guide des formations du sport et de l’animation en Centre-Val de Loire sur https://orientation.centre-valdeloire.fr/actualites/guide-des-formations-du-sport-et-de-lanimation et https://www.sports.gouv.fr/les-metiers-du-sport-3061
Pour aller plus loin, lire par ailleurs le diagnostic professionnalisation dans le sport en Centre-Val de Loire sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/un-diagnostic-de-la-professionnalisation-du-sport-en-centre-val-de-loire/
L’Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire (INJEP) a publié fin janvier ses estimations provisoires concernant le nombre de licences annuelles délivrées par 45 des principales fédérations sportives, après les Jeux. Verdict : le nombre de licences serait en hausse de 5% !

Une hausse de 5% peut sembler modeste mais, selon l’INJEP, cette augmentation des licences apparaît cependant supérieure à celle observée lors des précédentes olympiades ! La lecture de cette première étude permet notamment de percevoir des disparités selon les disciplines qui ont décroché des titres olympiques et les autres. L’évolution est ainsi de 8% d’inscriptions en plus pour les disciplines championnes olympiques. Toutes fédérations confondues, ce sont en tout 487 300 licences de plus qui ont été enregistrées par rapport à l’année précédente.
Des résultats qui peuvent s’expliquer notamment par des capacités d’accueil parfois limitées (lire par ailleurs l’enquête réalisée par la Comité Régional Olympique et Sportif avec les Comités Départementaux Olympiques et Sportifs de la région Centre-Val de Loire sur https://cros-centrevaldeloire.fr/apres-jeux-les-resultats-de-lenquete/).
Tiercé gagnant : tennis de table, handisport et badminton !
Les principales fédérations bénéficiaires des Jeux semblent être la fédération de tennis de table (+ 23%), la fédération handisport (+21%) et la fédération de badminton (+ 19%). L’escrime, toujours selon ces premières estimations, enregistrerait également une hausse des licences de 19%. L’augmentation des inscriptions en club serait de 15% pour la fédération de tir à l’arc et de 13% pour la fédération de taekwondo. Là encore, les capacités d’accueil des clubs peuvent avoir des effets sur les statistiques : malgré la moisson de médailles de Léon Marchand, la fédération de natation assiste à une quasi-stagnation des prises de licences annuelles en raison peut-être de la saturation des piscines.

Plus de licences féminines
L’INJEP observe aussi une augmentation plus marquée des licences annuelles féminines à partir d’un nombre de licences rapporté à la population plus faible pour les filles et les femmes (+ 6% contre + 4% pour les hommes) mais estime qu’il s’agit plus d’un effet de rattrapage après la crise sanitaire que d’un effet des Jeux. Par ailleurs, la pratique sportive licenciée progresserait plus vite chez les plus âgés, avec une hausse post-JOP de +7 % chez les 21-55 ans et +9 % chez les 56- 99 ans, contre +2 % chez les moins de 14 ans et +3 % chez les 14-20 ans.
Parmi les jeunes de moins de 14 ans, la progression reste limitée : +3% chez les filles et +2% chez les garçons. L’augmentation chez les filles de moins de 14 ans est portée par la fédération de gymnastique (+8 % par rapport à l’année précédente). Chez les garçons de moins de 14 ans, la hausse est particulièrement marquée à la fédération de tennis de table (+35 % sur cette tranche d’âge). L’Union nationale du sport scolaire (UNSS) se distingue également parmi les 14-20 ans (+14 % sur cette tranche d’âge).
Pour rappel, en Centre-Val de Loire, les prises de licences étaient déjà en augmentation (643 807 en 2023 contre 601 249 en 2022, selon les chiffres de l’INJEP retravaillés par le Conseil Régional) depuis 2021 avec un pourcentage de licences féminines rapporté à la population plus élevé qu’au niveau national (19,62% en Centre-Val de Loire contre 18,14% en France en 2023). En 2023, c’est le département du Loiret qui comptait le plus de licenciés de la région (174 209).
Plus d’informations avec l’étude complète de l’INJEP sur https://injep.fr/wp-content/uploads/2025/01/FR_2025-01_Licences-apresJOP.pdf

Dans le cadre de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire, le groupe de travail professionnalisation de la commission développement économique, en collaboration avec le GIP Alfa, vient de publier un diagnostic de la professionnalisation du sport dans notre région incluant un focus sur le métier d’éducateur sportif.

La commission « Développement économique » est l’une des trois commissions de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire. Elle comporte un groupe de travail dédié à la professionnalisation des acteurs du sport qui comprend notamment le Comité Régional Olympique et Sportif Centre-Val de Loire, la DRAJES, France Travail ainsi que l’AFDAS (opérateur de compétences du sport) et le service de formation professionnelle du Conseil régional. Ses premiers objectifs sont de recenser et d’analyser les besoins en matière d’emploi et de formation, ainsi que de consolider une offre régionale de formation et d’accompagnement.
Dans ce contexte, le GIP Alfa Centre, en collaboration avec l’ensemble des partenaires, a réalisé le recensement des données des structures employeuses dans le secteur sportif, un focus sur le métier d’éducateur sportif ainsi qu’une analyse des offres de formation disponibles. Cette démarche partenariale vise à apporter les éclairages nécessaires pour mieux comprendre les dynamiques actuelles du marché de l’emploi sportif et à alimenter les réflexions pour répondre aux besoins de professionnalisation dans la région.
Un secteur créateur d’emplois dans le monde associatif
En 2022, les activités liées aux sports (gestion d’installations, centres de culture physique, clubs sportifs et établissements d’enseignement du sport) regroupent 2 290 établissements employeurs en région (sur un total de 10 000 établissements employeurs et non employeurs).
Particularité du secteur : 82% des établissements employeurs sont constitués en association loi 1901. 9 employeurs sur 10 comptent également moins de 11 salariés. Entre 2013 et 2022, l’emploi salarié dans le sport a progressé de 38% dans la région. Par ailleurs, 74% des salariés sont en CDI. 25% des emplois sont en temps partiels. La plus forte concentration des emplois se situe au niveau de l’axe ligérien.
Les éducateurs sportifs sont également en forte augmentation : + 18 % en 5 ans. De plus, un éducateur sur deux est âgé de moins de 35 ans. 37% des actifs occupant ces postes sont des femmes.
18% d’éducateurs sportifs de plus en 5 ans
L’offre de formation, quant à elle, se trouve principalement concentrée à Orléans, Tours et Bourges. Plus de 400 stagiaires ont suivi le BPJEPS* en formation continue. 320 jeunes ont suivi ces formations en apprentissage. 86 % des étudiants en BPJEPS sont en emploi 6 mois après l’obtention de leur diplôme.
L’étude complète et l’intégralité des sources sont à retrouver sur Secteur sportif : une analyse pour répondre aux défis de l’emploi | Gip Alfa
*Le BPJEPS est un diplôme de niveau 4, délivré par le Délégué Régional Académique à la Jeunesse, à l’Engagement, et aux Sports, qui certifie les compétences professionnelles dans le domaine de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport. Ce diplôme atteste de la possession des compétences professionnelles indispensables à l’exercice du métier d’animateur, de moniteur, d’éducateur sportif (informations sur https://www.sports.gouv.fr/bpjeps-21 et sur https://www.ac-orleans-tours.fr/les-diplomes-professionnels-122698).
L’engagement était à l’honneur lors des vœux du Comité Régional Olympique et Sportif Centre-Val de Loire, le 24 janvier ! En effet, la soirée était l’occasion de remettre des trophées aux volontaires et de remercier les anciens présidents des Ligues.

La célèbre musique qui a marqué l’été 2024 a rapidement donné le « la » de la soirée. Jean-Louis Desnoues, président du Comité Régional Olympique et Sportif et vice-président de la Conférence Régionale du Sport a évoqué le succès des Jeux tout en insistant sur les besoins des clubs pour accueillir de nouveaux licenciés. Il a également rappelé que le Conférence Régionale du Sport a été la première installée en France.
Des propos qui ont été complétés par les partenaires institutionnels. François Bonneau, président de la Région Centre-Val de Loire et de la Conférence Régionale du Sport, a ainsi souligné l’augmentation des demandes d’aides à la prise de licence au niveau du Conseil Régional, concernant à parité les filles et les garçons. Rodolphe Legendre, Délégué Régional Académique à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports (DRAJES) et secrétaire général de la Conférence Régionale du Sport, a conclu : « On continue de faire équipe ! »
Mettre en lumière les bénévoles des Jeux

Au-delà des vœux, la soirée était aussi l’occasion pour le Comité Régional Olympique et Sportif de mettre en lumière les volontaires des Jeux au sein des différentes disciplines. Qu’ils soient arbitres fédéraux, chargés de l’accueil des athlètes, chauffeurs ou balayeurs… ils ont tous choisi de s’engager bénévolement dans cette aventure humaine collective. Treize personnes ont ainsi reçu un trophée.
Pour l’athlétisme et le tir, ce sont les arbitres, Patrick Roger et Anne Avignon qui ont été choisis. Au niveau du rugby et du triathlon, ce sont les porteurs de flamme, Virginie Tomczak et Jérôme Lefer pour le triathlon. Place au duo composé de Corinne et Bruno Fouassier pour le badminton, à Hervé Blaise pour l’aviron ou encore à Jean-Jacques Jaugin pour le tir à l’arc et à Jean-Luc Pernet pour l’Union Sportive de l’Enseignement du Premier Degré (USEP).
Du côté du tennis de table et du hockey sur gazon, ce sont, respectivement, Patrick Piau et Yann Le Noc qui ont été mis à l’honneur. Enfin, pour le Comité Centre d’Études et de Sports Sous-Marins et pour la Fédération des Clubs de la Défense se sont Philippe Courtin et Julien Andrault qui ont été mis en lumière.
Un engagement record des présidents des Ligues et des comités régionaux

Des élections se sont déroulées récemment dans le monde sportif. Certains présidents de Ligues ou de comités régionaux viennent donc de terminer leur mandat. Le Comité Régional Olympique et Sportif a donc souhaité les remercier pour leur engagement au service du sport. En effet, selon Jean-Louis Desnoues « les records » de longévité en matière d’engagement sont nombreux parmi les anciens présidents.
Les pratiques sportives évoluent. En Centre-Val de Loire, une nouvelle ligue a été créée, l’an dernier : la Ligue Centre-Val de Loire de surf !

Ne cherchez pas l’océan, en Centre-Val de Loire ! Même si la région est traversée par le fleuve royal, ce n’est pas ici que vous trouverez de l’eau salée. Cela n’empêche cependant pas le développement de disciplines liées à la Fédération française de surf, plus particulièrement la pratique du stand up paddle. De quoi pousser les clubs La Pagaie Orléans Métropole (POM), le Team Varua Hoe et le Tours Paddling Club à impulser la création d’une ligue en Centre-Val de Loire.
Des podiums aux championnats de France

La Ligue Centre-Val de Loire compte actuellement 48 licenciés, principalement répartis sur la partie ligérienne du territoire, dans le Loiret, le Loir-et-Cher et l’Indre-et-Loire. L’objectif de le Ligue avec son développement est de permettre une couverture optimale et d’offrir un accès à la pratique du paddle pour les habitants de la région. Concernant les championnats, une vingtaine de licenciés du Centre-Val de Loire ont participé, en 2024, à 16 compétitions fédérales. Les compétiteurs de la Ligue ont obtenu plusieurs podiums chez les femmes et les hommes. Gabriel Peyras a décroché notamment une troisième place en Technical Race catégorie Grand Master aux championnats de France et le binôme, composé de Mathieu Bernard et Ronan Appriou, a obtenu une troisième place au championnat de France d’Ultra Longue Distance en Tandem. Des résultats qui témoignent de l’engagement des rameurs de la région Centre-Val de Loire mais aussi d’un bel élan de la discipline.
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec les compétitions de paddle, le principe de la Course Technique (Technical Race) est d’obliger les athlètes à effectuer des changements de rythme, à développer une technique de virage spécifique et à utiliser le vent et/ou les vagues. La course s’effectue sur un parcours en boucle avec au moins deux passages au niveau du rivage, donc trois tours au minimum. Elle comprend obligatoirement plusieurs marques de parcours (donc virages). La distance minimale pour une série est de 2,5 km. Pour ce qui est de l’Ultra Longue Distance, la distance à effectuer entre la ligne de départ et la ligne d’arrivée doit être supérieure ou égale à 80 km.
Un futur championnat régional
Parmi les projets de la Ligue, en 2025, celle-ci souhaite organiser un championnat régional de standup paddle. Au-delà de ce futur championnat, les membres de la Ligue souhaitent développer un pôle formation. Il faudra donc suivre la Ligue sur les réseaux sociaux dans les semaines et mois qui viennent pour en savoir plus sur leurs différents projets.
Plus d’informations sur https://www.facebook.com/profile.php?id=61560903672531
Instagram : https://www.instagram.com/surfingcentrevaldeloire/
Contact : surfingcentrevaldeloire@gmail.com
Depuis la mi-novembre, dans le cadre du projet emblématique Heure & Cap, le Comité Régional Olympique et Sportif propose avec le centre d’animation sociale des Blossières (Aslo Blossières) à Orléans une pause sportive gratuite pour les mamans de jeunes enfants, le jeudi après-midi.

Pas facile d’avoir du temps pour soi pour les parents de jeunes enfants non scolarisés ! Une situation qui est encore plus vraie pour les familles monoparentales. C’est en partant de ce constat que le Comité Régional Olympique et Sportif et l’Aslo Blossières ont décidé de proposer un concept permettant aux mères d’enfants non scolarisés de moins de trois ans de reprendre une activité physique tout en ayant leurs enfants accompagnés par une professionnelle de la petite enfance, à proximité.
Un temps pour sécuriser les enfants et les mamans
Le principe est simple. Un premier temps de jeux parents-enfants est organisé de 14h à 15h avec Simona, la référente de l’Aslo en charge des animations pour les familles et Pascale, l’infirmière puéricultrice. Place aux parcours de motricité et aux jeux libres. De quoi faire connaissance les uns avec les autres mais aussi de découvrir les lieux. L’occasion aussi pour les parents d’échanger entre eux mais également avec les professionnelles. Après ce premier temps de jeux ensemble, la salle se transforme à 15h : une partie de l’espace est réservé pour les enfants et l’autre côté est destiné aux mamans afin de les initier à une activité sportive. Au programme, selon les semaines, stretching postural ou autodéfense !
Un plaisir partagé

Particularité de ce dispositif : les enfants peuvent toujours aller voir leurs parents, même pendant le cours. Celui-ci se passe donc dans le calme et la sérénité. Si les plus petits sont bien concentrés sur leurs coloriages, sous le regard de Simona et Pascale, les adultes, eux, peuvent apprendre les différentes techniques d’autodéfense avec l’éducateur sportif… sans perdre une miette des conseils et en oubliant presque la présence de leurs enfants !
De quoi convaincre même celles qui avaient prévu de rentrer chez elles plus tôt, comme cette maman d’une petite fille de deux ans et d’un bébé de six mois. « C’est vraiment agréable d’avoir ce moment pour nous, tout en pouvant garder un œil sur nos enfants », confiait cette dernière, heureuse de voir sa petite fille aller plus facilement vers les autres depuis qu’elle fréquente le centre d’animation sociale.
« C’est un bon moyen de préparer les enfants en douceur et progressivement à l’entrée en collectivité », estimait, pour sa part, Pascale, l’infirmière qui y voit également un moyen de proposer aux enfants des activités permettant de développer le langage. Ce n’est, en tout cas, pas les enfants qui diront le contraire car ils ne semblaient pas pressés de quitter le centre d’animation sociale !
Entre « Prends-toi aux Jeux ! – Les 24 étapes en 2024 », l’appel à projets envers les Ligues « Prends-toi aux Jeux ! », le passage de la Flamme… et les épreuves de tir sportif au Centre National de Tir Sportif de Déols-Châteauroux, 2024 est l’année de tous les Jeux dans tous les territoires de la région Centre-Val de Loire. Découvrez un petit aperçu de cette année exceptionnelle avec notre vidéo !

Des conférences en passant par les 24 étapes
Pour revivre tous les temps forts de cette année 2024, vous pouvez retrouver nos articles et vidéos sur notre page dédiée aux dispositifs de Paris 2024 sur https://sport-centrevaldeloire.fr/les-dispositifs-paris-2024/
Vous pouvez également retrouver nos vidéos, notamment celle de la première conférence du cycle de rencontres, animées par Sport et Citoyenneté, autour du lien entre sport et société sur notre chaîne Youtube sur https://www.youtube.com/channel/UClZvlqq_vJeggDpRG67MMrw
Le 12 décembre se tenait La flamme de l’engagement au centre de conférences d’Orléans. Cette journée placée sous le signe de l’engagement rassemblait : un village de l’engagement, la pièce de théâtre Un salarié nommé désir mais aussi l’assemblée plénière de la Conférence Régionale du Sport ainsi qu’une conférence autour de l’Héritage des Jeux et de l’avenir du sport en Centre-Val de Loire. Sans oublier l’inauguration du Gymno’bus !

L’engagement était au cœur de cette journée. En effet, l’après-midi, animé par le club Les entreprises s’engagent du Loiret et ses partenaires, rassemblait un village de l’engagement autour de l’insertion avec trente-cinq entreprises. L’occasion également d’y présenter les deux projets emblématiques de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire que sont Heure & Cap, porté par le Comité Régional Olympique et Sportif en articulation avec les actions du Comité Paralympique et Sportif Français ainsi que celles de l’Union Française des Œuvres Laïques d’Education Physique dans le cadre du dispositif d’inclusion par le sport (DIPS) et le Gymno’bus, porté par la Ligue Centre-Val de Loire du Sport d’Entreprise.
Ce rendez-vous mettait aussi à l’honneur les Jeux à travers l’exposition Les Bleus dans les Jeux. Le tout sous le regard des phryges et avec la torche du parcours de la flamme, prêtée par le Conseil Départemental du Loiret. Le sport était également présent avec des initiations au judo avec l’Association de Judo d’Olivet, dans le cadre du Dojo Solidaire de l’AFPA.

Le Gymno’bus inauguré

Place aussi à l’inauguration du Gymno’bus, dispositif itinérant porté par la Ligue Centre-Val de Loire du Sport d’Entreprise, en présence de François Bonneau et Francis Cammal, présidents des Conférences Régionales du Sport et des Financeurs du Sport Centre-Val de Loire mais aussi de la Préfète de Région, Sophie Brocas, de Clara de Bort, directrice générale de l’Agence Régionale de Santé et de Geneviève Guillou-Herpin, présidente de la Fondation Caisse d’Épargne Loire-Centre.
Assemblée plénière et pièce de théâtre

Après cette inauguration, le public a pu découvrir la pièce de théâtre, jouée par Reflet Théâtre et intitulée Un employé nommé désir. De quoi mieux comprendre comment les préjugés peuvent faire passer à côté de candidats solides malgré les apparences.
Les élus et experts de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire, quant à eux, se sont réunis en assemblée plénière. Au programme : un retour sur les consultations et un point sur l’avancement des actions avec l’intervention du groupe de travail professionnalisation. Un bilan des commissions transversales a également été présenté ainsi que des propositions pour une feuille de route 2025.
L’héritage de Jeux et l’avenir du sport en Centre-Val de Loire

La soirée était ensuite consacrée à l’Héritage des Jeux et à l’avenir du sport en Centre-Val de Loire avec une conférence, animée par Sport et Citoyenneté. L’occasion de découvrir notamment les dessous des Jeux grâce au para-athlète Benjamin Pillerault mais aussi à ceux qui ont participé dans les coulisses à la réussite française : Yann Cherbonnel, responsable des Pôles France Olympique et jeunes BMX et le maître d’armes orléanais Sylvain Desnoues.
Place également aux témoignages de bénévoles comme Steve Bandou-Naitoll, président du CLTO Badminton et de porteurs de flamme avec Louane Fajoux. Un bilan de « Prends-toi aux Jeux ! – Les 24 étapes en 2024 » a également été dressé par Frédéric Leclerc, président de la commission équilibre territorial, complété par le témoignage de Jean-Noël Moine, adjoint aux sports de La Ferté-Saint-Aubin.
Au-delà de ce regard inédit sur les Jeux, cette conférence mettait aussi en lumière l’étude de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) sur l’impact économique des Jeux en Centre-Val de Loire et l’enquête flash, organisée par le Comité Régional Olympique et Sportif et les Comités Départementaux Olympiques et Sportifs. Cette enquête présentée par Alicia Mainferme, co-directrice du Comité Régional Olympique et Sportif permet déjà de mesurer l’effet des Jeux sur la fréquentation des clubs et équipements sportifs de la région.
Le Gymno’bus est un dispositif itinérant porté par la Ligue Centre-Val de Loire du Sport d’Entreprise et initié dans le cadre des Conférences Régionales du Sport et des Financeurs Centre-Val de Loire. Particularité de cet utilitaire « sportif » : il va à la rencontre des entreprises situées dans les parcs d’activités de la région Centre-Val de Loire afin de promouvoir et d’encadrer la pratique régulière et adaptée de séances d’activités physiques et sportives au bénéfice de la santé de tous les salariés.

Équipés de petits matériels légers, le Gymno’bus et ses éducateurs sportifs professionnels certifiés, vont s’installer en 2025 au cœur des parcs d’activités et des centres administratifs de la région afin de proposer aux entreprises ou collectivités et à leurs salariés un programme d’activités physiques et sportives accessibles à tous. Pour en bénéficier, les entreprises ou administrations ont simplement à souscrire un abonnement et à choisir leur activité.
L’activité physique, un levier social et économique
La pratique de l’activité physique et sportive est un enjeu de stratégie managériale pour les entreprises. Elle permet de contribuer au bien-être des salariés mais aussi une meilleure cohésion des équipes. De quoi en faire un véritable outil de prévention contre les troubles musculosquelettiques et les risques psycho-sociaux.
Pour rappel, le coût social de l’inactivité physique en France est estimé à 140 milliards d’euros par an (France Stratégie. L’évaluation socio-économique des effets de santé des projets d’investissement public. Synthèse. Ministère de la transition écologique ; 2022).
Selon l’OMS, la sédentarité constitue le quatrième facteur de risque de maladies non transmissibles et on estime qu’elle est à l’origine de 3,2 à 5 millions de décès par an. Dans son rapport annuel 2022, l’Assurance Maladie totalisait 72 millions de journées non travaillées en 2022 liées à des accidents du travail et maladies professionnelles.
Des soutiens régionaux, nationaux et même européens

Le Gymno’bus est un projet régional bénéficiant de financements de l’Agence Nationale du Sport, de l’Agence Régionale de Santé Centre-Val de Loire mais aussi de la Région Centre-Val de Loire, de l’Union Européenne dans le cadre du programme Erasmus + Sport ainsi que de la Fondation Caisse d’Epargne Loire-Centre avec le concours de la Fondation du Sport Français.
Une fabrication en région Centre-Val de Loire
Le Gymno’bus a été fabriqué dans les ateliers de l’entreprise Toutenkamion à Ladon dans le Loiret. Il a été inauguré le 12 décembre à Orléans et est désormais opérationnel pour venir à la rencontre des entreprises.
Pour en savoir plus : https://gymnobus.com/#Projet