Accueil de la Conférence regionale du sport en centre val de loire

Le groupe de travail Héritage de la commission équilibre territorial s’est tenu, vendredi 25 avril, à la Ligue Centre-Val de Loire de Football. L’occasion de s’interroger collectivement sur la notion d’Héritage dans notre région.

Le groupe de travail Héritage s’est tenu dans les locaux de la Ligue Centre-Val de Loire de football.

La séance a été l’occasion de présenter les résultats du questionnaire proposé en amont au groupe de travail. L’ensemble des répondants au questionnaire souhaite poursuivre un travail commun autour de l’Héritage des Jeux. Parmi les éléments de cette consultation ressort le souhait de voir perdurer des actions d’animations sportives et culturelles comme « Prends-toi aux Jeux !– Les 24 étapes». Suivent ensuite les actions sport et emploi comme « Du stade vers l’emploi » et un cycle de conférences. Trois thématiques prioritaires apparaissent également à travers les réponses. Le sport comme outil de santé et vecteur d’épanouissement sont désignés en première position ex aequo. Le sport comme outil d’insertion arrive ensuite puis le développement durable et les enjeux environnementaux liés à la pratique.

Des travaux existant déjà en Centre-Val de Loire

Les actions de la coordination régionale Sport Santé ont été présentées par Camille de la Rue du Can, coordinateur des Maisons Sport Santé Centre-Val de Loire.

Ces thématiques jugés prioritaires par les répondants au questionnaire ont été l’occasion de présenter les travaux en cours autour de ces sujets au sein de la Conférence Régionale du Sport.

Les actions de la coordination régionale Sport Santé ont été ainsi développées par Camille de la Rue du Can, coordinateur des Maisons Sport Santé Centre-Val de Loire. L’opportunité de rappeler l’existence du site internet dédié www.sport-sante-centrevaldeloire.fr mais aussi l’organisation de la prochaine Journée régionale sport santé, le 12 juin à l’UFR STAPS de l’université d’Orléans.

Les participants ont également évoqué le rapport Delandre (le rapport complet est à télécharger sur https://www.sports.gouv.fr/marie-barsacq-et-yannick-neuder-ont-recu-le-rapport-de-la-mission-delandre-9743).

Place aussi à une présentation de la feuille de route régionale du parasport par Emmanuelle Olier, la référente paralympique régionale. Celle-ci a notamment évoqué la volonté d’organiser une journée parasportive régionale à la fin du deuxième semestre 2025.

Les enjeux environnementaux liés à la pratique

Concernant la transition écologique et les enjeux environnementaux liés à la pratique, des travaux existent déjà au sein de la coalition régionale « Vers un sport écoresponsable », coordonnée par le Comité Régional Olympique et Sportif Centre-Val de Loire. Parmi les actions évoquées par Nathalie Grenon, co-directrice du Comité Régional Olympique et Sportif : le concours One, Two, Frip – Plus vite, plus haut, plus réemploi. Cette action, co-portée par l’association Oazis et le Comité Régional Olympique et Sportif CVL, a pour objectif de valoriser les tenues et équipements sportifs de seconde main au travers d’un concours photo sur Instagram.

Le groupe de travail a permis également de présenter l’étude en cours de la DRAJES Centre-Val de Loire (Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports). Cette étude porte sur les conséquences du changement climatique sur l’activité physique et sportive en Centre-Val de Loire. Elle est réalisée avec le concours de Sport 1.5 et s’appuie sur la coalition régionale Vers un sport écoresponsable. Andrew Botheroyd, conseiller d’animation sportive du Pôle développement des politique sportives en charge du volet sport et climat, a ainsi expliqué les modalités de cette étude dont le but est de réaliser un panorama des conséquences du réchauffement climatique à l’échelle régionale. Ce document prendra forme grâce aux données scientifiques disponibles mais aussi via des témoignages (collectivités, ligues, comités, clubs, sportifs, formateurs).

Pour cela, les acteurs du sport sont invités à remplir le questionnaire suivant : https://forms.gle/3bpBseFfzJHpNji4A

Informations pratiques

Journée régionale Sport Santé, le 12 juin à l’UFR STAPS de l’université d’Orléans, de 9h à 17h30. Accès libre. Places limitées.  Inscription obligatoire.

Formulaire d’inscription : https://framaforms.org/journee-sport-sante-12-juin-2025-1741602005

Concours One, Two, Frip ! : comment participer ?

– Se photographier en tenue de sport issue du réemploi (seconde main, dons, troc, récupération…).

– Inscription sur https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfI9MpQtuz804n9sVA5W2mkuQNfoPRaPeWWM1PWPGdmyJE0gg/viewform

La photo sera publiée sur le compte Instagram de l’association OAZIS : @asso.oazis. Les participants sont invités à mobiliser leur réseau pour récolter un maximum de mentions « J’aime ». Une remise des prix viendra clôturer cette édition.

Comprendre les conséquences du changement climatique sur le sport en région Centre-Val de Loire

Pour avoir plus d’informations concernant le questionnaire et l’étude de la DRAJES Centre-Val de Loire : andrew.botheroyd@ac-orleans-tours.fr /https://sport1point5.com

Dans le cadre de la commission développement économique, le groupe professionnalisation souhaite poursuivre son travail, au-delà la publication du diagnostic de la professionnalisation dans le sport réalisé en collaboration avec le GIP Alfa Centre, en s’intéressant aux besoins à l’échelle d’un bassin de vie.

Présentation du diagnostic lors de la plénière de la Conférence Régionale des Financeurs du Sport, le 28 mars.

« Lorsque nous avons lancé ce groupe de travail, nous nous sommes réunis au départ avec la DRAJES, l’ORFE (observatoire régional de la formation et de l’emploi), le Conseil Régional. Pour aller plus loin, nous avons voulu élargir la démarche à d’autres acteurs : France Travail, le CNFPT, le service formation du Conseil Régional, le COSMOS, Sport et Cycle, l’ANDES… Certains ont répondu présent pour travailler sur ce diagnostic. Afin de recentrer nos données, nous sommes allés chercher le GIP Alfa Centre avec qui nous avions déjà collaboré », explique Déborah Tési, chargée de mission emploi au Comité Régional Olympique et Sportif qui pilote ce groupe de travail qui se réunit chaque mois.

Un état des lieux des dynamiques d’emploi

« Dans le cadre des travaux de la Conférence Régionale du Sport du Centre-Val de Loire, ce diagnostic régional sur l’emploi et la formation dans le secteur sportif a été mené grâce à une démarche partenariale structurée. Les expertises de l’ensemble des partenaires ont été mobilisées, ce qui a permis une analyse approfondie et croisée des différentes sources de données disponibles », estime Alexandre Morin, chargé d’études du GIP Alfa Centre.

« Ce travail collectif a permis d’établir un état des lieux détaillé des dynamiques d’emploi au sein des structures sportives régionales, avec un focus particulier sur le métier d’éducateur sportif et l’offre de formation associée. En s’appuyant sur des sources variées issues de la statistique publique et des partenaires, il apporte des éclairages précieux sur les enjeux actuels du secteur tout en soulevant des interrogations sur ses perspectives à l’échelle régionale et territoriale », estime-t-il. « Ces éléments de diagnostic constituent une base essentielle pour alimenter les réflexions des acteurs du secteur sur les enjeux liés à la professionnalisation et à l’articulation entre emploi et formation dans le domaine sportif », conclut Alexandre Morin.

Développer des emplois de qualité

Le groupe de travail professionnalisation se réunit chaque mois.

Pour Graziella Fafournoux, référente territoriale formation à la Maison de la Région des Territoires du Cher et Amélie Dumas, chargée de missions analyse des besoins de formation au Conseil Régional, « cette démarche nous a aidé à mieux nous connaître et surtout nous avons commencé à clarifier les données sur l’emploi et la formation dans ce secteur protéiforme. Nos travaux ont permis de mettre en avant par exemple des enjeux concernant l’apport nécessaire de compétences sur les territoires non ligériens, la nécessité de former les et de fédérer les professionnels, de développer des emplois de qualité, à temps complet… »

Pour elles, le secteur du sport est un secteur d’avenir « pour les générations de jeunes autant que pour accompagner les actifs ou entraîner les séniors. Nous n’avons pas épuisé le sujet mais c’est un bon début ! Il est utile pour nos institutions de poursuivre nos rencontres pour partager et homogénéiser autant que possible nos indicateurs respectifs afin de poursuivre la qualification en tenant compte des spécificités des besoins à l’échelle des territoires. »

Une expérimentation à l’échelle d’un bassin de vie

Michel Lestrez, président de la commission développement économique.

« Je salue le travail accompli par le groupe de travail sur le recueil et l’analyse des données qualitatives et quantitatives sur la situation de l’emploi en Centre-Val de Loire. Cela permet une photographie qui peut éclairer les choix de la Conférence Régionale des Financeurs du Sport », estime Michel Lestrez, président de la commission développement économique. « La deuxième étape est désormais de définir des pistes et actions. L’idée est ici de travailler en mode projet plutôt à l’échelle d’un territoire afin d’identifier, de manière concrète, avec les acteurs locaux, les besoins en emplois et professionnalisation mais aussi les éventuelles  mutualisations avec d’autres secteurs d’activités », poursuit ce représentant du monde économique au sein de la Conférence Régionale du Sport.

Lire par ailleurs le diagnostic complet et sa synthèse sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/un-diagnostic-de-la-professionnalisation-du-sport-en-centre-val-de-loire/

Jeudi 20 mars se tenait la réunion de la coalition « Vers un sport écoresponsable », organisée par le Comité Régional Olympique et Sportif Centre-Val de Loire dans l’UFR STAPS de l’université d’Orléans. Outre les travaux de la coalition et le témoignage inspirant de Lénaïg Corson autour « Comment gagner le match de la Transition Écologique ? », la soirée a permis de présenter l’étude lancée par la Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES) avec le concours de Maël Besson, spécialiste de la transition écologique du sport de la société Sport 1.5 sur l’adaptation du sport au changement climatique.

Rodolphe Legendre, délégué régional académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports a expliqué la genèse de l’étude.

Sécheresses, précipitations violentes… se multiplient et s’intensifient avec pour conséquences des impacts sur la pratique sportive : difficulté d’entretien des pelouses, endommagement des équipements… Une réalité liée au changement climatique qui amène à une réflexion sur les pratiques sportives à l’avenir. Partant de ce constat, la DRAJES Centre-Val de Loire a lancé en janvier dernier des travaux sur l’adaptation du sport au changement climatique en Centre-Val de Loire. Cette étude, réalisée avec le concours de Maël Besson de la société Sport 1.5, permettra de dresser un panorama des conséquences du changement climatique en région à l’horizon 2035.

« On a perdu certains combats mais tout n’est pas perdu », a expliqué Rodolphe Legendre, délégué régional académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports. « On va devoir s’adapter. Il faut continuer à pratiquer mais avec des modes différents », a-t-il poursuivi en rappelant qu’en raison des conditions climatiques, la pratique en extérieur ne sera plus possible certains jours.  

Afin de permettre une collecte d’informations sur ce sujet, la DRAJES invite les acteurs du sport à remplir le questionnaire suivant sur https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdMespQDdx1ACbczAUmJ0JMg4Da-s2HSA3y1VkAXNj-zJUvMw/viewform

Les données collectées dans le cadre de ce questionnaire pourront être mobilisées par la DRAJES pour illustrer le panorama de cas concrets, pour documenter les risques sur le territoire et nourrir la construction des mesures d’adaptation du sport en région.

Lénaïg Corson, grand témoin

Lenaïg Corson, grand témoin de la soirée, entourée de Nathalie Grenon et Candice Daunay, les organisatrices.

Avant la présentation de cette étude régionale, l’ancienne internationale de rugby, Lenaïg Corson, connue pour son engagement en matière de transition écologique, avait déjà commencé à donner le ton de cette soirée. Place aussi aux témoignages de la Ligue Centre-Val de Loire de Football concernant son projet sur le site Petite Mérie à Saint-Cyr-en-Val et au retour d’expérience du club de tennis de Marigny-Les-Usages qui a travaillé avec sa commune autour de la question de l’éclairage. La soirée s’est achevée avec un défilé de tenues et équipements de sport afin de lancer le concours valorisant le réemploi « One, Two, Frip » d’Oazîs en partenariat avec le Comité Régional Olympique et Sportif Centre-Val de Loire.

Pour participer au concours : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfI9MpQtuz804n9sVA5W2mkuQNfoPRaPeWWM1PWPGdmyJE0gg/viewform

Défilé « sportif » pour lancer le concours « One, Two, Frip » d’Oazîs en partenariat avec le Comité Régional Olympique et Sportif Centre-Val de Loire.

« Hors les murs, hors les normes », tel est le nom de la journée d’étude sur comment favoriser l’inclusion sur les équipements sportifs de plein air et de proximité qui se tiendra jeudi 24 avril de 9h30 à 16h30, au Bouillon, rue de Tours à Orléans. Cette journée est organisée par le Comité Régional Olympique et Sportif, l’université d’Orléans, la Ligue de sport universitaire, le CROUS et le SUAPSE.

Trois conférences sont proposées ainsi que quatre ateliers. Parmi les intervenants présents pour animer cette journée :  la designer sociale Celia Ferrer (LARObE – Atelier Recherche Observatoire Egalité), la maître de conférences en STAPS à l’Université d’Orléans Nancy Rebot (à confirmer) et Nicolas Lovera, expert en design actif de la société Playgones. Par ailleurs, cette journée d’étude sera ouverte par Cécilia Trani, directrice régionale aux droits des femmes et à l’égalité du Centre-Val de Loire.

Au programme donc de cette journée : des interventions sur quels équipements sportifs de plein air et quelles pratiques permettant une appropriation par le public féminin et les étudiants porteurs de handicap, quelles pratiques de sport santé, comment impulser une politique sport santé à l’échelle des campus universitaires. Place aussi à la question du design actif du city stade au parcours santé ou encore comment penser un programme d’animations sportives sur les temps de vacances et week-ends à destination des étudiants et des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).

Un accès pour toutes et tous

Le thème de cette journée d’étude ne doit rien au hasard. En effet, les équipements sportifs d’accès libre sont à plus de 90% occupés par des hommes (lire par ailleurs les travaux du géographe Yves Raibaud https://lejournal.cnrs.fr/billets/une-ville-faite-pour-les-garcons). En 2024, l’étude réalisée par quatre élèves membres  du groupe thématique « sport » au sein de l’Institut National des Études Territoriales (INET) portant sur « La pratique sportive dans l’espace public au prisme de l’inclusion des femmes » relève parmi les freins principaux à la pratique : la sécurité (34%), le manque d’espaces appropriés (sanitaires, éclairage…) 29%, une occupation des lieux trop importante et désincitative (23%).

Parmi les leviers à mobiliser selon les répondantes, une femme sur trois souhaiterait que les équipements soient plus adaptés et 20 % aimerait pratiquer en groupe. La conception des espaces, notamment grâce au design actif, leur sécurisation mais aussi l’accompagnement des pratiques par l’encadrement et l’animation, la garde des enfants ou la pratique simultanée ou parallèle des mères sont autant de pistes évoquées par cette étude (lire l’étude complète sur chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/https://inet.cnfpt.fr/sites/default/files/2024-06/INET_Etude-Sport_BD-1.pdf).

Un faible taux d’utilisation des équipements par les personnes en situation de handicap

Concernant les publics en situation de handicap, l’étude réalisée par l’Agence Nationale du Sport sur la fréquentation des équipements sportifs financés (tous types d’équipements confondus) par l’Agence au titre du Plan 5000 terrains de sport (2022-2023) montre une part moyenne d’utilisation des équipements sportifs pour la pratique des personnes en situation de handicap de 4,8% et un taux de 85,7% d’équipements sportifs accessibles à la pratique des personnes en situation de handicap (lire les résultats complets sur https://www.agencedusport.fr/actualites/enquete-plan-5000-terrains-de-sport ). De quoi nourrir la réflexion de cette journée d’étude.

Inscription gratuite sur Hors les murs Hors les Normes.

Programme :

Accueil à partir de 9h

9h30 – Cécilia Trani, directrice régionale aux droits des femmes et à l’égalité

9h45 à 10h45 – Célia Ferrer, designer sociale

« De la performance sportive dans l’espace public à une pratique égalitaire et inclusive »

10h45 à 11h15 – Camille De La Rue Du Can, enseignant en Activité Physique Adaptée

« Jeunes : entre sédentarité et inactivité, c’est une question de santé »

11h15 à 12h15 – Nicolas Lovera, consultant et expert en design actif et Vincent Padare, directeur de la vie étudiante au Crous, Cyril Beguin, chargé de projet au Suapse.

« Le design actif : un projet innovant pour l’université d’Orléans »

12h30 à 14 h – pause déjeuner 

Atelier n°1 – animé par Célia Ferrer, designer sociale

« Engager une démarche égalitaire et inclusive dans l’espace public »

Atelier n°2 – animé par Camille De La Rue Du Can, enseignant en Activité Physique Adaptée

« Utiliser des équipements publics en libre accès pour la santé de toutes et de tous ».

 Atelier n° 3 – animé par Sophie Rager, directrice de la Ligue du Sport Universitaire et Gabriel Mérand, chargé de mission au Comité Régional Olympique et Sportif du Centre-Val de Loire.

«Mise en place d’événements sportifs récurrents au cœur du Campus : Semaine Olympique et Paralympique, Tournois des Nations, Sentez-vous Sport, journée olympique… »

Atelier n°4 – Penser des animations sportives de proximité pour les étudiants et habitants des quartiers prioritaires (AESIO & Alizée Montigny – Mairie d’Orléans)

La journée du 28 mars était une journée importante pour les Conférences Régionales du Sport et des Financeurs du Sport. En effet, elles ont accueilli Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative ainsi que Marie-Amélie Le Fur, présidente de l’Agence nationale du Sport pour l’assemblée plénière de la Conférence Régionale des Financeurs du Sport ainsi que pour une démonstration du Gymno’bus.


Marie Barsacq et Marie-Amélie Le Fur ont pu discuter avec les membres du bureau conjoint des Conférences Régionales du Sport et des Financeurs du Sport Centre-Val de Loire. Sur cette photo : Paul Seignolle, François Bonneau, Marie Barsacq et Jean-Louis Desnoues.
Marie Barsacq et Marie-Amélie Le Fur ont pu discuter avec les membres du bureau conjoint des Conférences Régionales du Sport et des Financeurs du Sport Centre-Val de Loire.

Dans la cour de la Préfecture, à Orléans, la ministre des Sports et la présidente de l’Agence nationale du Sport ont pu découvrir le Gymno’bus, projet emblématique de la Conférence Régionale du Sport porté par la Ligue du Sport en Entreprise Centre-Val de Loire (lire par ailleurs notre article sur le Gymno’bus). En effet, une vingtaine d’agents de la Préfecture et du Conseil Régional bénéficiait d’une séance d’activités physiques et sportives en milieu professionnel. De quoi faire une pause active dans une journée de travail.

Après un temps d’échanges autour de ce dispositif itinérant avec Alain Blanchard, président de la Ligue du Sport en Entreprise Centre-Val de Loire et les membres du Bureau des Conférences, Marie Barsacq et Marie-Amélie Le Fur ont pris la direction de l’Hôtel de région pour assister à l’assemblée plénière de la Conférence Régionale des Financeurs du Sport. Elles y ont été accueillies par le président de la Conférence Régionale du Sport, François Bonneau et Francis Cammal, président de la Conférence Régionale des Financeurs du Sport.

Démonstration du Gymno’Bus dans la cour de la Préfecture à Orléans.

« Répondre aux besoins des territoires »

Lors de cette assemblée plénière, la ministre a rappelé que « les conférences permettent de répondre aux besoins des territoires aujourd’hui et anticiper ceux de demain. Un travail qui se poursuit main dans la main avec l’Agence nationale du Sport ».

Marie-Amélie Le Fur, présidente de l’Agence nationale du Sport (ANS), a, pour sa part, exprimé sa joie d’être présente dans sa région de cœur. « C’est au quatrième rang de cet hémicycle que ma vocation est née, au-delà de mon parcours dans le sport de haut niveau », a indiqué la présidente de l’Agence nationale du Sport avant de préciser que « l’impulsion de l’Agence nationale du Sport sur les initiatives en place s’intègre dans une gouvernance ouverte, une démarche commune et une vision 360° du sport dans l’objectif de construire une nation sportive et engagée pour un sport sociétal ». Marie-Amélie Le Fur a également salué la qualité des deux projets emblématiques de la Conférence Régionale du Sport, basés sur le « aller vers ». « La gouvernance partagée doit permettre d’aller chercher de nouveaux partenariats », a-t-elle conclu.

Stratégie sport santé, diagnostic professionnalisation et concertation départementale

Avant une explication de la campagne ANS 2025, Julie Catherine, directrice du Réseau Neurocentre qui assure la coordination régionale des Maisons Sport Santé et Yassire Bakhallou, chef de pôle développement des politiques sportives à la DRAJES ont pu témoigner de l’intérêt de la stratégie régionale Sport Santé. Michel Lestrez, président de la commission développement économique et Alexandre Morin, chargé d’études du GIP Alfa Centre ont présenté le diagnostic de la professionnalisation dans le sport en Centre-Val de Loire dans le cadre du groupe de travail, piloté par le Comité régional Olympique et Sportif (lire par ailleurs l’article consacré au diagnostic professionnalisation). Enfin, Anthony Marceau, chef du Service départemental à la jeunesse, à engagement et aux sports (SDJES) du Loir-et-Cher (41) et Adrien Brucker, conseiller d’animation sportive ont expliqué la démarche de concertation départementale du Loir-et-Cher et son impact sur les co-financements.

Alexandre Morin, chargé d’études du GIP Alfa Centre a détaillé le diagnostic sur la professionnalisation dans le sport.
Alexandre Morin, chargé d’études du GIP Alfa Centre a détaillé le diagnostic sur la professionnalisation dans le sport.

La campagne ANS 2025 est lancée

L’assemblée plénière s’est terminée par une explication de la campagne ANS 2025 par Rodolphe Legendre, délégué régional académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES CVL).

Le plan 5000 équipements – Génération 2024 se poursuit avec un volet consacré aux équipements sportifs de proximité et un volet consacré aux équipements structurants dans l’enveloppe territoriale. « Les équipements structurants locaux, souvent vétustes, seront notre curseur », a précisé Rodolphe Legendre tout en insistant sur la nécessité d’aller chercher les crédits de l’enveloppe nationale pour les équipements dédiés à la pratique parasportive (3 millions d’euros).

Côté aides à l’emploi et à la professionnalisation, l’enveloppe pour le Centre-Val de Loire est de 2 045 600€ dont 501 000€ de nouveaux emplois. « Il n’y aura pas plus d’emplois socio-sportifs cette année. On va mesurer les effets de ces emplois », a commenté Rodolphe Legendre. Place également au maintien des dispositifs savoir rouler à vélo, j’apprends à nager et aisance aquatique avec une enveloppe de 180 000€. La campagne est désormais lancée. Les demandes sont à déposer sur Le compte Asso (code compte asso 188) jusqu’au lundi 12 mai.

Toutes les informations pour la campagne ANS 2025 sur https://www.ac-orleans-tours.fr/agence-nationale-du-sport-123143

L'anniversaire du CAP'ASSO en présence du président de Région François Bonneau.
Depuis sa création, le monde sportif s’est emparé du dispositif CAP’Asso. Photo CROS CVL.

Le secteur du sport bénéficie d’aides à l’emploi dans le domaine associatif. Deux aides existent : l’ANS emploi, portée par l’Agence Nationale du Sport mais aussi, en Centre-Val de Loire, le Cap’Asso. Cette dernière aide, spécifique à notre région, souffle ses vingt bougies cette année.

Lors de la campagne ANS (Agence Nationale du Sport), chaque club, comité départemental ou ligue peut faire une demande d’aide à l’emploi, auprès du service de l’État instructeur (DRAJES Centre-Val de Loire), dans le but de créer ou consolider un emploi. Ces aides, qui sont présentées et validées en Conférence Régionale des Financeurs du Sport mais également instruites en commissions techniques d’instruction, ont pour vocation le développement de l’emploi au sein du mouvement sportif (pour en savoir plus sur la dernière campagne, lire les notes sur le site https://www.ac-orleans-tours.fr/agence-nationale-du-sport-123143).

À ce dispositif s’ajoute une aide propre à la région Centre-Val de Loire pour les associations : le CAP’Asso ! Ce dispositif régional fête cette année ses vingt ans. Il a pour objectif de permettre au secteur associatif de développer des services de qualité, des projets viables et pérennes porteurs d’emplois, en offrant à des personnes un emploi à contrat à durée indéterminée. En effet, cette aide au projet d’activité intégrant la création et/ou la consolidation d’emplois consiste en une subvention qui varie de 6 000 € à 60 000 € pour la durée du projet. La durée de l’aide est de 3 ans maximum, éventuellement renouvelable.

Le sport, premier bénéficiaire du CAP’Asso

Le CAP’Asso concerne l’ensemble du secteur associatif en Centre-Val de Loire mais le sport en est le premier bénéficiaire (environ 30% des aides). En 2024, la Région a consacré 8,7 millions d’euros au dispositif CAP’Asso, soit 345 postes aidés et 308 projets générés, tous secteurs confondus. 20 ans après sa création, CAP’Asso représente ainsi 7 800 postes aidés en CDI et 6 500 projets soutenus, tous domaines confondus.

Depuis le démarrage du dispositif, 2 216 projets « sport » – soit près de 2543 emplois – ont été instruits par le Comité Régional Olympique et Sportif et ont reçu un accord favorable du Conseil Régional. Plus 59 millions d’euros ont ainsi été accordés aux associations sportives de la région (source CROS CVL. Pour en savoir plus https://cros-centrevaldeloire.fr/capasso-fete-ses-20-ans/).

À noter, dans le cadre de la stratégie régionale Ambition Solidarité Handicap votée en décembre 2023, un volet prévoit un soutien renforcé à l’emploi des personnes en situation de handicap, avec une majoration de 20 à 50 % du niveau d’intervention suivant la situation du poste de travail et une absence de dégressivité lors du renouvellement. Un volet « publics » a également pour objectif de faciliter l’accès aux activités associatives avec une majoration de 10 à 30 % du niveau d’intervention pour les projets priorisant la pratique des publics en situation de handicap.

Pour aller plus loin :

https://www.centre-valdeloire.fr/le-guide-des-aides-de-la-region-centre-val-de-loire/capasso

La formation n’est pas un domaine réservé aux plus jeunes. Il est possible de se former tout au long de sa vie dans le secteur du sport. Que l’on soit un salarié, un bénévole ou un dirigeant de club, des formations existent en Centre-Val de Loire.

La formation
Salariés et bénévoles peuvent se former en Centre-Val de Loire. Photo d’illustration de Jason Goodman sur Unsplash.

Que vous soyez salarié dans un club ou dans une collectivité, vous avez accès à des formations tout au long de votre carrière. L’Afdas est le principal opérateur de compétences (OPCO) du secteur. Son site internet permet de trouver des formations sélectionnées et des organismes Qualiopi (par exemple, en Centre-Val de Loire, Formasat). C’est également une source d’informations et de contacts concernant le financement des formations pour les salariés. Pour les personnels travaillant au sein des collectivités, le CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale) propose également des formations, notamment en Centre-Val de Loire.

Le CREPS Centre-Val de Loire (Centre de Ressources, d’Expertise et de Performance Sportive) offre, pour sa part, des possibilités de mettre à jour ses connaissances avec le recyclage du Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique (BNSSA) ainsi qu’un accompagnement à la validation des acquis de l’expérience (VAE) dans les diplômes du champ sportif.

Par ailleurs, les ligues disposent aussi de dispositifs de formation continue. Il faut ajouter à ces propositions, toutes les possibilités offertes à l’ensemble des salariés qui ne sont pas spécifiques à leur branche professionnelle.

Les bénévoles et dirigeants aussi

La formation ne concerne pas uniquement les salariés. En Centre-Val de Loire, des formations sont ainsi proposées par le Comité Régional Olympique et Sportif, avec les Comités Départementaux Olympiques et Sportifs, à destination des salariés mais aussi des bénévoles : sport sur prescription médicale, travailler en équipe mixte bénévoles/salariés, sport de combat et accueil des femmes victimes de violence ou encore gérer les conflits et l’agressivité dans le milieu sportif… Place aussi à des modules concrets comme chercher des partenaires privés, organiser son assemblée générale, conduire efficacement une réunion ou encore comment établir un budget prévisionnel.

À noter, des webinaires gratuits sont également disponibles sur le site internet du CROS dans la rubrique consacrée à la formation. Ces supports vidéos peuvent permettre d’informer les bénévoles comme les salariés sur des thèmes variés.

La formation des dirigeants bénévoles fait aussi partie des actions du Mouvement associatif Centre-Val de Loire. Les associations peuvent ainsi bénéficier de formations gratuites financées par le Conseil Régional dans le cadre du programme de formations des dirigeants bénévoles engagés ou souhaitant s’engager en tant qu’administrateurs au sein d’une association du territoire régional (formations intitulées socle de compétences du dirigeant associatif).

À noter, le COSMOS, principale organisation patronale représentant les employeurs du sport, propose également des formations en ligne pour ses adhérents, salariés et dirigeants bénévoles, autour des problématiques de ressources humaines.

Plus d’informations sur :

https://www.afdas.com/entreprise/financer-vos-actions-de-formation/choisir-le-bon-financement/le-plan-conventionnel-des-branches-professionnelles/sport.html

https://www.cnfpt.fr

https://www.creps-cvl.fr/formation.offre

https://cros-centrevaldeloire.fr/plateforme-pedagogique/ et https://cros-centrevaldeloire.fr/webinaires/

https://lemouvementassociatif-cvl.org/ rubrique Nos actions, formation des dirigeants bénévoles

https://www.cosmos-sports.fr/formations

Jeudi dernier, se tenait le bilan de l’opération 1er tour de roue, organisé par le Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) et le Comité départemental de cyclisme du Loiret à Fleury-Les-Aubrais avec les bénéficiaires de la première session. Un moment de joie et de fierté pour les premières stagiaires de cette initiative, menée dans le cadre du projet emblématique Heure & Cap.

Les stagiaires de 1er tour de roue ont appris à faire du vélo avec les personnels du Comité départemental de cyclisme du Loiret.
Les stagiaires de 1er tour de roue ont appris à faire du vélo avec les personnels du Comité départemental de cyclisme du Loiret.

Exit les premières hésitations et chutes ! Jeudi après-midi, quatre nouvelles cyclistes, assurées et rayonnantes, ont pu faire la démonstration de leur capacité à rouler à vélo en toute sécurité. En effet, cette journée clôturait la première session de cours gratuits pour adultes qu’ont pu suivre sept femmes, âgées de 36 à 65 ans, avec l’opération 1er tour de roue.

Pendant douze séances, à partir du mois de novembre dernier, ces stagiaires orientées notamment grâce au Secours populaire, aux centres d’animation sociale d’Orléans, au CCAS d’Orléans ainsi que par le Relais Orléanais, ont pu bénéficier de cours gratuits pour apprendre à rouler à vélo. Tous les lundis et jeudis de 14h30 à 15h30, direction… le vélodrome de Saint-Denis-de-l’Hôtel ! Grâce aux conseils de Nicolas et Nathalie du Comité de cyclisme du Loiret, sur des vélos prêtés pour les séances, elles ont pu apprendre à pédaler en toute sécurité. La dernière séance s’est déroulée à Orléans, notamment pour mettre en pratique les conseils de sécurité.

Une attestation et un vélo

Jean-Louis Desnoues a remis une attestation aux 4 nouvelles cyclistes
Jean-Louis Desnoues a remis une attestation aux nouvelles cyclistes.

« Elles ont été assidues par tous les temps et ont même testé la piste du vélodrome ! », a précisé Jean-Louis Desnoues, président du Comité Régional Olympique et Sportif et vice-président de la Conférence Régionale du Sport, en saluant l’engagement des cyclistes et en leur remettant une attestation. Après cette « remise de diplôme », les stagiaires ont pu montrer leurs talents à vélo. Prochainement, un vélo d’occasion leur sera également donné afin qu’elles puissent poursuivre leurs progrès à bicyclette.

« Mon fils est très fier de moi », a témoigné l’une d’entre elles, les yeux brillants, en enfourchant sa bicyclette avec assurance. À la fin de la journée, toutes étaient très heureuses de l’expérience et des liens tissés grâce à 1er tour de roue. De quoi leur donner des ailes pour relever de nouveaux défis mais pour l’heure, toutes avaient en tête une seule destination pour leur prochaine promenade à vélo : les bords de Loire !

Avec beaucoup d'assurance, les stagiaires ont pu faire une démonstration de leurs talents à vélo devant le Comité Régional Olympique et Sportif.
Les stagiaires ont pu faire une démonstration de leurs talents devant le Comité Régional Olympique et Sportif.

Les inscriptions et vœux sur la plateforme nationale Parcoursup se déroulent jusqu’au 13 mars. Une occasion pour les jeunes de découvrir et peut-être de s’inscrire dans les formations aux métiers du sport proposées en Centre-Val de Loire.

La filière STAPS est proposée en région Centre-Val de Loire à l’université d’Orléans. Photo d’illustration Pexel Xhem.

Pour ceux qui souhaitent se diriger vers les métiers du sport, il existe plusieurs formations en Centre-Val de Loire ! L’une des plus connues est la filière STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives), accessible aux titulaires du baccalauréat, proposée par l’Université d’Orléans sur ses sites d’Orléans et de Bourges. Les étudiants peuvent y suivre en formation continue un cursus de licence (quatre mentions : activité physique adaptée et santé, entraînement sportif, éducation et motricité, management du sport).

À noter, une licence STAPS, mention entraînement sportif – parcours analyse de la performance en apprentissage ouvre à Bourges (troisième année de licence. Informations détaillées sur https://www.cfa-univ.fr/formation/licence-staps-mention-entrainement-sportif/).

Une formation qui peut être complétée par un master sur le site d’Orléans : master Staps mention ingénierie et ergonomie de l’activité physique (EAP) parcours ergonomie de la motricité, master mention entraînement et optimisation de la performance sportive (EOPS), master STAPS mention activité physique adaptée et santé, master STAPS mention aménagement et valorisation événementielle des espaces sportifs et de loisirs. Sans oublier, le Master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF EPS).

Des formations avec ou sans bac

Il existe des formations aux métiers du sport accessibles avec ou sans le baccalauréat. Photo d’illustration Gabin Vallet pour Unsplash.

Par ailleurs, il existe plusieurs centres de formations dans la région (CREPS, FORMASAT, IPMS, IRSS…) permettant de préparer le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport (BPJEPS), un diplôme d’État de niveau 4 (niveau bac). Place aussi, dans le domaine équestre, au bac pro conduite et gestion de l’entreprise hippique qui peut se préparer dans plusieurs établissements (CFA agricole d’Indre-et-Loire à Fondettes, lycée agricole d’Amboise, lycée agricole privé Saint-Cyran à Saint-Cyran-du-Jambot, Maison familiale rurale à Beaumont-les-Autels). Plusieurs lycées proposent également des mentions complémentaires ou certificats de spécialisation accessibles avec le baccalauréat comme animation – gestion de projets dans le secteur sportif qui peuvent amener vers le BPJEPS en permettant l’obtention de certaines unités capitalisables (lycée de Beauregard à Château-Renault, lycée Paul Gauguin à Orléans-La Source, lycée Elsa Triolet à Lucé…).

Pour ceux qui ont également une fibre commerciale, l’IPMS à Tours propose une formation négociateur technico-commercial option marketing sportif permettant l’obtention d’un titre professionnel de niveau 5 (Bac + 2). À Orléans, l’école Excelia dispose également d’un Bachelor business avec une spécialisation Management et événement du sport en alternance. Toujours dans le domaine du management du sport, la Win Sport School à Tours offre différentes possibilités de formations du Bachelor au MBA événementiel sportif.

Concilier sport et études

Pour rappel, il existe également des dispositifs permettant de concilier sport et études dès le collège. Au niveau du lycée, des sections sportives sont ainsi présentes dans chacun des départements de la région Centre-Val de Loire. Les différents parcours de formation sont à découvrir sur https://eduscol.education.fr/1348/les-differents-parcours-de-formation-pour-les-sportifs

Pour en savoir plus, retrouvez le guide des formations du sport et de l’animation en Centre-Val de Loire sur https://orientation.centre-valdeloire.fr/actualites/guide-des-formations-du-sport-et-de-lanimation et https://www.sports.gouv.fr/les-metiers-du-sport-3061

Pour aller plus loin, lire par ailleurs le diagnostic professionnalisation dans le sport en Centre-Val de Loire sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/un-diagnostic-de-la-professionnalisation-du-sport-en-centre-val-de-loire/

L’Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire (INJEP) a publié fin janvier ses estimations provisoires concernant le nombre de licences annuelles délivrées par 45 des principales fédérations sportives, après les Jeux. Verdict : le nombre de licences serait en hausse de 5% !

L’escrime fait partie des disciplines qui ont décroché un titre olympique, des médailles… et qui enregistrent une hausse importante des licences.
L’escrime fait partie des disciplines qui ont décroché un titre olympique, des médailles… et qui enregistrent une hausse importante des licences. Photo d’illustration (crédit :Nico Franz– Pixabay).

Une hausse de 5% peut sembler modeste mais, selon l’INJEP, cette augmentation des licences apparaît cependant supérieure à celle observée lors des précédentes olympiades ! La lecture de cette première étude permet notamment de percevoir des disparités selon les disciplines qui ont décroché des titres olympiques et les autres. L’évolution est ainsi de 8% d’inscriptions en plus pour les disciplines championnes olympiques. Toutes fédérations confondues, ce sont en tout 487 300 licences de plus qui ont été enregistrées par rapport à l’année précédente.  

Des résultats qui peuvent s’expliquer notamment par des capacités d’accueil parfois limitées (lire par ailleurs l’enquête réalisée par la Comité Régional Olympique et Sportif avec les Comités Départementaux Olympiques et Sportifs de la région Centre-Val de Loire sur https://cros-centrevaldeloire.fr/apres-jeux-les-resultats-de-lenquete/).

Tiercé gagnant : tennis de table, handisport et badminton !

Les principales fédérations bénéficiaires des Jeux semblent être la fédération de tennis de table (+ 23%), la fédération handisport (+21%) et la fédération de badminton (+ 19%). L’escrime, toujours selon ces premières estimations, enregistrerait également une hausse des licences de 19%. L’augmentation des inscriptions en club serait de 15% pour la fédération de tir à l’arc et de 13% pour la fédération de taekwondo. Là encore, les capacités d’accueil des clubs peuvent avoir des effets sur les statistiques : malgré la moisson de médailles de Léon Marchand, la fédération de natation assiste à une quasi-stagnation des prises de licences annuelles en raison peut-être de la saturation des piscines.

La fédération de tennis de table comme la fédération handisport constatent la plus forte hausse de licences.
La fédération de tennis de table comme la fédération handisport constatent la plus forte hausse de licences.

Plus de licences féminines

L’INJEP observe aussi une augmentation plus marquée des licences annuelles féminines à partir d’un nombre de licences rapporté à la population plus faible pour les filles et les femmes (+ 6% contre + 4% pour les hommes) mais estime qu’il s’agit plus d’un effet de rattrapage après la crise sanitaire que d’un effet des Jeux. Par ailleurs, la pratique sportive licenciée progresserait plus vite chez les plus âgés, avec une hausse post-JOP de +7 % chez les 21-55 ans et +9 % chez les 56- 99 ans, contre +2 % chez les moins de 14 ans et +3 % chez les 14-20 ans.

Parmi les jeunes de moins de 14 ans, la progression reste limitée : +3% chez les filles et +2% chez les garçons. L’augmentation chez les filles de moins de 14 ans est portée par la fédération de gymnastique (+8 % par rapport à l’année précédente). Chez les garçons de moins de 14 ans, la hausse est particulièrement marquée à la fédération de tennis de table (+35 % sur cette tranche d’âge). L’Union nationale du sport scolaire (UNSS) se distingue également parmi les 14-20  ans (+14 % sur cette tranche d’âge).

Pour rappel, en Centre-Val de Loire, les prises de licences étaient déjà en augmentation (643 807 en 2023 contre 601 249 en 2022, selon les chiffres de l’INJEP retravaillés par le Conseil Régional) depuis 2021 avec un pourcentage de licences féminines rapporté à la population plus élevé qu’au niveau national (19,62% en Centre-Val de Loire contre 18,14% en France en 2023). En 2023, c’est le département du Loiret qui comptait le plus de licenciés de la région (174 209).

Plus d’informations avec l’étude complète de l’INJEP sur https://injep.fr/wp-content/uploads/2025/01/FR_2025-01_Licences-apresJOP.pdf

L’INJEP observe une augmentation plus marquée des licences annuelles féminines.
L’INJEP observe une augmentation plus marquée des licences annuelles féminines. Photo : Tania Van den Berghen – Pixabay.