Accueil de la Conférence regionale du sport en centre val de loire

Iryna Shchetnik, dotée d’un excellent Français, joue à merveille son rôle d’ambassadrice de la délégation ukrainienne. La double médaillée de bronze aux Jeux en 2020 revient pour nous sur la préparation de l’équipe d’Ukraine au centre de tir de Fleury-les-Aubrais et sur ses attentes lors de ces Jeux.

Iryna Shchetnik au centre de tir de Fleury-les-Aubrais.

Quelles sont les ambitions de la délégation de para-tir sportif d’Ukraine ?

I.S :  Notre équipe est composée de plusieurs athlètes déjà médaillés et de champions du monde, c’est pour cela que nous visons tous la médaille d’or !

Vous parlez très bien français. Est-ce que pour vous ces Jeux à Paris ont une signification particulière ?

I.S : Oui, bien sûr ! C’est évidemment une pression supplémentaire pour moi. Pas seulement sportivement mais surtout par le fait de pratiquer une langue étrangère. Mais je suis tellement ravie d’être ici que cela me donne une motivation supplémentaire pour décrocher le meilleur résultat !

C’est votre premier voyage en France ?

I.S : Oui, c’est ma première fois en France ! Je parle bien français car j’ai étudié cette langue à l’université à Odessa et c’est une belle expérience !

Pourquoi avez-vous choisi Fleury-les-Aubrais pour votre préparation ?

I.S : Fleury-les-Aubrais est vraiment proche de Châteauroux, là où auront lieu les Jeux paralympiques. C’était très pratique pour nous !

Est-ce que pour vous, représenter l’Ukraine, est une motivation supplémentaire ?

I.S : Pour chaque équipe c’est l’événement le plus important et le plus motivant. Chaque équipe s’entraîne très dur et le niveau est très relevé. Mais pour nous en Ukraine, c’est sûr que nous avons besoin de victoire ! 

Après les Jeux qui se sont déroulés du 24 juillet au 11 août, place aux Jeux Paralympiques du 28 août au 8 septembre. À Paris comme à Châteauroux ! Interview d’Emmanuelle Olier, référente paralympique en Centre-Val de Loire.

Les Jeux se préparent. Comment vont se dérouler les épreuves ?

Emmanuelle Olier : Il faut d’abord préciser que ce sont les premiers Jeux Paralympiques de l’Histoire, organisés en France ! Pour rappel, onze jours de compétitions sont prévus avec un programme riche en temps forts, avec des performances sportives et des ambiances incroyables ! Toutes aussi impressionnantes que celles des Jeux que nous venons de vivre. Nous n’attendons pas moins de 4 400 athlètes, dont 236 athlètes français, en lice dans 23 disciplines – 22 sports- pour un total de 549 épreuves.

Et en Centre-Val de Loire ?

E.O. : Les épreuves de para-tir sportif, au nombre de treize, se dérouleront à Châteauroux-Déols. 160 athlètes y sont attendus dont neuf français.Sept athlètesreprésenteront la région dans quatre disciplines : Esteban Herrault, Morgen Caillaud et Clément Berthier en para-tennis de table ; Marie N’Goussou et Manon Genest en para-athlétisme ; Rémy Boullé en para-canoë Kayak et Benjamin Pillerault en volley assis.

Quel pourrait-être, selon vous, l’Héritage de ces Jeux ?

E.O. : Les Jeux paralympiques de Paris 2024 laisseront un héritage physique tangible d’équipements et d’infrastructures sportives adaptés et accessibles. Ces Jeux laisseront également, et surtout, un héritage social et culturel. Ils contribueront à changer les mentalités et à promouvoir l’inclusion des personnes en situation de handicap dans tous les aspects de la vie quotidienne.

En mettant en avant les performances exceptionnelles des athlètes paralympiques, nous briserons les stéréotypes et les préjugés liés au handicap !

Pour aller plus loin, voici deux podcasts d’explications, réalisés avec Emmanuelle Olier :

Sport et handicap : comment pratiquer en Centre-Val de Loire ?

Sémantique : handisport, sport adapté ou para-sport… quelle est la différence ?

Pour plus d’informations sur la pratique sportive des personnes en situation de handicap, rendez-vous sur : Un état des lieux en Centre-Val de Loire de la pratique sportive des personnes en situation de handicap

France Paralympique a réalisé un état des lieux de la pratique physique et sportive des personnes en situation de handicap en Centre-Val de Loire, en 2021.

Il est difficile de quantifier le taux de pratique exact des personnes en situation de handicap mais en tenant compte de la population bénéficiaire de l’allocation aux adultes handicapés et de celle bénéficiaire de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé ainsi que du nombre de licences en sport adapté et en handisport, le taux de licenciés en situation de handicap des fédérations spécifiques (sport adapté et handisport) en région Centre-Val de Loire est de 5,2% contre 24,4% pour le taux de licenciés sportifs dans la population générale.

3816 équipements sportifs accessibles PMR

Sur le nombre total d’équipements du territoire, 23,5% sont accessibles aux personnes en situation de handicap moteur, soit 3816 équipements sportifs sur 16 234.

Au niveau de l’opération « ESMS&CLUBS » – action visant à mettre en lien des clubs sportifs et des établissements médico-sociaux avec le mouvement sportif fédéré afin d’impulser des actions de découverte des pratiques parasportives – 47 projets ont été montés en Centre-Val de Loire, ce qui place la région en deuxième position derrière l’Île-de-France dans ce domaine.

Des clubs plus inclusifs

Même s’il reste peu élevé, le pourcentage de clubs para-accueillants est presque deux fois plus élevé en Centre-Val de Loire qu’au niveau national (2,4% contre 1, 4%).

Après un été ponctué par des événements sportifs exceptionnels, nul doute que les demandes de licences et les envies de s’inscrire dans des clubs vont augmenter. Pour aider au financement de la licence, plusieurs dispositifs existent. Petit guide pratique de ces aides.

Le Pass’Sport, un vrai coup de pouce !

Le Pass’Sport, c’est une allocation de rentrée sportive. D’un montant de 50 euros, cette aide de l’État est destinée aux enfants et aux étudiants de 6 à 30 ans (sous conditions). Elle permet de prendre une adhésion ou une licence dans une structure sportive éligible pour la saison 2024-2025. Le Pass’Sport est ouvert du 1er juin au 31 décembre 2024.

Pour en bénéficier, il faut remplir une des conditions ci-dessous : 

Si vous ne savez toujours pas si vous pouvez en bénéficier, voici un petit test à effectuer.

Cette aide est personnelle et utilisable une seule fois auprès d’un club choisi. Le Pass’Sport est une aide cumulable avec les autres aides mises en place notamment par les collectivités et les aides de la Caisse d’Allocations Familiales (lire ci-dessous).

Les performances de nos athlètes Français et régionaux vont sûrement engendrer un aflux dans les clubs en septembre.

Yep’s, une aide en Centre-Val-de-loire

Si vous avez entre 15 et 25 ans et que vous êtes scolarisés ou résidez en Centre-Val de Loire, Yep’s vous fait bénéficier d’une aide de 20 euros pour financer votre inscription au sein d’une association sportive affiliée à une fédération en Centre-Val de Loire (adhésion et licence fédérale) ou à l’UNSS de votre établissement scolaire. Pour l’utiliser, il faut activer votre cagnotte culture et que votre demande soit validée. Si vous en possédez, utilisez vos identifiants ENT, votre compte sera ainsi créé automatiquement sans délai de validation. Après cela, votre cagnotte sport est activée et vous pouvez directement présenter votre QR code à une association sportive.

Pour avoir la liste des fédérations dans lesquelles vous pouvez utiliser votre cagnotte sport rendez-vous sur : Une aide pour financer votre pratique sportive ! – YEPS.

La CAF également en soutien !

La Caisse d’allocations familiales propose de multiples aides pour faire du sport : coupons, chèques, tickets loisirs. Toutefois, il faut savoir que ces dispositifs dépendent de votre agence CAF et du département dans lequel vous résidez.

Si les conditions varient selon l’aide en question et la CAF, les demandeurs doivent en général :

Pour plus d’informations concernant les aides de la CAF, cliquez ici et découvrez si vous bénéficiez ou non d’aides supplémentaires.

L’université, les entreprises et les conseils départementaux…

D’autres avantages sont également disponibles notamment pour les étudiants. Par exemple, à l’université d’Orléans où l’Association Sportive de l’Université d’Orléans (ASUO)  offre la possibilité à tous les étudiants, toutes filières confondues, de représenter l’Université d’Orléans au travers de divers événements sportifs. Tous les étudiants sont libres de s’inscrire, et de participer à des compétitions par la suite, sous les couleurs de l’Université, le tout pour seulement 26 euros.

Après la forte hausse observée entre 2018 et 2022, la pratique sportive se stabilise en 2023 : 59 % des personnes âgées de 15 ans ou plus ont pratiqué une activité sportive régulière et 11 % de façon occasionnelle selon l’INJEP.

Le coupon sport ANCV existe également. Le Coupon Sport se présente sous la forme d’un chèque pré-rempli. Il permet de bénéficier de réductions au moment de l’inscription dans une association sportive ou lors de cours, de stages…  Ils sont nominatifs et d’un montant unitaire de 10, 15 ou 20 euros. En France, 48 000 associations sportives acceptent le coupon sport. Les conditions varient donc pour savoir si vous êtes éligible au chèque sport, vous devez vous renseigner directement auprès de votre entreprise ou des différents organismes.

Certains conseils départementaux proposent également des aides. Dans notre région, le Département du Cher propose un nouveau dispositif d’aide à la pratique sportive pour la SAISON 2024/2025. Ce soutien financier s’adresse à tous les jeunes, jusqu’à 16 ans (inclus), domiciliés dans le département et licenciés dans un club sportif du département. Le montant est de 25 ou 50 euros selon les revenus des parents.

Dans le département du Loiret, une aide à la licence de 10,40 euros est mise en place pour chaque handisportif ainsi qu’ un programme de soutien à l’achat de matériel spécifique.

Le Département de l’Indre encourage la pratique sportive des jeunes résidant dans l’Indre de 6 à 17 ans avec la Licence Sport en Indre. ​Le Département rembourse également 10 € sur le coût de la licence à une association sportive d’un collège. Les aides sont multiple et variable, retrouvez les en détails en cliquant ici.

Enfin, vous pouvez contacter directement les communes dans lesquelles vous habitez, elles sont également susceptible de vous soutenir dans l’achat d’une licence.

De la première à la dernière journée de ces Jeux 2024, les athlètes français nous ont fait rêver, vibrer et ont réussi à rassembler toute une nation. La Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire représente l’ensemble des athlètes français licenciés en région Centre-Val de Loire. Ils sont 11 dans notre région (5 hommes et 6 femmes) à avoir fièrement représenté les couleurs de la France lors de ces Jeux.

Bolade Apithy (sabre), Manon Apithy-Brunet (sabre), Cécilia Berder (sabre), Aïnhoa Dot Espinosa (gymnastique rythmique), Laëtitia Guapo (basket-ball 3×3), Karim Laghouag (équitation), Rose Loga (lancer du marteau), Sarah Michel (basket-ball), Jean-Philippe Patrice (sabre), Sébastien Patrice (sabre) et Timothé Vergiat (basket-ball 3×3) ont amplement contribué à la 5ème place de la délégation française au tableau des médailles. Car si la France a largement battu son record avec 64 breloques, notre région n’y est pas pour rien. Sur nos 11 athlètes, 7 sont médaillés, et il y’en a de toutes les couleurs ! Passons au crible les performances de nos athlètes durant cette grosse quinzaine olympiques !

Le stade de France, théâtre des épreuves d’athlétisme lors de ces Jeux Olympiques. 

L’ or comme consécration !

Manon Apithy-Brunet, spécialiste du sabre licenciée au cercle d’escrime orléanais, avait un palmarès déjà bien fourni. Médaillée de bronze aux Jeux à Tokyo en 2021 et plus récemment championne d’Europe 2023 par équipes et en individuel, elle ne visait qu’une chose à Paris, l’or !

Après avoir éliminé la tombeuse de Cecilia Berder, la grecque Theodora Gkountoura en quarts de finale (15-13) et la Sud-Coréenne Sebin Choi en demi-finale (15-12), Manon Apithy Brunet a livré, dans une finale 100% française face à sa compatriote Sara Balzer, une prestation de haute volée pour décrocher le graal.

Manon Apithy-Brunet, une athlète en or !    

Manon Apithy-Brunet succède donc 28 ans après à Laura Flessel, dernière escrimeuse française à avoir été sacrée en individuel aux Jeux et ne compte pas s’arrêter là puisqu’elle a déjà exprimé son envie de « regoutter à l’or » des Olympiens.

Des Jeux entre réussite…

Les sabreurs hommes, Apithy Boladé (Cercle d’escrime Orléanais) et Sébastien Patrice (Cercle d’escrime Orléanais) espéraient mieux lors de la compétition de sabre individuel où ils ont tous les deux été éliminés en huitièmes de finale. Après s’être remobilisée pour le concours de sabre par équipes avec Jean-Philippe Patrice (Cercle d’escrime Orléannais) et Maxime Pianfetti, cette équipe de France décroche une magnifique médaille de bronze après avoir battue l’Iran (45-25) lors du match pour la troisième place.

Boladé Apithy et Manon Apithy-Brunet mariés depuis 2021 auront réussi leur défi de ramener chacun une médaille à la maison.        

Chez les basketteurs, Timothé Vergiat et l’équipe de France de basket-ball 3×3 ont créé la sensation en allant décrocher une inattendue médaille d’argent. Après avoir éliminé les champions du monde serbes en quart de finale (22-19) et les champions olympiques lettons en demi-finale (21-14), les Français ont malheureusement craqué à la dernière seconde des prolongations face aux Pays-Bas (17-18).

Chez les femmes, en basket-ball 5×5 Sarah Michel et ses compères ont connu un parcours similaire. Après avoir éliminé en quarts de finale les Allemandes (84-71) et la Belgique en demi-finale (81-75), les coéquipières de Sarah Michel retrouvaient les États-Unis en finale. Après une finale où les Françaises ont fait armes égales avec les Américaines, c’est sur la dernière action du match que le match a basculé. Pas d’or donc, mais un parcours exceptionnel de l’équipe de France de basket-ball femmes qui est donc ponctué par une belle médaille d’argent.

Grande satisfaction aussi  en équitation où Karim Laghouag a remporté la médaille d’argent du concours complet d’équitation, à Versailles. En compagnie de Nicolas Touzaint et Stéphane Landois, le cavalier de Nogent-le-Rotrou a été impressionné par l’ambiance et le cadre du parc du Château de Versailles qui n’est selon lui « pas racontable ». Avec un total de 103,60 points de pénalité à l’issue des trois épreuves (dressage, cross et saut d’obstacles), soit 12,30 points de plus que les Britanniques.

En gymnastique rythmique, pas de médaille, mais une très belle 6e place pour Aïnhoa Dot-Espinosa et l’équipe de France. La dernière finale olympique de l’ensemble français était en 1996. Un résultat encourageant pour les futures échéances et dont l’équipe ne retient « que le positif ».

Kaylia Nemour, Franco-Algérienne également licenciée et formée au club d’Avoine-Beaumont (Indre-et-Loire) aurait également pu (dû) être dans cette liste. Mais suite à d’ indénombrables conflits avec la fédération française de gymnastique qui l’ont exclu du collectif France, elle a choisi de représenter l’Algérie. Cela n’enlève en rien à la performance époustouflante qu’elle a livrée aux barres asymétriques ( 15,700) se parant d’or devant Qiu Qiyuan de République populaire de Chine (15,500) et la double championne olympique américaine Sunisa Lee (14,800).

…Et désillusion

Malheureusement, chez les sabreuses, le trio français qui faisait figure de favori n’a pas connu la réussite espérée. Cécilia Berder (éliminée en huitième de finale du sabre en individuel) comptait sur son association avec Manon-Apithy Brunet et Sara Balzer, toutes deux finalistes de l’épreuve individuelle pour décrocher une médaille. Après la défaite face à la Corée du Sud en demi-finale (36-45) elles n’ont pas réussi à se remobiliser lors du match pour le bronze face au Japon (40-45) et finissent donc au pied du podium.

En basket-ball 3×3, les Françaises emmenées par Laëtitia Guapo qui voulait « prendre une sacrée revanche sur les Jeux de Tokyo » où cette équipe avait terminée au pied du podium n’aura pas réussi cet immense défi. Eliminée dès les phases de poule, cette valeureuse équipe de France aura tout essayé, en vain.

Laëtitia Guapo, ballon en main, se préparait depuis de nombreux mois.

En lancer de marteau, Rose Loga fraîchement médaillée de bronze aux championnats d’Europe après un jet à 72,68m n’a pas réussi à poursuivre sur cette dynamique. Avec un meilleur jet à 68,94m lors des qualifications, Rose Loga est éliminée aux portes de la finale.

Au total, 7 de nos 11 athlètes régionaux clôturent ces Jeux Olympiques de Paris 2024 avec une médaille. Manon Apithy-Brunet en or, Karim Laghouag, Sarah Michel et Timothé Vergiat en argent et Boladé Apithy, Jean-Philippe Patrice et Sébastien Patrice en bronze.

Au programme des Jeux en 2024, place à de nouveaux sports : le breakdance, l’escalade, le surf et le skateboard ! Ce sont au total 12 nouvelles épreuves qui vont voir le jour pour un total de 248 athlètes respectant une parfaite parité de 124 femmes pour 124 hommes.
Présent depuis les Jeux à Tokyo, le basketball 3 x 3 est également un sport qui séduit le public en région Centre-Val de Loire.

Comment un sport peut-il intégrer les Jeux ?

Pour être un sport olympique, il faut convaincre le CIO (Comité International Olympique). Les critères sont nombreux (33) mais certains sont indispensables.
Parmi ces critères indispensables, on retrouve :

Par ailleurs, il est également pris en compte la nécessité « d’améliorer l’attrait des Jeux tout en assurant que le nombre d’athlètes, les coûts et la complexité de l’événement restent raisonnables ».
Pour ces Jeux, Paris 2024 a également justifié le choix du breaking, de l’escalade, du skateboard et du surf notamment parce qu’ils sont « résolument tournés vers la jeunesse », « se pratiquent hors des stades traditionnels » ou « se partagent sur les réseaux sociaux ».
Aujourd’hui, 28 sports sont considérés comme titulaires par le CIO auxquelles s’ajoutent cette année, le skateboard, le surf, l’escalade sportive et le breaking.

Pour les Jeux en 2024, le surf bénéficie d’un cadre digne de l’événement avec la vague de Teahupo’o, à Tahiti.

Des nouveaux sports en plein essor

Le surf : l’épreuve de surf se déroulera à Tahiti, sur l’une des plus sélectives au monde et sans aucun doute l’une des plus belles à cette période de l’année qui verra donc 24 hommes et 24 femmes se disputer le titre.
L’objectif est de tenir debout en équilibre sur leur planche, qui elle-même glisse sur une vague déferlante afin de décrocher la meilleure note. Des juges vont évaluer les vagues prises en fonction de leur taille et de leur forme ainsi que le degré de complexité des figures réalisées.
Chaque vague est notée de 1 à 10 par le jury, seules les deux meilleures par manche sont prises en compte. Les manches vont durer entre 20 et 35 minutes selon la météo.
En 2022, en France, le nombre de surfeurs est estimé à 1 million selon France 3.


L’escalade sportive : tout près du Stade de France et du Centre Aquatique, le Parc sportif et scolaire du Bourget, rénové pour l’occasion, accueille les épreuves d’escalade.
Contrairement aux Jeux à Tokyo où il n’y avait qu’une seul épreuve, à Paris, l’escalade sera divisée en deux épreuves distinctes : le combiné bloc/difficulté et la vitesse. Au total, vingt hommes et vingt femmes participeront à l’épreuve du combiné bloc/difficulté et quatorze hommes et quatorze femmes s’affronteront dans l’épreuve de vitesse.
Au 29 juillet 2024, la FFME (Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade) comptait 120 013 licenciés.


Le breaking : le breaking est un style de danse urbaine né dans les années 1970 dans le quartier du Bronx à New York. Il fait partie de la culture hip-hop et se caractérise par une combinaison de mouvements athlétiques impliquant des rotations, des flips et autres mouvements de corps complexes.
Lors de ces Jeux de 2024, les compétitions de breaking auront lieu place de la Concorde les 9 et 10 août 2024. Il y aura 16 B-Boys et 16 B-Girls qui s’affronteront en battle (1 contre 1) sur une musique aléatoire jouée par un DJ.

Le breaking – qui est rattaché à la Fédération Française de Danse – compte aujourd’hui plus de 6 000 licenciés en France selon Paris 2024. Photo d’archives


Le skateboard : aux origines, le skateboard est un sport qui a émergé dans les années 1950. Il consiste à glisser sur une planche à roulettes en effectuant diverses figures. Les skateboards ont été inventés par les surfeurs californiens qui voulaient pratiquer leur sport en dehors de l’océan.
Le skateboard, qui se déroule place de la Concorde à Paris, est divisé en deux disciplines différentes : le street et le park. Comme il y a trois ans, chaque épreuve se déroule en deux temps. À la mi-journée, sont organisés les tours préliminaires, puis les meilleurs athlètes s’affrontent plus tard dans l’après-midi lors des finales.
Dans le monde, le skateboard compte plus de 20 millions d’adeptes réguliers.

Le carton plein du basketball 3×3 dans notre région !

Aussi appelés playgrounds, le basketball à trois est né dans les années 80 sur les terrains de rue aux États-Unis. Ce format met davantage en avant les joueurs techniques et créatifs.
Discipline des Jeux depuis Tokyo, le basketball 3×3 est une discipline très appréciée par le grand public.

L’émergence du basketball 3×3 repose notamment sur une conception moderne, jeune et fun. Photo d’archives


Lors des Jeux de 2024, chez les hommes, Timothé Vergiat (ADA BLOIS BASKET 41) et chez les femmes, Laetitia Guapo (CERCLE JEAN MACE BOURGES B) représenteront la région Centre-Val de Loire avec tous deux l’objectif de décrocher une médaille.
Laetitia Guapo, qui était parmi les nominés pour être porte-drapeaux de la délégation française, espère quant à elle « prendre sa revanche » sur les Jeux de Tokyo où l’équipe de France féminine de basketball 3×3 avait décroché la médaille de bronze.

S’il est bien un sport qui sera particulièrement sous le feu des projecteurs en Centre-Val de Loire, c’est bien le tir sportif ! En effet, le Centre National de Tir Sportif (CNTS) à Déols-Châteauroux accueillera les épreuves olympiques de tir sportif. Un point sur ce sport trop méconnu avec Sylvie Lanson, trésorière de la Fédération Française de Tir Sportif et secrétaire de la Ligue de tir du Centre-Val de Loire.

Le Centre National de Tir Sportif de Déols accueille les épreuves olympiques de tir sportif.
Le Centre National de Tir Sportif de Déols accueille les épreuves olympiques de tir sportif (photo d’archives).

Saviez-vous que le tir est le quatrième sport individuel le plus pratiqué au monde ? Il fait également partie des disciplines olympiques historiques des Jeux Olympiques modernes. En Centre-Val de Loire pour la fin de saison 2023-2024, 10 461 licenciés étaient comptabilisés par la Ligue. Un nombre en augmentation car ils étaient 9711 en fin de saison l’année dernière. Si les mots « tir sportif » évoquent pour la plupart des gens une carabine ou un pistolet, c’est bien mal connaître ce sport. En effet, ce n’est pas moins de 12 disciplines qui sont représentées en Centre-Val de Loire : arbalète, armes anciennes, Bench Rest (tir avec appui), carabine, cible mobile, écoles de tir, para tir, pistolet, silhouettes métalliques, tir aux armes réglementaires, tir au plateau et tir sportif de vitesse.

Une médaille à Tokyo et deux à Rio

La délégation française est composée de 15 tireurs
La délégation française est composée de 15 tireurs (photo d’archives)

Côté équipe de France, les épreuves démarrent le 27 juillet ! 15 tireurs représenteront la France (La liste complète est à retrouver sur https://www.fftir.org/paris-2024-la-selection-olympique/). Pour rappel, lors des Jeux Olympiques de Tokyo, la France a emporté la médaille d’or à l’épreuve de 25 m pistolet feu rapide hommes (Jean Quiquampoix). En 2016, elle s’était illustrée avec la médaille d’argent en pistolet vitesse (Jean Quiquampoix) et par une médaille de bronze en carabine 50 m trois positions (Alexis Raynaud).

Pour ces Jeux, Jean Quiquampoix défendra son titre olympique et il sera accompagné de jeunes tireurs comme Romain Aufrère, double champion du monde juniors ou Lucas Kryzs, vice-champion d’Europe à 23 ans. Au sein de cette équipe tricolore, on retrouvera également Océanne Muller, médaillée de bronze par équipes mixtes aux championnats du monde de tir 2023. Celle-ci va vivre ses deuxième Jeux à seulement 21 ans !

La liste d’inscription pour le tir sportif aux Jeux Olympiques de Paris 2024, publiée le 9 juillet, compte au total 340 athlètes, issus de 81 pays différents et deux réfugiés. Si l’on tient compte des doubles et triples départs, ces 342 tireurs participeront à 432 départs. Ce seront la Chine et l’Inde qui compteront les plus grandes équipes avec chacune 21 athlètes. Le plus jeune tireur de ces Jeux sera l’Iranien Mohammed Beyranvand, 15 ans, qui participera à l’épreuve de fosse olympique. Le doyen sera, quant à lui, le Vénézuélien Lionel Martinez, participant également à l’épreuve de fosse.

Le para tir également à Déols-Châteauroux

Le para tir sportif fait partie des disciplines paralympiques depuis les Jeux de Toronto. Des épreuves paralympiques auront donc lieu également au CNTS, cet été. Parmi les espoirs au sein de la délégation française, on compte notamment Pierre Guillaume-Sage, champion d’Europe et du monde de para tir à la carabine à 10 m 2023. Désormais, pour les athlètes comme les para athlètes, il ne reste plus qu’à faire un carton !

Pour en savoir plus sur le tir, retrouvez ci-dessous notre vrai ou faux en vidéo avec Sylvie Lanson, trésorière de la Fédération Française de Tir Sportif, secrétaire de la Ligue de tir du Centre-Val de Loire et du club de Fleury mais aussi élue au Comité Régional Olympique et Sportif.

Plus que quelques jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux et quelques heures avant l’ouverture du village olympique ! En attendant les premières médailles au Centre National de Tir Sportif de Déols-Châteauroux, voici un tour d’horizon des sportifs de la Team qui n’ont pas encore été présentés.

Présentation de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire.
Présentation de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire au CNTS en novembre dernier.

Des paniers au concours complet

Quels sont les points communs entre Karim Laghouag et Alix Duchet ? Tous les deux ont décroché la médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo. Ils partagent également la même passion pour les chevaux. En effet, Karim Laghouag, cavalier de Nogent-Le-Rotrou, a été sacré en 2016 à Rio puis à Tokyo en 2021 par équipes. Il se prépare actuellement avec son fidèle Triton Fontaine pour faire briller l’équipe de France de concours complet dans le cadre prestigieux du château de Versailles.

Alix Duchet, basketteuse du Tango Bourges, a elle aussi brillé lors des Jeux de Tokyo mais la meneuse de l’équipe berruyère a annoncé en mai dernier renoncer aux Jeux pour des raisons personnelles. L’athlète de haut niveau expliquait dans une interview sur le site internet de la Fédération française de basket avoir fait ce choix difficile en sachant que c’était le meilleur pour elle. Elle racontait déjà au printemps dernier avoir subi un burnout et avoir retrouvé l’équilibre grâce à l’équitation.     

Alix Duchet, basketteuse du Tango Bourges, lors de la présentation de la Team.
Alix Duchet, en novembre dernier, au CNTS.

De la poutre aux cerceaux

Grâce et agilité sont deux qualificatifs qui viennent aisément lorsque l’on regarde Carolann Héduit et Aïnoha Dot-Espinosa, les deux gymnastes de la Team. À cela, il faut associer un mental d’acier et une rigueur sans faille. Médaillée de bronze aux championnats d’Europe de gymnastique artistique en 2022, Carolann Héduit a annoncé en juin dernier mettre fin à sa carrière. Cette athlète de 20 ans, licenciée au club d’Avoine-Beaumont, est demeurée fidèle jusqu’au bout à son club. Elle a d’ailleurs terminé son parcours par une victoire aux championnats de France par équipes en DN1 à Mulhouse.

Désormais, côté gymnastique, reste la Loirétaine Aïnoha Dot-Espinosa pour défendre les couleurs de la Team au sein de l’équipe de France de gymnastique rythmique. Cette licenciée de 19 ans au SMO a remporté avec son équipe une médaille d’argent au classement général et une autre d’or en cerceaux à l’étape de coupe du Monde en Ouzbékistan fin avril 2024. Cette année, elle participera à ses premiers Jeux Olympiques !

Des para athlètes de haut vol

Manon Genest fait partie des para athlètes sélectionnés pour les Jeux.
Manon Genest en saut en longueur, Jeux Paralympiques de Tokyo 2020. Photo: Y.Kellerman – CPSF.

Les para athlètes n’ont rien à envier à leurs camarades valides. En effet, parmi la team, on compte la Castelroussine Manon Genest, première médaillée française des championnats du monde handisport avec sa médaille de bronze de saut en longueur T 37. Elle fait partie des para athlètes sélectionnés pour les Jeux. Place aussi au sein de la Team à la Tourangelle Typhaine Soldé, neuvième au saut en longueur T 64 à Tokyo en 2021.

Parmi les para-athlètes licenciés en Centre-Val de Loire, il y a également la Loirétaine Marie Ngoussou Ngouyi, 15 ans, la plus jeune para-athlète de la délégation française (lire par ailleurs son interview sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/marie-ngoussou-la-plus-jeune-para-athlete-de-la-delegation-francaise/) ! Cette sprinteuse, licenciée à l’ECO-CJF Athlétisme, réalise sa première participation aux Jeux, aux épreuves du 100 m et du 200m femmes T47. Pour rappel, Marie Ngoussou était présente lors de l’étape de « Prends-toi aux Jeux !- Les 24 étapes en 2024 » à La Ferté-Saint-Aubin. Avant sa séance de dédicaces, elle a d’ailleurs testé avec succès le mur d’escalade, installé non loin du Cosson.

Marie Ngoussou Ngouyi lors de « Prends-toi aux Jeux ! – Les 24 étapes en 2024 » à La Ferté-Saint-Aubin.

Volley assis et para canoë-kayak

Benjamin Pillerault lors de la conférence autour du parasport à Chartres.
Photo Sport et Citoyenneté : Benjamin Pillerault lors de la conférence autour du parasport à Chartres en février.

Le volley assis est représenté par Benjamin Pillerault qui s’entraîne à Muides dans le Loir-et-Cher. Celui qui a participé au relais de la flamme collectif à Orléans et qui est sélectionné au sein de l’équipe de France est un sportif complet. En effet, il a emporté également le titre de champion du monde slalom, celui de vice-champion du monde descente, RX, combiné et le titre de meilleur athlète para rafting international en 2021.

Autre champion qui a porté la flamme olympique à Orléans : l’Orléanais Rémy Boullé. Cet ancien commando parachutiste, aujourd’hui champion d’Europe, a décroché le bronze aux Jeux de Tokyo. Il compte bien ramener la plus belle des médailles pour ses troisièmes Jeux paralympiques !

Rémy Boullé vise l'or pour ses troisièmes Jeux.
Canoé Sprint, Remy Boullé, KL1, FRA, France. Photo M. Hartmann – CPSF.

Le début des Jeux se rapproche à grands pas et les escrimeurs de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire n’ont pas fini de faire mouche. Tour d’horizon des sabreurs et sabreuses de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire aux lames bien affutées.

Les escrimeurs Boladé Apithy et Manon Brunet-Apithy.
Manon Brunet-Apithy et Boladé Apithy à Orléans, le 10 juillet, lors du passage de la flamme.

Après avoir remporté le championnat du monde à Athènes en équipes, les sabreuses françaises ont ramené une fois de plus le titre de championnes d’Europe en équipes à la maison, fin juin ! Une équipe de choc composée notamment de trois escrimeuses de la Team Conférence régionale du Centre-Val de Loire : Manon Brunet-Apithy, Cécilia Berder et Caroline Queroli. Retrouvez les interviews en vidéo des deux premières athlètes citées sur notre site internet surhttps://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/manon-brunet-apithy-un-mental-dacier/ et sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/cecilia-berder-le-look-de-lescrimeuse/. Quant à Caroline Queroli, sociétaire du Cercle d’Escrime Orléanais également, elle talonne ses aînées et a parfaitement rempli sa mission lors des dernières compétitions internationales, notamment en l’absence de la numéro un mondiale Sara Balzer.

Boladé Apithy et les frères Patrice

Si nous avions pu rencontrer Boladé Apithy (lire par ailleurs sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/bolade-apithy-un-objectif-clair-faire-retentir-la-marseillaise/) lorsque la composition de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire a été dévoilée au Centre National de Tir Sportif de Déols en novembre dernier, nous n’avions pas encore pu présenter les frères Patrice. En effet, la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire compte une fratrie d’origine marseillaise, issue du Cercle d’Escrime Orléanais : Jean-Philippe Patrice, l’aîné et Sébastien Patrice, de trois ans son cadet. Jean-Philippe Patrice s’est illustré en juin dernier en décrochant la médaille de bronze en championnat d’Europe, son premier podium international individuel. Sébastien Patrice, lui, a emporté la finale de l’étape de Coupe du monde à Madrid, en mai dernier.

Sébastien Patrice
Le sabreur Sébastien Patrice est sélectionné pour les épreuves de sabre en individuel et par équipes pour les Jeux. Photo DR.

Sabreurs et chercheurs d’or

Même si le public orléanais a pu voir Manon Brunet-Apithy porter la flamme olympique dans les rues d’Orléans, mercredi dernier, nos escrimeurs se préparent activement aux épreuves olympiques ! En effet, Manon Brunet-Apithy et Cécilia Berder sont sélectionnées en sabre en individuel et par équipes. Du côté des hommes, idem pour Boladé Apithy et Sébastien Patrice. Jean-Philippe Patrice est quant à lui remplaçant par équipes. De quoi augurer des médailles et des émotions fortes cet été !

La Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire porte deux projets emblématiques, les fameux CPOF (Contrats Pluriannuels d’Orientation et de Financement). Si le projet Gymno’bus, porté par la Ligue Centre-Val de Loire de sport d’entreprise, devrait commencer à circuler au dernier trimestre, le projet Heure & Cap a quant à lui déjà débuté. Objectif : impliquer les publics les plus éloignés de toute pratique physique ou sportive !

Cours  de stretching postural.
Heure & Cap se base sur la définition de la santé de l’OMS : le bien-être physique, le bien-être mental et le bien-être social.

Dispositif porté par le Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) en articulation avec les actions du Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) ainsi que celles de l’Union Française des Œuvres Laïques d’Education Physique (UFOLEP) dans le cadre du dispositif d’inclusion par le sport (DIPS), Heure & Cap est présent dans toute la région Centre-Val de Loire dans une démarche de sport santé pour tous. Concrètement il s’agit de proposer des temps d’activité physique ou sportive dans des établissements médico-sociaux, des EHPAD, des accueils de jour pour personnes âgées comme dans des établissements accueillant des personnes en situation de handicap ou dans des associations luttant contre l’exclusion mais aussi dans des centres sociaux, des accueils de jour pour des personnes en grande précarité…

Le but est de permettre à ces publics éloignés de l’activité physique et sportive d’intégrer ou de réintégrer une pratique dans leur quotidien.

Objectif santé

Heure & Cap se base, en effet, sur la définition de la santé de l’OMS : le bien-être physique, le bien-être mental et le bien-être social. Cela passe par des cours donnés par un club ou un éducateur sportif en établissement mais aussi par des cours en direction d’un public fragile voire vulnérable, en dehors des structures (personnes sans abri, femmes victimes de violences, personnes en précarité…), orienté par des travailleurs sociaux ou des bénévoles d’associations caritatives dans une logique de parcours d’insertion global des personnes.

L’inscription en club

Au sein des structures, place à de l’équithérapie, de l’aviron, de l’escrime, du renforcement musculaire ou encore de la plongée subaquatique, du tennis de table, de la boxe éducative ainsi que du volley-ball, du volley assis… En dehors des publics en structure, yoga, gym douce, self défense, boxe, escrime, arts martiaux… sont proposés par des clubs ou intervenants locaux. Des séances en petits groupes qui permettent de lever les freins à une reprise d’activité physique et sportive. Un temps qui est valorisé par les travailleurs sociaux dans un parcours d’insertion ou de reconstruction des personnes suivies.

Au second semestre 2023, année où l’expérimentation a été mise en place dans le Loiret (les cours ont commencé en 2024 dans l’Indre. L’objectif est de toucher la région au bout de trois ans) auprès des travailleurs sociaux de missions locales, CCAS, associations et accueils de jour de personnes précaires, 270 bénéficiaires ont été totalisés lors de 73 séances.

Particularité de ce dispositif : il a pour bénéfice ultime d’amener les pratiquants vers une activité en club classique. Une pratique qui continue même lorsque l’emploi du temps est bouleversé par une reprise d’emploi et même lorsqu’il y a des enfants en bas âge à gérer. Et cela marche ! Quelques personnes ont déjà intégré un club ou vont intégrer un club à la rentrée.

Dénouer les corps et les esprits

Le cours de yoga est plongé dans la pénombre et le calme après une heure d'efforts.
Ambiance zen de fin de cours après une heure d’efforts.

Sur le parquet d’un centre communal d’action sociale, il est possible de voir ainsi à l’œuvre Liliane, professeure de stretching postural de l’association Art et corps, avec des bénéficiaires passées par un centre d’hébergement pour femmes de victimes de violences.

Plus loin, dans les locaux du Secours populaire de Saint-Jean-de-La-Ruelle, un groupe de femmes se retrouve pour pratiquer le yoga avec une intervenante chaque semaine. En franchissant la porte, ambiance zen de fin de cours car celui-ci est plongé dans la pénombre et le calme ! De quoi permettre de dénouer les corps et les esprits après une heure d’efforts. « Ici, bénévoles et bénéficiaires participent ensemble à la séance », précise Laïla, l’une des bénévoles. « C’est un temps pour elles !», estiment, à l’unisson, Liliane et Laïla du Secours Populaire. « Il y a un petit noyau de participantes régulières. La semaine dernière, elles sont toutes venues malgré le rideau de pluie. Elles nous le disent souvent après les cours : ‘’cela fait du bien !’’ ». Une bouffée d’oxygène et d’exercices dans le tumulte des tracas du quotidien.