Ils se nomment Perrine, Fanny, Bertrand, Corinne, Weny, Steve ou Sébastien… Ils travaillent pour une Ligue ou au sein du Comité Régional Olympique et Sportif… mais surtout ils viennent de toute la région Centre-Val de Loire pour participer aux Jeux comme volontaires.

Ces bénévoles constituent la grande équipe des Jeux, mobilisée à Paris comme à Châteauroux ! Pour participer à l’aventure des Jeux, ils ne sont pas moins de 45 000, venant de toute la France et notamment de notre région.
Parmi eux, il y a Perrine, 29 ans, travaillant pour la Ligue de Sport Adapté. Celle-ci a rapidement envoyé sa candidature après l’appel au volontariat. « J’ai dès le départ demandé Châteauroux », explique Perrine qui est tombée dans la marmite du sport à l’âge de six ou sept ans. Cette handballeuse – qui continue de pratiquer sa passion à Vierzon et qui s’adonne à la course avec les Gazelles de Vineuil – a d’ailleurs choisi de devenir volontaire « pour redonner un peu ce que le sport a pu m’apporter dans ma vie, au niveau de ma construction personnelle ». Une motivation qui l’a conduite à demander Châteauroux comme affectation car elle connaît le Centre National de Tir Sportif (CNTS). Celui-ci se situe d’ailleurs non loin de chez elle. Pas de problème d’hébergement pour assurer la mission !
« J’ai suivi déjà une formation à distance de Paris 2024 et j’ai pu également bénéficier d’un temps de formation sur site afin de connaître les points de vigilance », expliquait cette volontaire, ravie de vivre les Jeux de l’intérieur, deux jours avant de rejoindre sa mission d’accueil du public. Perrine sera présente également pour les Jeux Paralympiques. « C’était une évidence en travaillant dans le sport adapté ! », selon la jeune femme. Pour ceux qui viendront au CNTS pour assister aux épreuves, elle sera l’un des nombreux sourires que le public pourra croiser dans l’uniforme si reconnaissable des volontaires.
À Paris, le sport réunit
Envie de vivre au cœur des Jeux, de savourer des moments historiques, d’approcher des légendes du sport mais aussi de vibrer grâce à une ambiance unique, multiculturelle… Quelle que soit leur motivation, les volontaires ont tous un point commun : la flamme des Jeux brille dans leurs yeux quand il parle de leur engagement.
Certains ont ainsi posé leurs congés d’été, ont organisé leur hébergement entre les appartements des amis ou de la famille et quelques nuits en auberge de jeunesse… Tout cela dans un seul but : venir soutenir l’organisation des matchs ou tournois comme ceux de badminton à l’Arena La Chapelle. C’est d’ailleurs la mission de Fanny, Bertrand, Corinne, Bruno et Weny, tous choisis pour leur expérience liée à l’organisation de l’Orléans Masters badminton comme bénévoles et embarqués dans les coulisses des Jeux.
Au total, selon les chiffres de Paris 2024, 101 départements français, soit la totalité du territoire, sont représentés à travers ces bénévoles. 30% des volontaires viennent du milieu associatif. 190 pays au total sont représentés. Un nombre qui est bien proche du nombre de pays dans le monde. On peut donc dire que le monde s’est donné rendez-vous en France. À Paris comme à Châteauroux !

Parmi les disciplines présentes aux Jeux, quelles sont les plus représentées parmi les athlètes de la région sélectionnés pour les Jeux, ambassadeurs pour la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire ? Tour d’horizon.

Parmi nos douze athlètes et sept para athlètes licenciés en Centre-Val de Loire participant aux Jeux, les trois disciplines les plus représentées sont… En numéro un : le sabre ! En effet, cinq athlètes du Cercle d’Escrime Orléanais ont été sélectionnés pour le Grand Palais : Manon Brunet-Apithy, Cécilia Berder, Boladé Apithy mais aussi Sébastien Patrice et Jean-Philippe Patrice comme remplaçant.
La deuxième marche du podium revient au tennis de table avec quatre athlètes et para athlètes sélectionnés pour les Jeux : Audrey Zarif comme remplaçante dans l’épreuve par équipes femmes mais aussi les para pongistes, Clément Berthier, Morgen Caillaud et Esteban Herrault. Point commun de ces quatre sportifs : ils font partie du TT Joué-Lès-Tours !
Enfin, la dernière marche du podium est occupée par les basketteurs et basketteuses. En effet, parmi les sélectionnés pour porter les couleurs de la France, on trouve Sarah Michel Boury du Tango Bourges en 5 x5 mais aussi en basket 3 x 3 Laëtitia Guapo également licenciée du club de Bourges et Timothé Vergiat de l’ADA Blois en basket 3 X 3.

Quelle pratique sportive en Centre-Val de Loire ?
Les sélectionnés aux Jeux issus de la région ne reflètent pas les sports les plus pratiqués en Centre-Val de Loire. En effet, selon l’analyse Insee concernant les licences sportives en 2022 dans la région, le football arrive en tête (83 150 licences). Le tennis (37 390 licences) et l’équitation (31 320 licences) suivent ensuite. Le basket n’arrive qu’en quatrième position (21 870 licences) et le tennis de table est bien loin derrière avec 9670 licenciés. Désormais, reste à savoir si les Jeux auront un effet sur le nombre de licences pour la prochaine saison et si celui-ci viendra chambouler le classement des sports les plus pratiqués.
Retrouvez l’étude sur les licences unisport délivrées en 2022 sur https://www.insee.fr/fr/statistiques/8070731

Dans le cadre des Jeux, le Centre National de Tir Sportif (CNTS) de Déols-Châteauroux accueille les épreuves de tir sportif. Découvrez cet équipement d’envergure internationale où sera décernée la première médaille des Jeux !

Le centre du monde se trouvera dans quelques jours à Châteauroux-Déols ! En effet, c’est au Centre National de Tir Sportif, samedi 27 juillet, que se tiendra le match pour la médaille de bronze à 10h30. La finale se disputera juste après, au concours de tir à la carabine à 10m par équipes mixtes. À la mi-journée, place au premier podium des Jeux ! Un moment historique. Peu de gens connaissent cependant l’histoire de ce site. Moins nombreux encore sont ceux qui savent qu’il est la seule installation civile sportive capable au niveau européen d’accueillir toutes les disciplines du tir entre 10 m et 600 m.
De l’ancien camp militaire au CNTS
Le Centre National de Tir Sportif est né de la volonté de la Fédération Française de Tir Sportif de réunir les infrastructures permettant de pratiquer l’ensemble de ses douze disciplines dans un même lieu. Elle a acheté dans ce but, en 2012, les 80 hectares de l’ancien camp militaire de la Martinerie à Déols-Châteauroux. Un projet financé par l’ensemble des licenciés de la fédération (80%) avec des soutiens nationaux et régionaux. Pour lui donner corps, le chantier est lancé en mars 2016 et le site est inauguré en mai 2018.
Le CNTS décroche ses anneaux

Mais le CNTS a failli ne jamais voir les épreuves qui se dérouleront à partir de samedi. En effet, au départ, c’est le complexe semi provisoire de La Courneuve qui a été privilégié mais en juillet 2022, l’équipement de l’Indre a été finalement officiellement retenu. De quoi lancer les Jeux en Centre-Val de Loire !
Pour en savoir un peu plus sur ce site particulier, voici la vidéo réalisée par la Fédération Française de Tir Sportif sur https://www.youtube.com/watch?v=tZjVzpcKnDI
Pour en savoir plus sur le tir et les épreuves qui se préparent, lire par ailleurs notre article sur https://sport-centrevaldeloire.fr/paris-2024/le-tir-sportif-sous-le-feu-des-projecteurs/
Si vous souhaitez en savoir plus sur le tir, découvrir des reportages sur les athlètes participants aux Jeux dans les différentes disciplines… vous pouvez également regarder les vidéos réalisées par la Fédération Française de Tir sportif sur sa chaîne YouTube https://www.youtube.com/user/FFTIR
S’il est bien un sport qui sera particulièrement sous le feu des projecteurs en Centre-Val de Loire, c’est bien le tir sportif ! En effet, le Centre National de Tir Sportif (CNTS) à Déols-Châteauroux accueillera les épreuves olympiques de tir sportif. Un point sur ce sport trop méconnu avec Sylvie Lanson, trésorière de la Fédération Française de Tir Sportif et secrétaire de la Ligue de tir du Centre-Val de Loire.

Saviez-vous que le tir est le quatrième sport individuel le plus pratiqué au monde ? Il fait également partie des disciplines olympiques historiques des Jeux Olympiques modernes. En Centre-Val de Loire pour la fin de saison 2023-2024, 10 461 licenciés étaient comptabilisés par la Ligue. Un nombre en augmentation car ils étaient 9711 en fin de saison l’année dernière. Si les mots « tir sportif » évoquent pour la plupart des gens une carabine ou un pistolet, c’est bien mal connaître ce sport. En effet, ce n’est pas moins de 12 disciplines qui sont représentées en Centre-Val de Loire : arbalète, armes anciennes, Bench Rest (tir avec appui), carabine, cible mobile, écoles de tir, para tir, pistolet, silhouettes métalliques, tir aux armes réglementaires, tir au plateau et tir sportif de vitesse.
Une médaille à Tokyo et deux à Rio

Côté équipe de France, les épreuves démarrent le 27 juillet ! 15 tireurs représenteront la France (La liste complète est à retrouver sur https://www.fftir.org/paris-2024-la-selection-olympique/). Pour rappel, lors des Jeux Olympiques de Tokyo, la France a emporté la médaille d’or à l’épreuve de 25 m pistolet feu rapide hommes (Jean Quiquampoix). En 2016, elle s’était illustrée avec la médaille d’argent en pistolet vitesse (Jean Quiquampoix) et par une médaille de bronze en carabine 50 m trois positions (Alexis Raynaud).
Pour ces Jeux, Jean Quiquampoix défendra son titre olympique et il sera accompagné de jeunes tireurs comme Romain Aufrère, double champion du monde juniors ou Lucas Kryzs, vice-champion d’Europe à 23 ans. Au sein de cette équipe tricolore, on retrouvera également Océanne Muller, médaillée de bronze par équipes mixtes aux championnats du monde de tir 2023. Celle-ci va vivre ses deuxième Jeux à seulement 21 ans !
La liste d’inscription pour le tir sportif aux Jeux Olympiques de Paris 2024, publiée le 9 juillet, compte au total 340 athlètes, issus de 81 pays différents et deux réfugiés. Si l’on tient compte des doubles et triples départs, ces 342 tireurs participeront à 432 départs. Ce seront la Chine et l’Inde qui compteront les plus grandes équipes avec chacune 21 athlètes. Le plus jeune tireur de ces Jeux sera l’Iranien Mohammed Beyranvand, 15 ans, qui participera à l’épreuve de fosse olympique. Le doyen sera, quant à lui, le Vénézuélien Lionel Martinez, participant également à l’épreuve de fosse.
Le para tir également à Déols-Châteauroux
Le para tir sportif fait partie des disciplines paralympiques depuis les Jeux de Toronto. Des épreuves paralympiques auront donc lieu également au CNTS, cet été. Parmi les espoirs au sein de la délégation française, on compte notamment Pierre Guillaume-Sage, champion d’Europe et du monde de para tir à la carabine à 10 m 2023. Désormais, pour les athlètes comme les para athlètes, il ne reste plus qu’à faire un carton !
Pour en savoir plus sur le tir, retrouvez ci-dessous notre vrai ou faux en vidéo avec Sylvie Lanson, trésorière de la Fédération Française de Tir Sportif, secrétaire de la Ligue de tir du Centre-Val de Loire et du club de Fleury mais aussi élue au Comité Régional Olympique et Sportif.
Plus que quelques jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux et quelques heures avant l’ouverture du village olympique ! En attendant les premières médailles au Centre National de Tir Sportif de Déols-Châteauroux, voici un tour d’horizon des sportifs de la Team qui n’ont pas encore été présentés.

Des paniers au concours complet
Quels sont les points communs entre Karim Laghouag et Alix Duchet ? Tous les deux ont décroché la médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo. Ils partagent également la même passion pour les chevaux. En effet, Karim Laghouag, cavalier de Nogent-Le-Rotrou, a été sacré en 2016 à Rio puis à Tokyo en 2021 par équipes. Il se prépare actuellement avec son fidèle Triton Fontaine pour faire briller l’équipe de France de concours complet dans le cadre prestigieux du château de Versailles.
Alix Duchet, basketteuse du Tango Bourges, a elle aussi brillé lors des Jeux de Tokyo mais la meneuse de l’équipe berruyère a annoncé en mai dernier renoncer aux Jeux pour des raisons personnelles. L’athlète de haut niveau expliquait dans une interview sur le site internet de la Fédération française de basket avoir fait ce choix difficile en sachant que c’était le meilleur pour elle. Elle racontait déjà au printemps dernier avoir subi un burnout et avoir retrouvé l’équilibre grâce à l’équitation.

De la poutre aux cerceaux
Grâce et agilité sont deux qualificatifs qui viennent aisément lorsque l’on regarde Carolann Héduit et Aïnoha Dot-Espinosa, les deux gymnastes de la Team. À cela, il faut associer un mental d’acier et une rigueur sans faille. Médaillée de bronze aux championnats d’Europe de gymnastique artistique en 2022, Carolann Héduit a annoncé en juin dernier mettre fin à sa carrière. Cette athlète de 20 ans, licenciée au club d’Avoine-Beaumont, est demeurée fidèle jusqu’au bout à son club. Elle a d’ailleurs terminé son parcours par une victoire aux championnats de France par équipes en DN1 à Mulhouse.
Désormais, côté gymnastique, reste la Loirétaine Aïnoha Dot-Espinosa pour défendre les couleurs de la Team au sein de l’équipe de France de gymnastique rythmique. Cette licenciée de 19 ans au SMO a remporté avec son équipe une médaille d’argent au classement général et une autre d’or en cerceaux à l’étape de coupe du Monde en Ouzbékistan fin avril 2024. Cette année, elle participera à ses premiers Jeux Olympiques !
Des para athlètes de haut vol

Les para athlètes n’ont rien à envier à leurs camarades valides. En effet, parmi la team, on compte la Castelroussine Manon Genest, première médaillée française des championnats du monde handisport avec sa médaille de bronze de saut en longueur T 37. Elle fait partie des para athlètes sélectionnés pour les Jeux. Place aussi au sein de la Team à la Tourangelle Typhaine Soldé, neuvième au saut en longueur T 64 à Tokyo en 2021.
Parmi les para-athlètes licenciés en Centre-Val de Loire, il y a également la Loirétaine Marie Ngoussou Ngouyi, 15 ans, la plus jeune para-athlète de la délégation française (lire par ailleurs son interview sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/marie-ngoussou-la-plus-jeune-para-athlete-de-la-delegation-francaise/) ! Cette sprinteuse, licenciée à l’ECO-CJF Athlétisme, réalise sa première participation aux Jeux, aux épreuves du 100 m et du 200m femmes T47. Pour rappel, Marie Ngoussou était présente lors de l’étape de « Prends-toi aux Jeux !- Les 24 étapes en 2024 » à La Ferté-Saint-Aubin. Avant sa séance de dédicaces, elle a d’ailleurs testé avec succès le mur d’escalade, installé non loin du Cosson.

Volley assis et para canoë-kayak

Le volley assis est représenté par Benjamin Pillerault qui s’entraîne à Muides dans le Loir-et-Cher. Celui qui a participé au relais de la flamme collectif à Orléans et qui est sélectionné au sein de l’équipe de France est un sportif complet. En effet, il a emporté également le titre de champion du monde slalom, celui de vice-champion du monde descente, RX, combiné et le titre de meilleur athlète para rafting international en 2021.
Autre champion qui a porté la flamme olympique à Orléans : l’Orléanais Rémy Boullé. Cet ancien commando parachutiste, aujourd’hui champion d’Europe, a décroché le bronze aux Jeux de Tokyo. Il compte bien ramener la plus belle des médailles pour ses troisièmes Jeux paralympiques !

Le début des Jeux se rapproche à grands pas et les escrimeurs de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire n’ont pas fini de faire mouche. Tour d’horizon des sabreurs et sabreuses de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire aux lames bien affutées.

Après avoir remporté le championnat du monde à Athènes en équipes, les sabreuses françaises ont ramené une fois de plus le titre de championnes d’Europe en équipes à la maison, fin juin ! Une équipe de choc composée notamment de trois escrimeuses de la Team Conférence régionale du Centre-Val de Loire : Manon Brunet-Apithy, Cécilia Berder et Caroline Queroli. Retrouvez les interviews en vidéo des deux premières athlètes citées sur notre site internet surhttps://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/manon-brunet-apithy-un-mental-dacier/ et sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/cecilia-berder-le-look-de-lescrimeuse/. Quant à Caroline Queroli, sociétaire du Cercle d’Escrime Orléanais également, elle talonne ses aînées et a parfaitement rempli sa mission lors des dernières compétitions internationales, notamment en l’absence de la numéro un mondiale Sara Balzer.
Boladé Apithy et les frères Patrice
Si nous avions pu rencontrer Boladé Apithy (lire par ailleurs sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/bolade-apithy-un-objectif-clair-faire-retentir-la-marseillaise/) lorsque la composition de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire a été dévoilée au Centre National de Tir Sportif de Déols en novembre dernier, nous n’avions pas encore pu présenter les frères Patrice. En effet, la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire compte une fratrie d’origine marseillaise, issue du Cercle d’Escrime Orléanais : Jean-Philippe Patrice, l’aîné et Sébastien Patrice, de trois ans son cadet. Jean-Philippe Patrice s’est illustré en juin dernier en décrochant la médaille de bronze en championnat d’Europe, son premier podium international individuel. Sébastien Patrice, lui, a emporté la finale de l’étape de Coupe du monde à Madrid, en mai dernier.

Sabreurs et chercheurs d’or
Même si le public orléanais a pu voir Manon Brunet-Apithy porter la flamme olympique dans les rues d’Orléans, mercredi dernier, nos escrimeurs se préparent activement aux épreuves olympiques ! En effet, Manon Brunet-Apithy et Cécilia Berder sont sélectionnées en sabre en individuel et par équipes. Du côté des hommes, idem pour Boladé Apithy et Sébastien Patrice. Jean-Philippe Patrice est quant à lui remplaçant par équipes. De quoi augurer des médailles et des émotions fortes cet été !
Après l’arrivée dans l’Indre à Châteauroux fin mai, la flamme olympique a parcouru trois départements de la région entre dimanche dernier et mercredi ! Retour sur cette traversée de l’Eure-et-Loir, du Loir-et-Cher et enfin du Loiret augurant le début imminent des Jeux.

Si l’on devait résumer le passage de la flamme olympique en Centre-Val de Loire en deux mots, ce serait « fête populaire ». En effet, de l’allumage du chaudron à Châteauroux en passant par l’atmosphère des rues de Chartres ou celle de Blois mais également en ruralité, à Neuville-aux-Bois, ou au bord de la dalle de l’Esplanade du Souvenir à Orléans, la foule était là. Elle se pressait, joyeuse, savourant l’instant historique. Des familles, des personnes en situation de handicap, de trois ans à plus de 100 ans… La fièvre des Jeux était bien présente dans les territoires tout comme les athlètes de la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire pour porter la flamme (lire notre article par ailleurs sur https://sport-centrevaldeloire.fr/actualites/les-secrets-de-la-flamme/).
Un périple entre villes et campagnes qui était aussi l’occasion de mettre en avant l’important patrimoine régional, du château de Chambord en passant par la cathédrale de Chartres ou le château de Sully.
Des campagnes jusqu’au cœur des villes

Dans le Loiret, les cris de joie, les drapeaux et les panneaux avec des messages d’encouragement pour les relayeurs étaient au rendez-vous tout au long du tracé. Les petits comme les grands n’auraient pour rien au monde manqué ce moment unique. Idem pour les relayeurs dont le doyen, Maurice Châtelet, ancien président du Comité Régional Olympique et Sportif, est âgé de plus de cent ans !
Au-delà du passage de la flamme, place aussi aux animations sportives, aux concerts (mention particulière au show du Tour Vibration à Neuville-aux-Bois) et aux spectacles.
Au niveau de l’Esplanade du Souvenir à Orléans, les premiers spectateurs faisaient la queue bien avant l’ouverture de l’espace. Réveil musculaire avec le coach Nordine Attab, show de Breaking mais aussi spectacles des performers proposés par les partenaires ont ainsi enflammé le cœur de la capitale de région. L’allumage du chaudron par la para athlète Mona Francis, tout juste sélectionnée pour les Jeux, a été bien sûr l’apothéose.

Des Jeux pour tous
Le passage de la flamme à Sully-sur-Loire (Loiret) a été aussi l’occasion d’une opération unique en France organisée par le Secours Populaire et le Comité Régional Olympique et Sportif Centre-Val de Loire. En effet, 400 personnes ont été transportées par neuf cars venant de toute la région pour acclamer le symbole olympique et profiter d’une journée exceptionnelle. Elles ont pu découvrir des animations sportives, des spectacles proposés par la Ville de Sully mais aussi bénéficier d’une entrée au château de Sully, offerte par le Conseil départemental du Loiret.

Un grand retour de flamme !
Le feu sacré des Jeux ne va pas s’éteindre en Centre-Val de Loire. En effet, les épreuves de tir sportif vont se dérouler au Centre National de Tir Sportif de Châteauroux-Déols. D’ailleurs, c’est ici que la première médaille des Jeux sera décrochée ! La flamme sportive ne s’éteindra pas non plus une fois les Jeux Olympiques terminés car la flamme paralympique prendra le relais, le 26 août, à Blois et à Chartres. Sans oublier, bien sûr, les épreuves paralympiques de tir sportif à Châteauroux-Déols !
Pour Blois, le départ sera donné depuis la cour du château de Blois à 17h30 puis les porteurs se relaieront devant les lieux les plus emblématiques de la ville. Le dernier relayeur, dont l’identité est d’ailleurs toujours tenue secrète, embrasera le chaudron à 19h dans la cour du château. Pour plus d’informations concernant les animations de la journée, cliquez-ici.
Du côté de Chartres, comme à Blois, le départ (17h30) et l’arrivée seront au même endroit : place des Epars, au cœur de la ville. Une boucle sera parcourue trois fois avant l’aphotéose en début de soirée vers 19h et l’allumage du chaudron. Pour plus d’informations concernant les animations de la journée, cliquez-ici.
Plus d’information sur le parcours et les animations sur https://www.blois.fr/info/jop et sur https://www.chartres.fr/relais-flamme-olympique
Retrouvez notre vidéo de l’allumage du chaudron à Orléans, le 10 juillet.
Ce mardi 9 juillet, Orléans accueillait le départ de la 10ème étape du Tour de France 2024 en direction de Saint-Amand-Montrond. Une journée qui a permis au public de voir les meilleurs coureurs du monde en action mais également de passer une journée festive et conviviale, fidèle aux valeurs du Tour de France.

Le grand départ d’Orléans !
Orléans a vibré lors de cette 111e édition du Tour de France. Tout est parti du Boulevard Alexandre-Martin où les coureurs ont pu prendre le temps de signer quelques autographes et de faire des photos avant le départ. Place du Martroi, un écran géant pour suivre l’étape en direct et quelques animations ont animé la journée.
Fidèle à la tradition, le passage de la caravane publicitaire du Tour de France était un moment très attendu par le public. Des véhicules plus originaux les uns que les autres ainsi que les fameux goodies ont fait patienter les milliers de spectateurs jusqu’au passage des coureurs.
Enfin, peu après 13h les coureurs ont pris le départ et ont défilé dans les rues d’Orléans sous les applaudissements d’un public heureux de retrouver le Tour de France, 23 ans après le dernier passage en 2001.

Les jeunes mis en lumière
Cette 10ème étape ne restera pas dans les mémoires comme l’étape la plus animée du Tour de France 2024 mais après 187 kilomètres entre Orléans et Saint-Amand-Montrond c’est finalement le sprinteur belge de la formation Alpecin-Deceunink Jasper Philipsen qui s’est imposé, après un gros travail de son équipe et notamment du champion du monde Mathieu van der Poel dans le dernier kilomètre.
L’étape du jour qui traversait quatre départements (le Loiret, le Loir-et-Cher, l’Indre et le Cher) a permis aux nombreux téléspectateurs de profiter des joyaux de notre région Centre-Val de Loire, commentés par l’œil expert de Franck Ferrand (historien spécialiste du patrimoine français traversé par le Tour de France sur les antennes de France Télévisions).
Autour du Tour, ASO (Amaury Sport Organisation) a porté deux opérations pour mettre les jeunes en valeurs : les Casques LCL qui ont permis à huit jeunes d’une école de cyclisme d’avoir les honneurs du podium au départ de l’étape du Tour, et l’opération Cadets Juniors qui se matérialise par le défilé de huit cyclistes (cadets ou juniors) juste avant la caravane du Tour, sur les 30 premiers kilomètres de l’étape ainsi que sur les 30 derniers avant de franchir la ligne d’arrivée à Saint-Amand-Montrond quelques heures avant le peloton professionnel. Une journée inoubliable pour ces jeunes !

Retrouvez ci-dessous notre vidéo concernant le départ de l’étape à Orléans.

Ils se nomment Sylvie, Raphaël, Manon… Ils sont athlètes ou para athlètes, secrétaires de fédération… mais surtout ils sont les porteurs de la célèbre flamme olympique. Au-delà d’un parcours à travers la France, pour ces relayeurs, porter la flamme est un moment unique qui restera gravé pour toujours.

On la nomme toujours flamme olympique mais il s’agit véritablement d’une torche en acier recyclé qui mesure 70 cm et pèse 1, 5 kg. Dessinée par le designer français Mathieu Lehanneur et fabriquée par l’entreprise Arcelor Mittal, la flamme est alimentée grâce à une cartouche de biopropane. Même si elle a été imaginée pour résister aux éléments, pour les porteurs de la flamme, la gestion du poids avec la recharge de gaz, l’émotion et la crainte de tomber font de leur passage avec le précieux symbole un moment très fort. Un moment merveilleux mais aussi empli d’une certaine tension nerveuse. « J’avais des papillons dans le ventre ! », se souvient ainsi Sylvie Lanson, secrétaire de la Fédération française de tir et capitaine du relais à Châteauroux.
Des athlètes de la Team CRS
Parmi les relayeurs, on notera le choix d’athlètes et para athlètes appartenant à la Team Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire (Lire par ailleurs sur https://sport-centrevaldeloire.fr/paris-2024/la-team-crs-centre-val-de-loire-deja-en-route-pour-les-jop-2024/ ) comme Manon Genest à Déols-Châteauroux, Manon Brunet-Apithy, Rémy Boullé et Benjamin Pillerault à Orléans. À l’Odyssée de Chartres, Maëly Chevallier faisait partie du relais collectif. Enfin, à Blois, c’est Raphaël Beaugillet qui a été désigné pour allumer le chaudron.
Vous pouvez retrouver le relais de la flamme dans les villes de la région Centre-Val de Loire sur https://www.france.tv/sport/les-jeux-olympiques/
Un anneau rassemblant la communauté des Éclaireurs
Après avoir porté la flamme, l’aventure ne s’arrête pas là. En effet, un anneau doré dans un coffret numéroté est remis au porteur de la flamme. Il est accompagné d’un mot signé par Tony Estanguet, président de Paris 2024 et par Thomas Bach, président du Comité International Olympique. On peut y lire ceci : « En vous remettant le cœur de la torche, nous vous confions une part de l’histoire des Jeux. Cet anneau représente le lien qui rassemble la communauté des Éclaireurs et témoigne de votre engagement dans cette aventure. À vous désormais de partager les émotions et l’expérience que vous avez vécues pour transmettre et faire perdurer les valeurs et l’esprit des Jeux, matérialisés par ce symbole unique et inédit ». De quoi vraiment transmettre la flamme !
Marie-Amélie Le Fur, régionale de l’étape en Centre-Val de Loire, était présente lors de la Journée Pour une France en forme à Orléans, fin mai. Rencontre avec la présidente du Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) à l’approche des Jeux Paralympiques.
Cet été, il n’y a pas que les Jeux Olympiques ! Le public a, en effet, rendez-vous avec les Jeux Paralympiques, du 28 août au 8 septembre. La présidente du Comité Paralympique et Sportif Français et triple championne paralympique, Marie-Amélie Le Fur, a profité de sa venue à Orléans pour lancer un appel à la mobilisation pour les Jeux. Elle a également laissé entrevoir ce que pourrait être, pour elle, l’ « Héritage » de ces Jeux Paralympiques en France.
Son interview est à découvrir ci-dessous.
