Michel Lestrez a été désigné président de la commission développement économique de la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire. Rencontre avec ce représentant du monde économique convaincu de l’importance de la pratique sportive.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis retraité depuis cinq ans de mon activité dans le médico-social. J’ai été éducateur, responsable d’un établissement puis d’un ensemble d’établissements médico-sociaux. En résumé, une carrière dans le secteur associatif non lucratif ! Dans ce cadre, j’ai travaillé avec la fédération handisport et celle de sport adapté. Depuis ma retraite, je travaille dans l’entreprise de mon fils. Une entreprise de restauration collective. Je supervise ainsi la partie ressources humaines de Valeurs culinaires.
Quel est votre rapport au sport ?
J’ai toujours eu une pratique sportive, en compétition mais à une faible échelle ! En Touraine mais aussi dans le Nord, je jouais au tennis et au hockey sur gazon. Je continue encore aujourd’hui à avoir une activité sportive en salle de sport pour l’entretien et à faire du vélo avec une ou deux sorties par week-end. Je vais également faire de la randonnée dans le Pays-Basque… Et je suis aussi motard ! Je dois d’ailleurs participer prochainement à une sortie off-road de Thonon-Les-Bains jusqu’à Menton. Pour moi, l’activité physique et sportive fait partie de l’hygiène de vie !
Qu’est-ce qui vous a conduit à participer à la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire et désormais à présider la commission développement économique ?
Tout simplement, une opportunité ! En tant que membre de la CCI Touraine et de la CCI Centre-Val de Loire, j’ai eu l’occasion d’échanger avec Laurence Hervé. La CCI était déjà impliquée dans la Conférence Régionale du Sport Centre-Val de Loire. Laurence m’a donc demandé si j’étais intéressé pour y participer.
Quelle est votre ambition pour la Conférence Régionale du Sport et plus particulièrement votre commission ?
Je n’oublie pas ce qui a été fait avant. L’idée est de remuscler pour éviter l’essoufflement. Je préfère avoir peu d’objectifs mais plutôt d’essayer de les tenir ! La difficulté est celle du temps. La pérennité est liée à l’engagement des acteurs. Oui à la professionnalisation mais aussi au renforcement des compétences pour les bénévoles ! Le deuxième axe est aussi comment arriver à mobiliser le monde des entreprises lucratives, le monde du sport et celui des bénévoles.