Deux jours avant la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, Amélie Oudéa-Castera, Ministre des Sports et des JOP, a réuni lundi un atelier de travail d’Impulsion Politique et de Coordination Stratégique sur le développement de la pratique féminine. Plusieurs ambitions sont affichées :
- Développer la pratique féminine à tous les âges de la vie
- Mieux accompagner les sportives professionnelles et de haut-niveau en matière de protection sociale, et notamment en cas de maternité
- Accroître la médiatisation et renforcer le modèle économique du sport féminin professionnel
La relance de la Conférence Permanente du Sport féminin, créée en 2017 par Thierry Braillard, vient accompagner ces ambitions. Elle aura pour rôle le suivi de la mise en œuvre des actions détaillées pour chacun des axes, à retrouver ici.
Des ambitions en lien avec les dernières données chiffrées sur le sport féminin
Ces axes découlent des constats récents concernant le sport féminin. Selon le dernier baromètre national des pratiques sportives de l’INJEP, les femmes restent minoritaires dans les pratiques sportives, et ce à tous les âges. Les femmes représentent 39% des licencié.es des fédérations et 38% des sportif.ves inscrit.es sur les listes de haut niveau. L’actualité montre également que la prise en compte d’enjeux spécifiques tels que la maternité, chez les sportives professionnelles, est un sujet majeur. En termes de médiatisation et de visibilité, plusieurs actions seront entreprises, notamment avec l’Arcom, dont le dernier rapport a montré que le sport féminin est toujours 16 fois moins diffusé à la télévision que le sport masculin en 2022.
Des initiatives bienvenues pour la poursuite de l’égalité entre les femmes et les hommes, qui reste à atteindre dans le sport, comme dans tous les autres domaines de la société.
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