Accueil de la Conférence regionale du sport en centre val de loire

Le conseil d’administration de l’Agence Nationale du Sport s’est tenu le 8 décembre, sous la présidence de Marie-Amélie Le Fur et en présence de Marina Ferrari, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative. Au programme notamment : le budget initial 2026.

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Le budget initial 2026 a été adopté à l’unanimité : 341 M€ en autorisations d’engagement et 445,6 M€ en crédits de paiement, légèrement en baisse par rapport à 2025.
Les actions principales sont maintenues : 177 M€ pour le développement des pratiques et 119,7 M€ pour la haute performance.
Les équipements sportifs voient une forte baisse (–74 %) liée à la fin du plan « 5 000 équipements de proximité – Génération 2024 », avec un recentrage des priorités sur l’innovation, la rénovation et la mise en accessibilité des équipements structurants.

Les priorités 2026 concernant les équipements seront recentrées autour des enjeux d’innovation, de rénovation et de mise en accessibilité des équipements structurants, notamment des piscines. 

Les administrateurs ont également échangé sur la feuille de route 2026-2030, en lien avec les Jeux Olympiques et Paralympiques des Alpes françaises 2030. La feuille de route 2026-2030, dont les contours seront précisés lors du prochain conseil d’administration et mis en perspective avec le rapport de la mission de contrôle de l’Inspection générale, s’articulera autour de 5 axes stratégiques visant à repositionner l’Agence, en offrant une plus grande lisibilité et simplicité de son action. Une vision partagée par l’ensemble des administrateurs et membres fondateurs de l’Agence nationale du Sport.

Une réflexion sur l’évolution du modèle de gouvernance partagée

L’assemblée générale de l’Agence se tenait le lendemain. Les membres y ont notamment pris connaissance des travaux de la mission d’évaluation de l’Agence nationale du Sport. Prévue par la convention constitutive, cette évaluation constitue une étape majeure dans la réflexion collective sur l’évolution et l’efficacité du modèle de gouvernance partagée. 

Lors de cette assemblée, des priorités stratégiques ont été réaffirmées pour un modèle plus agile et plus efficace. La ministre a réaffirmé, par ailleurs, sa volonté de consolider l’Agence nationale du Sport, autour de trois axes majeurs :

  • Clarifier les orientations stratégiques et mieux évaluer les résultats, 
  • Redéfinir les modalités de sa gouvernance partagée, notamment au niveau territorial, 
  • Ouvrir plus largement l’Agence aux acteurs privés. 

Ces évolutions doivent permettre à l’Agence nationale du Sport de gagner en agilité, en impact et en cohérence, au bénéfice des clubs, des fédérations, des collectivités et des acteurs de la haute performance.

Plus d’informations sur le site de l’Agence Nationale du Sport.